Nouvelles rumeurs
J'espère que ces lignes clôtureront une polémique qui vire au cul de basse fosse. Il est temps de passer à autre chose.
Un homme dont je n'ai dit et écrit que du bien et qui me l'a bien rendu, est devenu fou. Fou de rage, de dépit, de vanité offensée, je ne sais. Il me voue comme la plupart de l'establishment une hargne chargée de haine. A quel propos? Une controverse sur l'interprétation et la compréhension de la musique. (Cf. Polémique avec Philippe Estivalezes.) Il a parfaitement raison de juger mon comportement envers lui inacceptable de violence verbale et j'e m'en suis aussitôt excusé dans ce blog. Mais il n'a pas sû ou voulu considérer que ce n'était pas en cause mais une certaine vision mélomane (comme on dit wagnéromane) plus ou moins mondaine, que je déteste, il est vrai, car je défendrai toujours les grands créateurs contre ces connaisseurs autoproclanés qui non contents d'ignorer, leur message, le trahissent avec délectation propageant des énormités et contribuant désinformer un public de dupes mimétiques.
C'est ainsi que j'ai appris récemment qu'un de ces hommes, vexé comme un pou, propage des rumeurs inédites. Non content de m'insulter dans mon blog, il le passe au crible avec la précision d'un policier, afin de trouver la pierre qui va enfin m'abattre. Evidemmment je ne vise pas Monsieur Eusèbe ni le Docteur Méduso, que j'estime incapable de telles bassesses, mais, qui sème le vent récolte la tempête. Je commence à me demander si bien de mes ennemis, ne seraient des humanistes, cultivés et très poli, que j'aurais vexé en dévoilant - sans le vouloir - une incompétence soigneusement dissimulée. Ces gens-là, essayent de me réduire au silence en évoquant billets imprudents, ou encore propos agressifs, en oubliant qu'ils ressortissent d'un genre classique en critique littéraire : la polémique.(polemik) qui est un "échange de discours dont le ton est vif ou agressif".
Je suis très heureux de cette réaction de la bassesse humaine, car elle ajoute à notre connaissance de la désinformation. On peut supposer qu'elle a trait uniquement à des conflits d'intérêt, des luttes pour le pouvoir, des rivalités sexuelles, que sais-je. Mais ce serait mal relire Molière qui a toujours proclamé que les pires chacals, les scorpions les plus vénimeux, se trouvent non point chez les guerriers, mais chez les plumitifs vexés, les Trissotin et les Vadius finissent par virer au Tartuffe. La dernière révélation découverte par un de ceux qui se gardent bien de décliner leur identité, est que -tenez-vous bien - je connaitrais beaucoup de russes, (donc d'oligarques mafieux) et que sans doute je dois bien toucher quelque commission cachée pour les introduire dans les hautes sphères. En fait le blog, qui a dû susciter la haine de beaucoup de parasites qui me demandent à jet continu de les introduire dans ce qu'ils prennnent pour de les milieux officiels (que je ne connais pas plus qu'eux). Heureusement pour eux, ces malveillants se trompent, car si j'étais mêlé pour de bon à je ne sais quelle tractation mystérieuse avec le monde du pouvoir russe, il seraient - eux mêmes en danger - d'avoir dénoncé le pot au roses. . J'ai vite appris qu'il vaut mieux ne rien savoir et passer à côté. Par ailleurs je n'ai jamais demandé un dollar à ceux que j'enseigne, riches ou pauvres. Que serait-ce si j'avais accepté des émoluments !!!
Si avais écouté tous ceux qui m'incitent à adopter le principe de précaution, , le blog aurait perdu la moitié de sa substance,et il serait devenu politiquement correct. Pas d'ennemis, pas de communauté de sympathisants aussi ! Je devrais remplacer le cactus par une guirlande de roses en papier parfumé.
Excédé par leurs cris d'orfraie, je les ai pris au mot et défiés de me trouver un seul billet suspect afin que je puisse le supprimer.
Aucun des scrutateurs n'ont rien trouvé à redire : correction et innocuïté juridiquement et éthiquement totals. Ouf !
Ainsi, envers les pressions "amicales et désinteressées" de ceux qui ne pensent quà ma protection, je garderai mes cactus. Le moment n'est pas venu d'orner le fronton de jolies roses en papier et ... sans épines.
J'aimerais avoir vos réactions et votre sentiment.
Votre
Monsignor Bruno Lussato, Rabbi cabaliste, membre de l'Opus Dei, membre de la CIA, du KGB et du Mossad réunis, et à présent reconverti comme agent d'influence des oligarques. . .
P.S. Heureux dénouement
Philippe Estivalezes m'a, plus aimable encore qu'à l'accoutumée, téléphoné longuement m'assurant que tout ceci n'est qu'un malentendu du au mode polémique et qu'il préfère la poésie, et que jamais il n'aurait pensé rompre des relations aussi mutuellement enrichissante. Ces bonnes paroles ont été agrémentées par de bonnes nouvelles, notamment un Ring monté entre Gruber, Anselm Kiefer et Baremboïm. Qu'il en soit sincèrement remercié et disons avec Shakespeare : Beaucoup de bruit pour rien! Pour rien? Oui, pour rien.