Bruno Lussato

Fait !

Venant de vous ça me touche, car vous savez que je vous porte en grande estime.

Je trouve ce parcours commun absolument extraordinaire. Nous devons avoir bien des souvenirs, des expériences, des échecs, des déceptions et des espoirs à échanger. Vous savez, c'est moi qui ai enfourché les ailes de l'ingratitude, moi seul, j'ai manqué de discernement C 'eût été vous, quelle différence. Enfin, tout se rattrape peut-être. Merci pour vos bonnes paroles qui éffacent bien des amertumes et tous mes voeux pour cette heureuse nouvelle année que vous méritez plus que quiconque.

Ceci ne vous regarde en rien, sinon, jamais je n'aurais mentionné sur le blog, un homme de qui j'ai toujours admiré le courage, la fidélité et il est vrai, l'envie de se cultiver. Si vous saviez qui j'ai été et qui je suis réellement, interrogez les faits, l'abnégation presque surréaliste que j'ai déployé pour aider cet homme qui est en vous, en qui j'ai cru, jusqu'à votre billet que je me refuse de juger, tant il me semble qu'il provient d'un malentendu aide qu'il a tenu à reconnaître solennellement, et qu'il a tenu à sanctionner en donnant mon nom à son fils. Je pourrais en effet dire un peu vite que moi aussi sais qui il est vraiment cet homme mais j'ai du mal à le croire. Me saurais-je trompé à ce point? Sans le vouloir, hélas, voici peut être une confirmation qui vient au mauvais moment et de la part inattendue. Je me demande si, influençble comme vous l'êtes, vous n'avez pas cédé à un manipulation à votre détriment? Ce ne serai pas la première fois. Mais mon cher Poil à Gratter m'a bien remonté le moral, comme d'habitude et je me garderai de rompre la confidentialité du blog en ce qui vous concerne. Pour en revenir à votre accusation, je crains que vous n'avez rien compris à l'esprit du blog, qui mêle le vrai et le faux, l'imaginaire et le métaphorique, le romanesque et le conjoncturel, et s'il est vrai que j'ai pris des traits de caractère chez des amis, dont vous, d'une manière purement élogieuse; je ne me suis jamais épargné non plus, m'étant qualifié de tous les noms! Sans vouloir rompre l'anonymat, je vous apprendrai que l'homme ingrat dont il s'agit, qui aujourd'hui est devenu puissant et dangereux, est un de mes anciens élèves Philippe G*** du Cnam qui devint ensuite mon ami préféré jusqu'à ce qu'il me rejette pour les mêmes raisons que vous qui sont d'ailleurs parfaitement valables. L'épreuve que je vécus avec ma soeur, fut effrayante. Je fus frappé de la maladie des plaquettes et pendant deux ans je faillis mourir d'hémorragie. C'était en Mai 68. Il me fallait deux gardes du corps sans arrêt car je risquais d'un moment à l'autre de mourir d'hémorraige. (On ne peut pas vivre avec 5000 plaquettes). Je n'avais pas d'argent, et Philippe G, qui était devenu plus que fortuné, me tint - coïncidence dont le destin est fertile, me refusa la moindre aide financière. Ce sont mes étudiants qui faifant la chaîne me tirèrent d'affaire. Le mal dont je souffre aujourd'hui est la conséquence avec les mêmes effets de la même affection. Une fois de plus les événements se rééditent, et se copient. Cela ne signifie pas que vous soyez Philippe G , mais que j'ai emprunté à des souvenirs qui n'ont qu'une ressemblance purement conjecturelle. Vous remarquerez aussi que le personnage que vous vous attribuez à tort, a eu dans le blog une action très positive et que j'ai adopté ses critiques pour me transformer. En ce qui concerne votre fils aussi volontaire et intelligent que vous, , que j'aime tendrement et que je considère comme un petit-fils, vous êtes libre de lui retirer mon prénom ... et moi mon parrainage. Ce sera un beau gâchis, mais puisque c'est ce que vous souhaitez, je vous délie de votre voeu. Je ne reverrai plus le petit Bruno et j'espère que son grand-père lui manquera quelquefois. Sans rancune, et beaucoup de tristesse à un ancien fidèle (je suppose) qui se croyait visé dans un blog mais qui en faits'y est inséré de lui-même. C'est ce que l'on nomme "a fulfilling prophéty"

C'est moi qui suis perdu. Le billet ne s'adresse pas à vous, mais à Cymmerman et je suis désolé qu'il l'ait pris ainsi, car je l'aime bien, et j'apprcie ses qualités, il est tout simplement trop susceptible et un peu violent dans ses réactions. Quant à vous, je ne vous mentionne que pour dire que comme toujours, vous êtes là pour me remonter le moral, qui en a pris un coup!

Il n'y a pas de modérateur sur ce blog. Et quant à la vérité, quelle est la votre? Ce blog est didactique, il manipule des études de cas et se soucie peu des faits. Par ailleurs il est une leçon que vous devez encore apprendre des sémanticiens De même qu'un mot n'est pas une chose, il n'existe pas une Vérité absolue qui reste une vérité. Ceux qui le pensent sont à l'origine de toutes les violences, de toutes les intolérences, de tous les fanatismes religieux. Non, la vérité est très dépendante de son décodage et du contexte. Elle fluctue comme la vie.