Sunday, 2 December 2007Le journal du 3 décembre 2007Rétroliens
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Cher Professeur,
Cessez de considerer votre vie comme un echec. Vous nous l'avez appris dans des precedents billets: ce n'est pas par le nombre d'amis qu'on mesure la valeur d'une vie mais par les moments d'elevation qu'on a connu et les choses qu'on a cree. L'eternelle insatisfaction est la marque des grands hommes, vous etes un Grand Homme.
Quand nous voyons, nous autres pauvres lecteurs, ce que vous avez accompli ne serait-ce que sur ce blog nous en avons la chair de poule.
Continuez a nous eclairer tous les jours sur les zones d'ombre qui recouvrent notre quotidien.
Amicalement,
Georges
"Ce film est désolant, terrifiant, désespérant. Par ailleurs il me semble incompréhensible pour qui n'a pas une sensibilité très particulière."*************Dès la première fois où je l'ai vu, vers mes 20 ans (j'en ai 42), j'ai été ravi de voir un film important, qui frappe fort, juste et vrai. Paradoxalement, ce film désespérant pour vous fait partie pour moi des oeuvres familières, qui m'ont rassuré, me permettant de me sentir moins seul (moins fou...?) dans une partie de ma perception de la société. Mais c'est un livre, "le principe de lucifer" d'howard Bloom, qui a définitivement mis fin il y dix ans à mes souffrances existentielles, car confirmant tout ce que j'avais toujours perçu de l'oeuvre de dieu s'il existe, du moins des mécanismes et règles qui régissent l'univers dans lequel je survis, "je" car voyant bien que d'autre ne vivent pas la même chose...Cher Professeur, vous ne devriez pas être si dur envers vous même. Votre sensibilité et votre discernement sont à la pointe de l'évolution humaine, et là haut, on est malheureusement soit assez seul, soit contraint de regarder vers le bas...Se mettre à la portée des autres obligeant tout de même un peu à descendre, et autrui aspirant plutôt comme tout brave animal à dominer plutôt qu'à se sentir dominé, votre situation est assez normale, et vous n'y êtes pas pour grand chose, sauf a vouloir ne pas avoir vos aptitudes et votre sensibilité...Tout ça, c'est la nature, et souvent encore de la nature même dans la culture...MDMVMD
je suis ravi! vous avez lu le principe de Lucifer!
c'est un des ouvrages essentiels qui est un bon point d'entrée de la mémétique, dont je parle si souvent mais je radote un peu.
quoi qu'il en soit je répète, un ouvrage essentiel.
(cf http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9m%C3%A9tique voir en particulier la bibliographie)
La réflexion du professeur sur "virus" m'y fait souvent penser...
le commentaire précédent
"je suis ravi! vous avez lu le principe de Lucifer! c'est un des ouvrages essentiels qui est un bon point d'entrée de la mémétique, dont je parle si souvent mais je radote un peu. quoi qu'il en soit je répète, un ouvrage essentiel. (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9m%C3%A9tique voir en particulier la bibliographie) La réflexion du professeur sur "virus" m'y fait souvent penser..."
était de moi herbe pour Poil à Gratter, il y a eu une bizarrerie quand je l'ai posté, il s'est mal attribué
sinon je réalise en effet après avoir encore relu le commentaire de "poil à gratter" que "le principe de lucifer"a déjà plus de 10 ans (version anglaise). Je l'ai découvert moi un peu plus tard et ne regrette pas cette lecture "fondatrice".
au professeur, oh comme je vous comprend.
Cette sensation que le but n'est pas atteint, qu'on aurait pu faire mieux, différemment et plus encore...
Seulement heureusement qu'en plus de l'égo, il y a l'alter.
Et ainsi nous nous complétons tous et pouvons envisager un certain accomplissement ou achèvement.
Je peux vous confirmer, même si je suis pas toujours en résonance sur tout, que vous êtes un formidable passeur et pédagogue et je me plais a croire que les échanges que vous avez avec d'autres sur ce blog ou ailleurs vous permettent de ressentir cet immense avantage qu'est le lien ou la relation (même ténu, même virtuelle) que nous pouvons entretenir. je le crois et je pense l'avoir perçu que cela a de la valeur pour vous et j'espère que ça vous apporte un peu de "chaleur".
Continuez s'il vous plait à semer les petites graines (même petite comme celle de la moutarde), merci ...
A bientôt
Le lien dont vous parlez, cette sensation de chaleur, c'est la première fois qu'elle m'est donnée, et c'est merveilleux. En ce qui concerne la graine de moutarde, j'ai déjà cité dans le blog cet aphorisme chinois qui nous aide à survivre : plutôt que de lancer des imprécations contre les ténèbres, allume une petite lanterne. Il faut absolument que je relise Howard Bloom. Merci pour tout.
Cher professeur, suite à la lecture du post d'herbe, en relisant mon post ci-dessus du 03/12/2007 à 20:24, je souhaite le préciser. Ce n'est pas à mes angoisses existentielles que le livre d'Howard Bloom a mis fin, mais à une tension qui était due à la distortion entre ma perception de l'univers et ce que me disait d'en penser mon environnement chrétien. Ce livre a plutôt mis fin à mes doutes sur ma santé psychologique. Mais une bonne part de solitude a persisté, par la suite grandement atténuée par la découverte de votre blog et de votre bienveillance perceptible dans nombre de vos réponses.
J'ai immédiatement cru voir en vous un honnête homme, un homme mêlé, au sens de Montaigne (et pour moi, ce n'est pas peu dire...). Je ne vous apprendrais rien en vous disant que les gens comme vous sont rare. Mais surtout, soyez persuadé que pour moi, vous êtes d'abord bon. Je ne sais plus qui a dit que le temps c'est de l'amour. Alors pour moi, le temps que vous consacrez à tirer autrui vers le haut, à tenter de l'amener dans la lumière de la connaissance et de la pensée juste, avec parfois un trait de colère de celui qui dont les exigeances sont bienveillantes, c'est de l'amour. Et vous y avez pratiquement consacré toute votre existence, et continuez encore...
Mon cher Poil à gratter,
je puis vous assurer à vous lire, que votre santé psychologique n'est pas en cause! Pas plus que la mienne d'ailleurs. Quels que soient les déséquilibres qui nous menacent, les obsessions qui nous traversent, les idées étranges qui nous effayent, nos doutes sur notre identité et notre destin, il y a toujours une partie de nous même qui se dissocie du reste et c'est l'aspiration au travail et à la culture qui nous sauve des délires fantasmatiques et de la stérilité rationnelle.
En peu de temps j'ai appris à transformer le désespoir d'avoi manqué ma vie, en espoir de m'améliorer. Car si bienveillance il y a et même bien plus croyez-le, il reste que vous vous trompez sur moi. Je n'ai pas consacré toute mon existence à donner de l'amour, ce n'est que depuis deux ans que je commence à effectuer cette prise de conscience. Non, mon existence - si l'on excepte tout ce que j'ai pu apporter de savoir à mes étudiants, par pulsion plus que par amour, a été d'une effroyable aridité, comme le personnage des Fraises Sauvages. Vous n'imaginez pas combien on se repent lorsqu'on laisse passer l'occasion de venir en aide à un personne dans le malheur et qui vous implore. On est pris devant un sentiment d'irreversibilité, le désir impossible de faire marche arrière dans le temps. J'essaie de réparer, mais mon temps m'est si compté ! N'hesitez jamais, ni vous ni vos camarades à solliciter quelque appui, quelque conseil que ce soit. que je puisse vous apporter. J'ai gardé encore quelques petits talents éventuellement uriles.
*Mais à présent je veux vous faire un cadeau. Vous trouverez dans ma photo d'anniversaire,celle de Madame de Bournet, qui est la personne que j'admire le plus au monde. Elle est plus agée que moi et en remontre à une dizaine de battants.
Tout à l'heure on est restés deux bonnes heures au téléphone. Elle vient de subir un terrible malheur dans sa famille, et quant à moi vous avouerez que se sentir moineau déplumé n'est pas très gratifiant. On a alors évoqué toutes nos péripéties, nos déceptions, notre desarroi devant ce monde indéchiffrable, habité par des êtres qui nous sont encore plus incompréhensibles. Et puis la baudruche a éclaté. On a vu le côté comique des choses, que je n'ose pas mentionner ici pour ne pas offenser ceux dont il est question dans ce blog : puissants, courtisés, raisonnables, et si ridicules ! Nous avons éclaté de rire. On a ri sans discontinuer pendant ces deux heures, en nous tenant les côtes. Il faut dire que Molière n'était pas loin qui nous a infusé l'esprit de l'ironie. Qu'avons-nous ri ! Du coup, nos misères ont disparu. Relisez le Nom de la Rose de Umberto Eco, son message ultime est que contre les légions du mal et de l'intolérance, notre seule défense c'est le rire. Riez donc mon cher Poil à Gratter et ne nous prenons pas au sérieux!
Du fond du coeur, MERCI.
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à propos Sun 05/06/2011 à 13:23
Intéressant tout ça! Je vois l
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Mais j'ai ju
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à propos Thu 12/05/2011 à 22:20
Voici un commentaire sur ce si
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à propos Wed 09/03/2011 à 15:31
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Vous êtes cordiale
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à propos Wed 02/03/2011 à 21:10
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à propos Sat 18/12/2010 à 11:47
Il est vrai que le style préci
eux et emberlificoté de Guy Sa
cre peu agacer. Ce monsieur a
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à propos Sat 13/11/2010 à 07:15
Management et physique quantiq
ue
Consultant en entreprise e
t intervenant sur des probléma
tiques d'innovation, j'a [...]
à propos Wed 22/09/2010 à 15:45
MARINA ou PIERRE.
Merci de m'
écrire ou de me téléphoner.
A
bientôt.
ELIO
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