Chronique
Scoops
Lazareff avait coutume de dire : un chien qui mort un homme ce n'est pas une nouvelle, un homme qui mord un chien, oui.
Claude Shannon ne disait pas autre chose et reliant le concept d'information à celui d'improbabilité. Veuillez analyser sous ce angle les reactions suivantes à l'attentat du Boulevard Malesherbes, départagez les informations authentiques et gagner une paire de lunettes supplémentaires chez Affreux-Loup.
Réactions
Michèle Alliot-Marie
A. : apparemment c'est quelqu'un du cabinet qui est visé, le colis n'est pas identifié pais il y a des témoignages qui, je l'espère, permettront de l'identifier.
B. Aucun membre du cabinet n'a été visé; il passait par là et a joué de malchance. Le fait que M.Sarkozy ait d'anciens collaborateurs fidèles sur place et que ce soit son cabinet, n'est qu'une simple coïncidence.
C. Ne posez pas de questions, je ne pourrais y répondre. Je ne sais rien.
Ségolène Royal
A. A exprimé son horreur devant l'odieux attentat. Elle a exprimé sa vive émotion et fait part de sa totale solidarité pour les familles et les collègues des victmes qui sont profondément traumatisés.
B. Cet attentat a ceci de particulier : ayant causé mort d'homme, il est odieux, et Madame Royal contrairement aux autres qui l'en "foutent", elle est saisie d'horreur. Sa solidarité est Totale et elle est la seule à penser aux traumatisés.
C. Mme Royal a fait appel à M.Dray : voilà une bonne occasion de faire parler de son attitude compassionnelle. Le fait que des avocats qui s'en mettent plein le poches, et que des riches collègues de Neuilly, aient peur pour leur biens, on s'en fout.
Bertrand De La Noë
A C'est un acte particulièrement condamnable je veux exprimer ma condamnation la plus nette de cet acte criminel.
B. Avant d'éructer des condamnations qui alimentent le réflexe sécuritaire, il faut se garder de stigmatiser des chômeurs exaspéré et truandés par les riches défendus par les avocats de Neuilly. Parler de crime et de condamnation est lancer une chasse aux sorcières dans le style Battista;
Elisabeh Guigou, ancienne ministre socialiste de la Justice
A. Condamne les attentats et souhaite que la Police et le Parquet anti-terroriste retrouvent la trace des auteurs de cet acte intolérable afin qu'ils soient jugé.
B. Approuve les attentats et souhaite que la Police et le Parquet, soutenus par les intellectuels, traînent les pieds, comme d'habitude, le temps que les désespérés qui ont été acculés à cet excès irresponsables, puissent se sauver en Amérique du Sud.
Julien Dray, porte-parole du PS
A. A condamné avec la plus grande fermeté cet acte sauvage, demandant que toute la lumière soit faite sur cet attentat et que ses auteurs soient sanctionnés.
B. A regretté avec la plus grande mollesse cet acte révolutionnaire. Toute la lumière montrera peut être que la sauvagerie est dans les beaux quartiers, et que c'est par là que les sanctions devraient commencer.
.