Thursday, 29 November 2007Un billet de Julien de B***Rétroliens
Rétrolien spécifique pour ce billet
Pas de rétroliens
Commentaires
Afficher les commentaires en
(Vue non groupée | Vue groupée)
Je connais bien les protagonistes de cette histoire et je suis au regret de signaler que certains éléments indispensables à la bonne compréhension de celle-ci ont été (volontairement ?) omis. Le 10e homme était en fait le PDG de la société qui produisait la bière de cette histoire. Son nom ? Johnny Vacances. Le deal entre notre homme, ses "amis" et le tolier ? Je vous vends une bière de qualité décente, à un prix qui l'est bcp moins, mais je m'engage à participer en proportion de ce que je gagne, afin de permettre que notre cercle d'"amis" continue à boire un breuvage décent, dans un cadre décent, et que tout le monde s'y retrouve (nous nous passerons de commentaire sur ces derniers mots). Le deal a tenu pendant des décennies, permettant au 10e homme de faire fortune. Les autres hommes du cercle ? Leurs salaires stagnèrent mais leur pouvoir d'achat fut sacrément plombé par la hausse constante des prix due aux deals contractés par d'autres Français (avec d'autres M. n°10, comme le PDG de Total, etc.) et dont les hommes de notre histoire tiraient moins de profit. Ils commençèrent à s'appauvrir et se remplirent d'amertume, jusqu'au jour où eut lieu l'incident rapporté dans l'histoire lussatienne du jour. Ce genre de brouilles regrettables arrivent malheureusement souvent dans les endroits où l'alcool coule à flot. Qu'advint-il ensuite ? A cause de la susceptibilité mal placée de M. Vacances (et de sa cupidité, il faut qd même le reconnaître), les autres membres du cercle ne pouvant plus honorer le deal, allèrent boire leurs bières dans un bouge où l'ambiance était bien moins agréable et le breuvage bien moins bon. Leur santé en patit, à tous les niveaux. Le tolier de notre histoire ? L'essentiel de ses clients disparus, il ferma sa brasserie milieu de gamme. Johnny Vacances ? Il partit mettre ses billes en Suisse. Toutefois, sa société perdit peu à peu tous ses contrats avec les toliers milieu de gamme et dû se reconvertir dans la bière de mauvaise qualité, fabriquée par des petites mains en Inde et vendue à tous les bouges des anciens pays riches. La société de M. Vacances rogna dans un premier temps sur ses marges, mais réussit encore à bien vivre pendant quelques temps ; le temps que tous les poivrots - anciens presque pauvres, devenus vrais miséreux - crèvent de maladies diverses, toutes n'étant pas dues, il faut le préciser à l'alcool. Je la trouve mieux, cette histoire, racontée comme cela. Moins orientée, moins dogmatique et distribuant les torts de manière plus raisonnable
Julien,
voici un commentaire qui me semble parfaitement documenté et qui effectivement change le sens de l'histoire.Mais comment juger pour un néophyte? Aussi, vous-serais-je reconnaissant de nous éclairer, mes internautes et moi-même. Quell passionnant exemple de désinformation ! Merci à Meduso pour avoir pris la peine de nous adresser cette réponse. J'attends la contre-réponse.
Moi aussi, je connais les protagonistes et tiens à ajouter un détail qui peut prêter à réflexion. Le fameux soir de l'engueulade, tout le monde était passablement émêché, mais la roulette policière a voulu que ce soit M. n°10 et l'un des quatre premiers qui soient arrêtés par les forces de l'ordre (travaillant sous mandat du Trésor Public) et testés positifs à l'eau de feu. Tous 2 écopèrent d'une forte amende. Du même montant, bien sûr. Vous voyez bien qu'il y a une justice dans ce pays !
Où donc est votre justice? C'est une justice pour les riches. Le montant des amandes soit être modulé selon les revenus du délinquant. Ainsi un ivrogne qui tue un passager doit être exempté d'amendes et de frais d'avocats lorsqu'il n'a pas de quoi les payer. La même somme qui est une faribole pour le riche, doit être décuplée pour permettre d'indemniser l'ivrogne démuni. Cela c'est al justice dans NOTRE beau pays, ou ce l'était si Chevenement, Motchane, Jospin et la dame de l'ordre juste, avaient gagné.
Inutile de vous faire du souci, le Riche Ivrogne n'a eu qu'à passer le bon coup de fil pour que son affaire s'arrange. La force des biens nés ou des parvenus malins, c'est LE RESEAU. Chez les autres (peigne-culs et classe moyenne en voie express de paupérisation), seuls quelques débrouillards ont trouvé un équivalent-ersatz au réseau de l'élite : on appelle ça LA COMMUNAUTE. C'est beaucoup moins efficace cependant au niveau des passe-droits, cela ne concerne qu'un fragment de la population et c'est également très mal vu par certains bien-pensants qui crient au danger de la fragmentation de la cohésion nationale. Si les pauvres se mettent à singer les riches, vous me direz, je peux comprendre que ça agace. En même temps, on peut envisager la création de loges maçonniques dans les caves des cités, histoire de donner le change aux mosquées clandestines.
Justement je me fais du souci. Je ne savais pas que lorsqu'un riche employeur, plumé par son employé, passe au travers de prudhommes et de l'inspection du travail pour avoir gain de cause. Je connais beaucoup de vrais malades, vieux et démunis, mais vivant dans le XVI (la pauvreté dorée) être acculés à la ruine et à la mort, mar de faux malades, censés être pauvres. Ces derniers, en effet, il leur suffit d'un coup de fil, à un copain prud'homme, à un ami juge, pour bénéficier de toutes sortes d'avantages. Par ailleurs, leur métier c'est la connassance des moindres trucs de la legislation sociale pour bien piéger les petits employeurs, ils ne s'en cachent d'ailleurs pas. Et les riches ivrognes ? Non, je ne me fais pas du souci pour eux, leurs biens se trouvent depuis longtemps à l'étranger, à l'abri de la spoliation (que vous ignorez) et de la haine (que vous pratiquez). Je préfererais qu'ils viennent s'énivrer chez nous. MAis comment s'établir dans un pays où l'on pense comme vous?
Simplement en profitant de tout le luxe : hôtels villas, couturiers, Vuitton et Dior. Nous, autochtones; rictus mauvais, nous montrons d'un doigt accusateur ces riches étrangers. Nous, on a grâce à Dieu, Auchan, Gap et les resto du coeur. Je crois ma chère Faustine que vous aimez tant les pauvres que vous vous employez à les multiplier, comme jadis l'église catholique. Allons, allons, relisez l'histoire du communisme, vous verrez que leur glose n'est pas bien différente de la votre, et vous verrez où ça les a menés. Mais on ne peut rien pour un mort, dit Brecht. Est-ce-vrai?
Chez moi de la haine et chez vous de l'indignation légitime face à la destruction du pays par les forces néo-bolchéviques et les hordes d'envahisseurs étrangers aux moeurs civilisées d'un Christianisme humaniste. C'est beau et si simple.
J'ai dû mal vous lire. Il me semblait que ce que vous pensiez de ceux que vous qualifiez d'une manière assez vague de riches, ou de chrétiens humanistes civilisés, était plus proche de la haine rance que de l'amour tolérant. J'ai du me tromper. D'ailleurs j'ai dû mal comprendre ceux que vous appelez des néoblochéviques, vous m'ouvrez les yeux : Il n'ont jamais été animés par la haine, et la guillotine est un outil idéologique inventé on le sait pas les bourgeois pour les discréditer. Au pire on peut dire que si, qui aime bien châtie bien, les imprécations que vous lancez contre le mauvais riche (qui viennent d'ailleurs de l'Evangile) sont donc des preuves tangibles d'amour.
En ce qui concerne l'indignation, je pense que nul n'en a le monopole. Chacun a ses mauvais morts, et ses bons morts, ses vcitimes et ses bourreaux. Le choix marqué immanquablement par des fausses symétries, permet d'indentifier les noeuds sémantiques qui nous gouvernent. Je suis moi-même Force de la Terre et partage donc les indignations de ce pôle, d'autres adhèrent à Swastika (le culte de la force), ou à Matrix (l'Argent-roi) ou comme vous à Médusa (le négatif de Force de la terre). La seule différence entre vous et moi, est que je suis conscient du virus qui me contamine et qui me conduit à proposer des jugements manichéens et à sens unique. C'est la part contaminée de notre cerveau droit à tous. Je ne crois pas en revanche que vous ayez regardé à visage découvert, votre dérive Médusa. Lisez Virus. Cela peut vous aider. Faire des erreurs en connaissance de cause laisse un espoir de s'améliorer, mais être aveugle à ses erreurs, c'est se fermer toute voie de développement. Donc retenez ceci : dans le monde dans lequel nous évoluons, s'indigner en tant qu'Occidental et dépositaire d'une vieille civilisation millénaire aujourd'hui en perte d'identité, n'est ni beau ni simple. On a contre soi tout le politiquement correct. En revanche votre position est majoritaire dans votre milieu, elle est belle, elle est simple, généreuse, progressive, en un mot politiquement correcte. Décidément c'est vous qui avez le monopole du beau et du simple. Félicitations !
Faustine, vous me semblez un assez bon exemple d'une certaine imposture et censure au coeur de la pensée de gauche. J'ai été élevé dans le milieu "gauche molle", mère enseignante, soeur enseignante, père cadre, tous PS, avec pour bible le nouvel OBS, pour dieu Miterrand,etc... J'ai moi même, durant de longues années (je m'en veux encore), parce que d'abord humain et idéaliste, été un bon client manipulé par les démagogues de gauche exploiteurs de bons sentiments. Je suis maintenant écoeuré par leurs pratiques grossières, leurs mains sales qui tirent des ficelles (que je percois très facilement grosses comme de cordes) destinées à transformer en pantins ceux qui ont besoin de croire en l'homme. Pour moi, ils commettent en permanence le sacrilège de tromper en chacun l'enfant qui aspire à la douceur, à la paix, à la lumière. Ils manipulent l'autre par là où il est resté tendre, naïf. A force de chercher à comprendre, de creuser, de vérifier, de recouper, il m'est devenu plus qu'évident que mensonge, tromperie, fourberie, perversité et manipulation, sont d'abord le lot des esprits "de gauche". Leur incapacité à voir le mal en eux-même, à s'accrocher à leur bonne conscience jusqu'à agir en totale contradiction avec ce qu'ils prêchent les rend dangereux et me révolte bien davantage que le pragmatisme d'un apôtre de la loi du plus fort. L'un est fourbe, l'autre intêgre. Lisez donc ci-dessous cette interview que donna Pasolini en 1962, et qui me touche encore aux larmes. Vous y comprendrez peut-être que le bien et le mal ne sont pas toujours où l'on croit.
****************************
Monsieur Pasolini, pourquoi tant de jeunes esprits sont-ils attirés par le danger de l’idéologie fasciste ? Vivant dans une société de jeunes, nous nous posons cette question et nous ne savons pas y répondre. Michele Brucculeri, Daniele Squinzani – Turin.
Je vais vous raconter un cas personnel, un exemple. Vous savez peut-être ou vous imaginerez combien ma vie peut être endeuillée par une série de devoirs inutiles. Répondre à vide à des questions posées à vide. Vivre donc en partie dans le monde de la pseudo-culture, ou comme dit plus explicitement mon amie Elsa Morante, de l’irréalité.
Je dois cela à la partie publique de ma vie. A cette part de moi qui ne m’appartient pas, et qui est devenue comme un masque de Nouveau Théâtre dell’Arte ; un monstre qui doit être ce que le public veut qu’il soit. J’essaie de lutter donquichottesquement contre cette fatalité qui m’enlève à moi-même, qui me transforme en automate de magazine, et qui finit ensuite par se réfléchir sur moi-même, comme une maladie. Mais il semble qu’il n’y ait rien à faire. Le succès est, pour une vie morale et sentimentale, quelque chose d’horrible et c’est tout.
Beaucoup, trop, de journalistes ont fini par représenter, petit à petit, ce monde ennemi qui veut que ses personnages soient comme il le désire. Et, petit à petit, j’ai fini par éprouver envers eux une espèce de rancœur, de ressentiment obscur, de pathologique irritation ; la seule vue d’un kiosque à journaux, à certains moments de la journée, peut me rendre malade.
Bien, ceci est un préambule. J’aurais pu aussi le garder pour moi c’est vrai. Mais comprenez moi.
Muni de cette prévention, de cette aversion sourde et douloureuse, je n’aurais pas voulu me faire interviewer il y a quelques semaines par un magazine très diffusé. J’ai résisté longtemps. Puis j’ai cédé, un peu par faiblesse (je ne suis pas capable de m’obstiner longtemps à refuser une faveur), un peu par ingénuité (j’ai toujours l’illusion que les choses puissent se passer mieux que ce que l’on prévoit par expérience). Et ainsi je me suis fait interviewer par une journaliste : une dame encore jeune, un peu pâle, mais aux traits durs : une typique femme qui vient de Province et qui vit seule, de son travail.
J’en ai eu une bonne impression ; et je ne pouvais pas trahir le respect que j’éprouvais pour elle en lui donnant une interview de manière calculée, froide. J’ai bavardé comme avec une amie. C’était aussi mon premier jour de vacance après le long travail de Mamma Roma : j’étais d’assez bonne humeur. Je suis allé la chercher chez elle, dans un blanc et brûlant appartement du LungoTevere, nous avez roulé festivement sur la route de la Mer, vers Ostia, nous nous sommes baignés, dans cette paix qui est presque un vacarme des jours les plus purs de l’été. Et nous avons bavardé d’un peu de tout : de cinéma, de littérature, de nous. Pour autant que me consentait mon éternelle timidité, j’essayais d’être entièrement sincère avec elle, et je l’étais sans me forcer en réalité. Peut-être parce qu’elle connaissait son métier, comme un bon médecin, un bon avocat, qui savent écouter et te faire dire, presque en silence, ce qu’il est nécessaire que tu dises. Je m’en rendais compte et je le respectais son métier. C’était un titre de mérite pour elle, par rapport à moi.
Elle aussi, du reste, elle me parlait d’elle-même, de ses problèmes : l’histoire de son mariage, l’histoire de son travail : et son fils. Voilà, son fils, un adolescent de quatorze ou quinze ans, né d’un mariage heureux-malheureux, et maintenant seul avec elle : un fils fasciste.
Pourquoi était-il fasciste ? Peut-être par protestation contre elle : l’éternelle polémique des enfants contre les parents, quand les parents, de quelque manière, font l’objet d’une élémentaire et inconsciente condamnation morale. Ou peut-être parce qu’il avait été abandonné à lui-même pendant de nombreux mois, avec une gouvernante indifférente, dans un des beaux-quartiers de la ville, avec des camarades d’école riches et stupides et , pratiquement, tous fascistes. Une série de concomitances. Pour créer ce fait absurde, douloureux : à faire serrer les poings de rage, à nouer la gorge d’exaspération. Elle, la mère, était préoccupée, comme d’un petit drame familial et social. Elle me disait qu’elle était en train de lutter contre son fils, en essayant de ne pas abuser de son pouvoir, de ne pas faire du chantage au nom de son autorité de mère ou de l’expérience. C’était difficile , en somme. Elle l’avait emmené voir All’armi siam fascisti, et elle espérait, non sans quelque bon résultat. Le duce, au moins, était apparu au jeune garçon comme une figure un peu folle et ridicule.
Puis le discours sur son fils tomba, selon la souplesse mondaine des colloques du genre, et nous passâmes à autre chose. Ainsi cette fille au visage nu et dur, disparut, avec la première journée des vacances d’été, de mon existence compliquée.
Quelques semaines plus tard, sortit son papier dans le magazine. C’était tout ce qu’on pouvait écrire de plus blessant à mon égard. Blessant parce qu’écrit non pas par l’habituel imbécile qui me déteste au nom de ses patrons réels ou imaginaires, mais par une personne éduquée, civile, à un bon niveau journalistique. J’étais blessé par le fait de voir renvoyés, par cette personne qui m’était parue respectable, tous les lieux communs que des personnes indignes de tout respect ont accumulés sur moi, pour en faire ce masque de Nouveau Théâtre dell’Arte dont je parlais : « les expériences violentes », « la poésie maudite », l’habileté en affaires, la gratuité de l’usage du dialecte et de l’argot. Jugements de provincial et d’ignorant, que presque par inertie, mon amie d’un jour a répétés avec l’ivresse qui fait un clin d’œil à travers le lieu commun à de sordides complices.
Voilà une opération fasciste : mais fasciste dans le fond, dans les recoins les plus secrets de l’âme. L’Italie est en train de pourrir dans un bien-être qui est égoïsme, stupidité, inculture, commérages, moralisme, coercition, conformisme. Se prêter de quelque manière que ce soit à contribuer à ce pourrissement, voilà maintenant le fascisme. Etre laïques, libéraux, ne signifie rien, quand il manque cette force morale qui réussisse à vaincre la tentation d’être partie prenante d’un monde qui apparemment fonctionne, avec ses lois attirantes et cruelles. Il n’y a pas besoin d’être fort pour affronter le fascisme dans ses formes délirantes et ridicules. Il faut être très forts pour affronter le fascisme comme normalité, comme codification, je dirais allègre, mondaine, socialement élue, du fond brutalement égoïste d’une société.
Au fond le fils est moins fasciste que la mère : ou du moins dans son fascisme il y a quelque chose de noble, dont lui même ne peut pas être certainement conscient : une protestation, une colère. Dans son honnêteté d’adolescent, il comprend que le monde dans lequel il vit est au fond atroce. Et il se jette contre, avec la force du scandale que donne à un jeune garçon son idée du fascisme. Le fascisme de la mère est au contraire abandon moral, complicité avec la manipulation artificielle des idées avec lesquelles le néocapitalisme est en train de former son nouveau pouvoir.
Je confesse que j’ai eu un moment de rage quasi poétique contre cette mère. Et je me suis pris à penser que ce fils fasciste elle se le méritait, c’était juste : c’était une fatalité qui avait un équilibre juste entre donner et recevoir. Et même m’est venue l’impulsion, aussitôt réprimée, car enfin de compte ç’aurait été méchant, d’écrire un épigramme ; un épigramme avec lequel souhaiter à mes ennemis bourgeois des enfants fascistes. Que vous ayez des fils fascistes – voilà la nouvelle malédiction – des fils fascistes, qu’ils vous détruisent avec des idées nées de vos idées, de la haine née de votre haine.
n. 36 a. XVII, 6 settembre 1962
Je tiens à préciser que pour moi, le fascisme qui sévit de nos jours en france et la détruit petit à petit, c'est un certain esprit de gauche, une haine qui se cache derrière le masque des idées simplistes de générosité et de tolérance, mais dont on voit le vrai visage quand il passe à l'acte, faisant alors fit de tout respect d'autrui pour laisser apparaître son fanatisme prêt à toutes les brutalités (le comportement récent de certains étudiants et grêvistes en a été une parfaite illustration).
Merci infiniment pour votre très riche et non conformiste billet et votre émouvante citation de Pasolini le sulfureux. Vous avez pris beaucoup de votre temps, de votre réflexion et de votre énergie pour noter tout cela, et ceal montre la considération que vous avez pour le blog et les internautes sérieux qui lui rendent visite. Tous ces nombreux commentaires vaudraient bien un billet et une note de synthèse !
Bonsoir à tous, mois aussi je connais bien cette histoire… Comme toute belle parabole, elle se retrouve en tous temps et en tous lieux. Monsieur de B, qui a visiblement tenu à garder son nom sous couvert d'anonymat, et ce afin de ne pas être taxé de manichéisme, a visiblement raté son effet. Quelque soit le domaine dans lequel il exerce sont activité le 10° a toutes les raisons qu'il veut pour aller boire, conduire, acheter, employer, dépenser à l'étranger : 1) il en a mare de payer pour ces assistés que sont 1 2 puis 3 et 4 et a terme, 2) il en a mare de cette égalité pour tous mais surtout pour certain, et 3) il en a mare que tous le monde crache sur une valeur qu'il met au dessus de tout. Mais je dois être force de la terre, je dois probablement faire partie d'une loge maçonnique (qui soit dit en passant compte plus de membres parmi la middle class que parmi la upper class - trivial). Il est évident, si nous poussons le raisonnement un peu plus loin que ce salop de riche qui exploite les gentils pour produire une bière qui sera bue par ses amis mérite le pilloris – il évident que la fermeture ce ça société aux produits meurtriers est un bénéfice pour la société et ce, pour tous les employés qui passeront du statut de gentil exploités à celui de d’ivrogne clochard n’ayant pas le premier sous pour se payer cet indigne breuvage leurs permettant d’oublier ce salop de riche. Soyons un peu sérieux, je n'ai pas la chance, ou le mérite d'ailleurs, d'appartenir à la classe des gens qui sont à l'abris du besoin, en revanche je mesure ce que leurs capitaux me procurent : du travail. Si cette valeur est rétrograde à vos yeux, si elle est trop simple, si elle ne constitue pas un indice essentiel quant à la santé d'un pays, alors dans ce cas nous n'avons définitivement pas le même référentiel et probablement pas les mêmes valeurs... C'EST LA LUTTE FINALE !! L'INTERNAIONALE !! (à chanter le poing levé et l'haleine refoulant le pastis) . Merci à Monsieur de B. qui relance un débat tel que je les aime, plein d'amertume et de lutte des classes, merci à la guerre asymétrique ; attention Professeur le niveau de ce blog me semble en légère dérive, vous êtes politiquement incorrects.
Mais mon cher Alexandre, les cactus qui servent de chapeau au blog le montrent : nous sommes politiquement incorrects au point de friser le politiquement correct quand il devient franchement inacceptable !
Il est non moins certain que vous êtes un pur produit de force de la terre (variante non humaniste) mais je n'ai pas compris à qui vous vous adressez, à Vincent, à Faustine;;;?
Cette histoire, je dois être le seul à l'avoir ignorée, et j'avoue que je ne suis pas assez intelligent pour en comprendre les finesses. Je m'embrouille avec tous ces buveurs et ces quotas, et je préfère redevenir ce moineau déplumé qui hume les derniers arômes de l'automne.
Si d'aventure un autre internaute se pointerait avec une nouvelle interprétation, il ne me resterait plus que de pondre un billet spécial du type "Rashomon". En tous cas ça intéresse bien des gens plus savants que moi.
Le vieux maître au corps de moineau.
Cher Maître, je cherchais à illustrer par l'absurde certains propos régulièrement rencontrés par vos détracteurs. Je leurs reconnais en tous cas le courage de ne pas céder à la colère et à continuer de communiquer, ce qui indique chez eux une intelligence très au dessus de la moyenne. Si votre blog peut servir à déceler les mensonge que l'on se conte, il est déjà d'utilité publique. A bientôt.
Tous, sauf Popol ont en effet continué à communiquer, et quel que soit ce que je pense de leur engagement -souvent différent du mien - il a toujours été empreint d'une qualité à laquelle aspire ce blog, où la colère n'a pas de place, mais l'indignation, bien au contraire. Et chacun exprime légitimement la sienne. Nul ne pourra regretter que je ne prends pas leurs commentaires au sérieux, ni que j'y consacre tout le temps nécessaire. C'est de ma part une marque de considération pour leur personnalité et de respect pour leurs idées. Ils le sentent je crois, et c'est pourquoi le filet d'eau vive continue de jaillir entre nous.
Je trouve ceci très juste.
Je crois qu'il y a compétition Darwinienne des idées ( exprimée par la mémétique : voir http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9m%C3%A9tique).
J'ai toujours trouvé que le concept de mème est très proche du concept de virus sémantique. (il faudra qu'un jour vous puissiez me confirmer si vous avez le même avis professeur). il partage au moins un point commun: la viralité.
En tout cas je trouve très sain que dans ce blog il puisse y avoir confrontation d'idées et qu'on puisse ainsi réaliser quel peut être l'influence que certains mèmes (ou nœud sémantique) peut avoir sur nous.
Je trouve l'histoire de poil à gratter particulièrement instructive de certains mécanismes, mais ma conclusion (toute personnelle ) est que ces mécanismes ne sont pas exclusifs à un noeud sémantique (pas propre à la gauche). Ils peuvent être reconnus dans des idéologies autres ou opposées. Moi je l'ai particulièrement reconnu à l'œuvre dans la religion qui pratique souvent le contraire de ce qu'elle prêche (on y reconnait souvent l'histoire de la paille et de la poutre ...).
Désolé d'avoir laissé passer des coquilles évidentes, l'idée générale étant bien traduite, ce n'est pas trop gênant.
j'essaierai de faire mieux la prochaine fois....
Voila l'intérêt de ce blog, éviter la pensée unique et commencer un dialogue avec respect, humour mais un message de fond et non pas des discours creux, flatteurs ou haineux.
Faustine aurait mieux été avisé de prendre comme pseudo (si c'en est un) Justine.
«Partout où les hommes sont égaux, le bonheur n'existera jamais.»
[ Marquis de Sade ]
Je voudrais revenir sur le premier billet de Faustine. Les amendes sont faites pour punir, mais également dissuader le contrevenant. Sont-ce 300 euros d'amende aussi dissuasifs pour un smicard que pour un riche rentier ? Merci par avance, sans m'insulter et me coller une étiquette, de m'expliquer ce que ma question comporte d'attitude haineuse envers les riches ou d'héritage médusien.
Je ne vois pas où il y aurait matière à insulte dans un constat de bons sens et que nul ne pourrait mettre en cause. Je vous raconterai à ce propos l'histoire du Président de la Westinghouse. C'était au lendemain de la guerre, aux Etats-Unis. La Compagnie était rigoureusement centralisée de manière hiérarchique et le Président était donc responsable de tous les manquements juridiques, de tous les malheurs de la Compagnie. Un matin un livreur de la Compagnie un peu éméché, oeuvrant dans une minuscule unité perdue de l'Iowa, renversa un cycliste qui lui demanda d'énormes dommages intérêts. Qui devait payer? Le Président conformément à la règle : le pouvoir se délègue, la responsabilité point. Tous responsables et non coupables. (Le boss ignorait jusqu'à l'existence de cette cellule de livraison). Il fut donc lourdement imposé, mais cette somme ne pouvait avoir le même effet dissusasif que si elle s'appliquait, disons, à un particulier lambda. On décida donc d'avoir recours à des punitions, égalitaires, donc la prison. Le président défaillant dut passer quelques jours sur la paille.
Il est inutile de vous expliquer que nul ne voulait assumer la charge de chef suprême. On inventa alors la décentralisation, qui donnait tout pouvoir aux chefs du terrain seuls responsables. Mais ils refusèrent le moindre pouvoir juridique. On aboutit alors au principe de précaution destiné à protéger des responsables non coupables, et qui entraîna outre une paralysie générale, l'enrichissement des avocats et des associations de clients, et l'arrêt de toute innovation.
Le "riche rentier" est un terme qui appartient à Labiche et à Feydeau. Il y a longtemps que dans ce pays on ne peut plus vivre de ses rentes, sinon dans les contes du temps de Zola. Vous retardez. Voez ce que sont devenus les riches appartement bourgeois d'anatan : des bureaux !
Remplacez riche rentier, par fonctionnaire protégé, par spéculateur international, par affairiste politique, par membre d'un réseau de connivences. Je puis vous garantir que je ne connais pas de retraité pour qui une amende ne vaut rien. Et que bien des smicards sans moyens (les débiteurs malheureux) ne payent simplement pas. En revanche, que dire de ces émirs, et de ces nababs, qui jettent du champagne par les toilettes pour s'amuser? Il faut donc relativiser vos propos ù où il y a égalité devant la loi ou il n'y en a pas et il faut le dire.
Il est évident comme je l'ai écrit, que vos propos traitent d'un question très importante, et judicieuse, celle de la dissuasion et qu'elle mérite un débat de fond. En revanche votre attitude n'est pas correcte, elle est défensive, puisque vous m'attribuez l'intention péalable de vous insulter, et de vous coller une étiquette. L'étiquette, médusa, c'est vous qui vous l'attribuez ! Je le répète, c'est m'insulter que de l'attribuer une attitude aussi drastique et aussi fanatique ! Faites-moi un peu plus confiance ou accordez-moi le bénéfice du doute.
|
Recherche rapideCatégories
Légende des articles*** Amateurs avertis *** Politiquement incorrect *** Texte non publié *** Apocalypsis cum figuris Mots clésmusique maisons nazisme intuition yin et yang education anselm kiefer swastika Turquie écriture sens prophétie luxe Pol Pot pollution serendipity bulle boursière mediavilla marina fédier énergie génie eglise d'acier terrorisme popper barbarie katchen mise en scène bien et mal joel de rosnay Riches necromonte conscient philaos déchéance amour mode d'emploi octopus économie d'échelle authenticité snobisme tristan et isolde eurabia sémantique oligarques médias famulus réduction du paquet d'ondes de précognition spectre piano Autel droit à la paresse génocides désinformation musicale immigration machiavel sheldrake décentralisation annette messager communisme berlioz syndrome de Stockholm antérograde initiation à l'art zodiaque Boulez minotaure géopolitique justice Marianne apprentissage lars hall vidéo bulle immobilière qualité Niels Bohr bobos centralisation information astrologie mondialisation Chéreau talisman islamisme Nicolas Sarkozy Prodi critères de valeur contre-culture astrologie humaniste culture de masse captation domination jung nostalgie déferlement grève femme la flute de jade poésie chinoise imposture informatique Viola michelangeli mensonge Alexandre autocensure sonate déclin diamant vertueux initiation zoubov islam hayakawa être essentiel yang globalisation argent Clara kadhafi politiquement correct atoll torture écologie djihad bureaucratie moi existentiel management calligraphie pouvoir Lars yin isd noeuds sémantiques cinéma parapsychologie bill viola inculture mahler hilarion piège eau vive catastrophe apocalypse siegfried dissymétrie brahms technologie Gergiev lasse analyse syndrome de stockholm beethoven forme sonate dutilleux ring statistiques deshumanisation kevin bronstein informatique dyan l'entretien admin soumission physique quantique wagner art contemporain virus Force de la Terre russie Matrix culture mozart poutine interprétation entretien Medusa désinformation sarkozy
LiensTextes récents
Commentaires
à propos Sun 05/06/2011 à 13:23
Intéressant tout ça! Je vois l
e morceau d'une toute autre fa
çon maintenant.
Mais j'ai ju
ste une question:
Comm [...]
à propos Thu 12/05/2011 à 22:20
Voici un commentaire sur ce si
te, qui va dans le même sens q
ue cet article :
http://www.m
ilec.com/pres/conseils.h [...]
à propos Wed 09/03/2011 à 15:31
Bonjour,
Vous êtes cordiale
ment invité à visiter mon blog
.
Description : Mon
Blog(fermaton.over-blog. [...]
à propos Wed 02/03/2011 à 21:10
Bonjour,
Vous êtes cordiale
ment invité à visiter mon blog
.
Description : Mon
Blog(fermaton.over-blog. [...]
à propos Sat 18/12/2010 à 11:47
Il est vrai que le style préci
eux et emberlificoté de Guy Sa
cre peu agacer. Ce monsieur a
un côté "je sais tout" a [...]
à propos Sat 13/11/2010 à 07:15
Management et physique quantiq
ue
Consultant en entreprise e
t intervenant sur des probléma
tiques d'innovation, j'a [...]
à propos Wed 22/09/2010 à 15:45
MARINA ou PIERRE.
Merci de m'
écrire ou de me téléphoner.
A
bientôt.
ELIO
Administration du blog |