Chronique
Noeuds, réseaux, pôles et ondes
Un nouvel essai de clarification
Mes contacts avec BFL et d'autres personnes qui ont du mal à assimiler ces notions proviennent en grande partie de ce qu'il ne connaissent pas les caractéristiques si invraisemblables de l'univers quantique, ou sont incrédules lorsque je les tiens pour acquis. C'est pourquoi Olaf, mon élève anglais bien que fort intelligent a saturé et m'a demandé trois pages de condensé avec les références scientifiques.
En voici une première ébauche avec quelques mots d'explication sur la genèse du cheminement qui a mené à Virus.
Bibliographie succincte et raisonnée
Karl Popper. Le plus grand épistémologue du XXème siècle.
Il soutient l'idée de trois mondes radicalement différents :
Le premier monde, celui des physiciens, de la matière et l'énergie, celui du cerveau, des neurones, et de tout ce qui constitue l'univers matériel de la science.
Le second monde. C'est celui des états mentaux, de l'esprit, du conscient. Contrairement aux réductionnistes pour qui le cerveau secrète la pensée comme le foie secrète la bile, l'esprit, le conscient n'étant qu'un aspect du système physiologique, Popper établit une distance infranchissable entre les deux mondes. Pour lui le second monde est immatériel, dépourvu d'énergie et de temps. La pensée génère les notions de présent et de qualia (Chaque élément du conscient est irréductible aux autres et a ses qualités propres). Les notions de couleur, de texture, de son, n'existent pa s dans le monde matériel, monotone et quantitatif, uniquement constitué par des structures complexes à partir d'élément simples.
Le troisième monde. C'est celui des objets matériels sur lesquels se creuse l'empreinte de l'esprit. (Bibliothèques, tableaux, sculptures etc) . L'élément commun entre les deux mondes est à la fois immatériel (messages informationnels) et matériel (support de l'information).
Biblio : Wikipédia à Popper.
Piaget, Jean.
Une des plus grands psychologues du XXe siècle. Dans son introduction au très académique ; Traité de Psychologie expérimentale en XXII volumes, il se permet de contredire toute ses thèses réductionnistes en admettant que l'esprit et le corps sont des systèmes irréductible et que l'esprit est immatériel. Il pose en effet la question cruciale : comment deux mondes disjoits : corps et esprit peuvent-ils communiquer entre eux. Il discute en détail la thèse paralléliste (losque deux système de nature différente sont isomorphes, lorsqu'une partie de l'un subit des modifications, son système couplé réagit de même par la seule vertu de la similitude structurelle. Ainsi le modèle astrologique est-il mystérieusement couplé à celui des comportements et des caractère. Ceci parait gratuit, et laisse supposer l'existence "d'ondes de formes", hypothèse de Rupert Sheldrake, très contestée par les réductionnistes.
L'autre possibilité est l'interractionnisme. Entre le monde matériel PHI et le monde de l'esprit immatériel, PSI, on pourrait imaginer un troisième agent, un monde à la fois matériel comme PHI et psychologique, conscient et immatériel.
Rupert Sheldrake a conçu des séries d'expériences simples, telles que la diffusion immédiate de la cristallisation dans tous les laboratoires du monde, dès qu'un seul labo l'a effectuée. Tout se passe comme si la nouvelle forme se propageait instantanément dans le monde par des moyens inconnus.
Physique quantique
Sa vision, depuis un siècle n'est toujours pas assimilée par le public cultivé, en majorité réductionniste. Elle démontre que le monde peut être décrit comme un système d'ondes continues, répandu dans l'univers où les notions de temps, d'énergie, de matière, n'ont pas de sens, où un chat peut être à la fois vivant et mort (Schroedinger). Mais dès que l'on observe ce système, il disparait et se brise en une multitude de particules discrètes et aléatoires. C'est ce que l'on nomme la réduction du paquet d'ondes.
De même lorsqu'on se réfère à une manifestation grandiose de Staline ou d'Hitler, on voit des masses (Freud) qui agissent comme un seul individu. Chacun de ceux qui se trouvent pris dans la masse deviennent interchangeables, on ne peut les décrire que par rapport à l'onde.
Mais lorsque des psychologues réductionnistes veulent décrire le comportement de chacun de ces individus, l'onde disparait et on ne voit qu'un agrégat de particules discrètes, aléatoires dont on ne peut exactement décrire le comportement.
Le monde PSI peut obéir et être décrit sous ces deux apparences: ondulatoire et continue ou discrète.
A suivre ....