APÉRITIF RUSSE
Une dernière synthèse du tableau.
Deux pôles antagonistes : Les USA, la Russie, au milieu l'Europe.
Les Usa nous sont proches par leur culture et leur civilisation (Les armes de distraction massive, mais aussi les universités, les orchestres, les bibliothèques). Elles nous sont antagonistes par leur intérêt. Leur obsession monétariste conduit le monde à l'abstraction et le déchiffre en termes uniquement mécaniques. Tout se réduit à un équilibre entre euro et dollars qu'ils dominent planétairement et qu'ils imposent.L'Europe est liée à ce diktat : l'euro fort. Il convient à l'Allemagne, il a "été jadis précieux (se procurer de l'energie à prix bas). Aujourd'hui la nécessité est d'accroître la compétitivité par la baisse de l'euro, si nous ne voulons pas connaître d'énormes afflux de chômeurs menacés par l'Asie et le tiers monde.
De l'autre la Russie est opposée à ce qu'est devenue la civilisation européenne, vérolée par MATRIX et rendue suicidaire par MEDUSA. Elle est menacée par une peste blanche galopante (Georges Suffert) qui menace son identité chrétienne orthodoxe.
Car la première obsession de la Russie, de Setchine à Poutine, est la Russie. Rassembler un grand empire industriel et restaurer un passé glorieux. La faille : l'absence de projet. Contrairement aux anglosaxons et aux européens
occidentaux, l'Eglise est très importante et soutenue par le peuple et c'est un puissant rampart contre les attaques anti-chrétiennes de Médusa, dont le but est de dominer par la démographie. A foyer égal, une famille non blanche, a trois fois plus de fécondité, comme si un virus blanc rongeait la civilisation primordiale. Et accroître les politiques de naissance multiplirait la démographie étrangère par rapport à celle, authentiquement russe.
L'Allemagne a les moyens de ses politiques. Elle a toujours compris que ce n'est pas en vivant sur le dos des pays émergents qu'on va créer de richesses. La condition de la compétitivité est la productivité, et le sens concrêt du travail sur le tas, une vision enthousiaste, l'amour du pays et la fierté du travail parfaitement accompli.
Comment régler le dilemme des naissances? Une seule voie, drastique peut y arriver, elle est radicale et ne peut que nous être odieuse. Il est indispensable d'inonder l'Eglise orthodoxe et les associations, de moyens considérables, en d'autres termes au lieu de confier à l'Etat la manne des aides à la natalité, la concentrer sur l'Eglise orthodoxe. Celle-ci l'utilisera pour mener une politique vigoureuse de formation, de rechristianisation, de civilisation traditionnelle uniquement à l'intention de ses membres. Après tout, a-t-on vu des islamistes aider des catholiques? On imagine les cris politiquement corrects des chiens de garde.
Après tout, le combat se tient entre une conception monétariste et fantasmatique du monde, inspirée par les Etats Unis et dominant le monde de ses abstractions, et une conception "moyenne industrie", issue de Force de la terre.