Bruno Lussato

Nous rappelons ci-dessous la signification des principaux noeuds sémantiques extraite de Virus.

Force de la Terre. Sous sa forme humaniste, elle a inspiré les âges d'or culturels : La Florence des Medicis, ou Versailles au XVIIIe siècle. On la retrouve dans la Chine des Songs, le Japon des Périodes Momoyama et Edo; la culture des Arts Premiers. Elle est fondée sur les traditions, le respect des ancêtres, l'ordre et l'accord avec la nature. Le travail, la famille, le clan et la patrie, l'honneur, la décence, l'inégalité acceptée des conditions, une séparation nette des sexes, avec une domination souvent apparente de l'homme, le sens du commerce, la recherche de l'hédonisme, le respect des artistes et des savants,sont autant d'ingrédients du noeud sémantique humaniste. Depuis le XIXe siècle, avec l'avènement d'une bourgeoisie étriquée, Force de la Terre se dégrade et répudie les valeurs transcendantes, culturelles d'avant-garde et intellectuelles pour se concentrer sur l'utile et l'agréable. Elle réside dans les classes moyennes et laborieuses, les artisans, les petits entrepreneurs, ce que l'on nomme "la majorité silencieuse".

Medusa. Nait en réaction violente contre les excès de Force de la Terre, et étend dans sa contestation la forme humaniste. Elle prend le contrepied des valeurs bourgeoise traditionnelles, et tend à donner une vision pessimiste du monde, appelant à la révolution. Medusa a trouvé ses sources, chez les intellectuels aigris et révoltés par l'indifférence de la bourgoisie pour l'avant-garde (surtout en France) et ont été manipulés par l'Union Soviétique qui s'en servait pour affaiblir les valeurs humanistes, religieuses et nationalistes occidentales afin d'instaurer l'idéologie communiste (diamant vertueux). La bourgeoisie étant colonialiste et judéo-chrétienne, Médusa est tiers-mondiste et fanatiquement laïque, tout en tolérant des religions non chrétiennes (bouddhisme, islam). Elle sature les milieux intellectuels d'avant-garde, influence journalistes et enseignants, et sert d'alibi aux riches dans le vent (la gauche-caviar). Medusa impose le culturellement et le politiquement correct.

Matrix. Si Medusa est né en réaction de Force de la Terre dégradée, Matrix en est le prolongement et porte au paroxisme le couple "utile-agréable". L'utile devient la recherche du profit à court terme, et envahit le monde (mondialisation, économies d'échelle, synergie, globalisation), l'agréable, ainsi mondialisé et marchandisé, devient la consommation de masse et la distraction banalisée. Matrix creuse la bipolarisation entre très riches et très pauvres et pour ses partisans, l'argent n'a pas d'odeur. Matrix par ses excès justifie les outrances de Medusa.

Djihad apparaît comme l'antithèse à la fois de Matrix et de Medusa. Il prône la stricte observance religieuse et bien qu'aujourd'hui, il réside presque exclusivement dans le monde musulman, au moyen âge, il était catholique. En effet Djihad est Yang, machiste, et prompt à fustiger, voire à soumettre et à massacrer les hérétiques. Cela s'applique aux fanatismes religieux de tout ordre. Objectivement, Djihad est l'allié de Medusa, en tant que le plus sûr destructeur des valeurs traditionnelles et religieuses de Force de la Terre.

Syndrome de Stockholm antérograde. Medusa, contrairement aux autres noyaux sémantique, combat ses alliés et favorise ses adversaires. Ses adeptes, n'attendent pas d'être kidnappés pour défendre leurs ravisseurs contre les forces de l'ordre (Syndrome de Stockholm classique), il se mettent artificiellement, et virtuellement dans la mentalité des victimes, afin de justifier leur ralliement aux bourreaux. (Si Djihad hurle: mieux vaut morts que rouges, et Force de la Terre : ni rouges, ni morts, Medusa glapit : mieux vaut rouges que morts, même en l'absence de toute menace. Voir à ce sujet, l'affaire de l'Opéra de Mozart déprogrammé par crainte de represailles fantasmatiques de Djihad).

Libération. Rebonds. Symétrie, asymétrie, fausses fenêtres. Schmuel Trigano, président de l’Observatoire du monde juif, accusait les médias arabes de réactiver le mythe antisémite du « juif tueur d’enfants » et les médias occidentaux de gober passivement ce type de représentation.

Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme : « Schmuel Trigano use du vieux procédé selon lequel toute information est nécessairement mensongère lorsqu’elle va à l’encontre d’une des thèses en présence ». Trigano nous dit qu’on l’on ignore les corps des Irakiens martyrisés par les arabes. Il ne se souvient pas des images insupportables des corps déchiquetés d’enfant israéliens… Ces images ont-elle pour but de renforcer l’imagerie traditionnelle de la cruauté des arabes ? Trigano conduit à justifier l’intolérable ; puisque si la vérité est relative, l’horreur est aussi relative. C’est en dehors de toute éthique, faire de l’insupportable une valeur morale. « Est-il donc possible de dire que bombarder des populations civiles volontairement… est un crime de guerre, sans être taxé d’antisémitisme ? » « … peut-être consentira-t-il à admettre qu’avant de se préoccuper des intentions de la main qui prend la photo d’un cadavre de l’enfant que l’on y voit, est d’abord celui d’un enfant dépourvu de nationalité (sic) ».

Israël a bombardé des écoles où s’étaient massés des missiles ennemis. Se servant des enfants comme de boucliers, les terroristes du Hezbollah, partisans de la « solution finale » ne méritent pas une mention dans le réquisitoire de Tubiana. Par ailleurs, lors des bombardements du Havre, et des principales villes d’Allemagne, les alliés ont tué des dizaines de milliers d’enfants, sans que cela ne soit qualifié de crimes de guerre. Alors où est l’asymétrie ?

Bruno Stevens, photojournaliste belge indépendant. « Votre macabre comptabilité des victimes (Quarante-trois écolières tuées, soixante autres blessées. Pas seize enfants sur vingt-huit morts, comme à Cana) est abjecte. Une seule victime innocente d’un conflit est intolérable, insupportable, et surtout en aucune manière justifiable, par aucune cause, quelle qu’elle soit. « Il n’y a rien d’antisémite dans le fait de montrer qu’Israël par sa politique et son armée, tue des milliers d’enfants et civils innocents ; bien entendu les attentats terroristes tuent et blessent de nombreux civils israéliens, personne ne le nie, personne ne le cache…

On a l’impression dans cet article que le but de la politique israélienne a pour but (et non pour effet) de tuer des enfants et qu’Israël est assimilable aux terroristes dont le but est la solution finale, comprenant le massacre des enfants juifs. Par ailleurs la déclaration qu’aucune cause ne saurait justifier la mort d’une seule victime innocente, reviendrait à condamner toutes les luttes armées, toutes les guerres sans exception, y compris les actes de résistance et la guerre contre les nazis.
Marianne, 9-15 septembre 2006. Le chercheur Mathieu Guidère traduit et présente les biographies des « martyrs » les plus dangereux d’Irak, signées par Al-Qaida… Désinformation par allusion, au profit de Djihad.
… « en dépit de son travail saisissant, Mathieu Guidère a omis un élément capital : les raisons profondes qui ont transformé la Mésopotamie en terre de Jihad. On laisse sous-entendre que le vrai coupable c’est Georges Bush jr..

Ce n’est pas faux, mais autant dire dans un commentaire des écrits de Hitler et de Rosenberg, que les raisons profondes qui ont transformé l’Allemagne en pays nazi, ont été le traité de Versailles et la faiblesse des alliés.

Medusa s’attaque aux dictionnaires. Le petit Robert et le colonialisme. Le Figaro, 6 et 8 août 2006. Le carnet de Gérard Gachet. Novlangue.

La désinformation en faveur de medusa. Culpabilisation et colonisation.Le Conseil représentatif des associations noires, et le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) demandent respectivement le retrait des 170 000 exemplaires de l’édition 2007 du petit Robert mis en rayon dans les librairies et son boycott s’il n’était pas retiré. Objet : la définition du colonialisme : « Colonisation : Mise en valeur, exploitation des pays devenus colonies ». « Coloniser un pays pour le mettre en valeur » d’après Patrick Lozès, président du Cran. Commentaires : « il n’est pas possible que l’on continue à instiller que la colonisation a pu avoir un effet positif. » Mais cette définition, qui perdure depuis des années, porte une mention « … dans l’intérêt du pays colonisateur ». Elle est supprimée par Lozès, et par Mouloud Aounit, secrétaire Gal du Mrap qui y voit « une nouvelle tentative de glorification du colonialisme ».

L'information factuelle
Jean Sevilla, Historiquement correct. « Aux états africains et à Madagascar, la France lègue un personnel administratif qu’elle a formé, et des infrastructures considérables : 2000 dispensaires, 600 maternités, 40 hôpitaux ; 18 000 km de voies ferrées, etc… » Et en Afrique du Nord et en Asie, les chiffres sont comparables.

La réfutation Force de la terre.

Jacques Marseille : Empire colonial et capitalisme français, 1984) : la colonisation a davantage coûté à la France qu’elle lui a rapporté. Il en résulte que si l’expression « mise en valeur » est irréfutable, celle « dans l’intérêt du pays colonisateur » l’est moins. Il suffit de voir ce que sont devenues les anciennes colonies, non seulement au plan de la prospérité, mais aussi de la démocratie et des droits de l’homme.

L’affaire du petit Robert. La Novlangue
8 septembre 2006. Le carnet de Gérard Gachet.
Le Cran (Conseil représentatif des associations noires) et le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples) attaquent le Petit Robert.
Mouloud Aounit, secrétaire Gal du Mrap le condamnent comme une nouvelle tentative de glorification du colonialisme ». Patrick Lozès, président du Cran accuse « Dans l’édition 2007, quand vous ouvrez le dictionnaire au mot colonisation, vous avez « Coloniser un pays pour le mettre en valeur » Il n’est pas possible que l’on continue à instiller que la colonisation a pu avoir un rôle positif ».

La désinformation est patente. Il n’y a pas de mensonge caractérisé, mais des manipulations de données infléchissant l’information dans un sens cohérent attribuable à un nœud (aimant) sémantique.

1. Le texte date d’avant 1996, en se réveillant dix ans plus tard, les plaignants présentent l’évènement comme un information fraîche. En fait ils profitent de la campagne suscitée par la condamnation officielle du colonialisme et des propos qui lui sont favorables.
2. Le mensonge par omission fait partie de l’arsenal de la désinformation. Le Petit Robert précise systématiquement que la mise en valeur et l’exploitation se faisaient dans l’intérêt du pays colonisateur.
Les conséquences : on demande le retrait de l’ouvrage des librairies.
Les faits : La France a légué aux ex-colonies africaines 2000 dispensaires, 600 maternités, 40 hôpitaux ; 18 000 kilomètres de voies ferrées, 215 000 de pistes principales, 50 000 de routes bitumées, 63 ports, 196 aérodromes, 16 000 écoles primaires, 350 càllèges et lycées, à quoi il faut ajouter des chiffres comparables pour l’Afrique du Nord et l’Asie. (Jean Sévillia, Perrin 2006). Jacques Marseille a démontré que la colonisation a plus coûté à la France qu’elle ne lui a rapporté. (Empire colonial et capitalisme français. Albin Michel 1984). Tout compte fait, remarque Gérard Gachet, c’est peut-être la formule « dans l’intérêt du pays colonisateur » qui est la plus contestable.

Cf. Le Figaro du 6/09/06. Lozès a reconnu qu’il cherchait un symbole fort pour installer dans le débat public les revendications du Cran. Culpabilisation et colonialisme. Medusa.
La définition du colonialisme pour être fidèle aux faits, devrait spécifier que la colonisation étant menée pour servir les colonisateurs, dans de nombreux cas, elle leur a coûté plus que rapporter (cf. la colonisation italienne en Libye) et qu’elle a laissé le plus souvent aux colonisés, un patrimoine technique et immobilier considérable, sans commune mesure avec ce qui se serait édifié en son absence. Le fait qu’une telle définition serait pire qu’inacceptable, elle serait « impensable » pour Octopus, et pour la quasi-totalité des élites et des populations mondiales, y compris traditionnelles montre le statut de trou noir auquel peut prétendre le tiers-mondisme médusa.



Philippe Raynaud. L’Extrême Gauche plurielle, entre démocratie radicale et révolution. Ed. Autrement. Poids de Médusa sur le débat politique français.
Les mouvances : trotskisme, altermondialisme, défenseurs des minorités etc. Les enjeux : mondialisation, question coloniale, rapport à l’héritage communiste ; Israël. L’auteur croit, d'après Eric Aeschimann, que les idées possèdent leur propre force de mouvement et qu’il est préférable d’aller y voir de plus près. Aynaud croit voir dans le gauchisme une oscillation permanente entre deux attentes contradictoires : un pôle démocratique et anti-étatique, (droits de l’homme, juridisme, défense des minorités, dénonciation de la nation française), un pôle révolutionnaire (cotre le capitalisme, le jeu politique, prônant la désobéissance et le recours à la violence. 4 auteurs majeurs analysés : Daniel Bensaïd (membre de la LCR), Toni Negri (Mvt. Autonome italien), Akain Badiou, (maoïste) et Etienne Balibar (défense des sans papiers). 
L’Extrême Gauche plurielle, entre démocratie radicale et révolution. Philippe Raynaud. Editions Autrement, 2006. Le noyau viral et ses mutations. Poids de Médusa sur le débat politique français.Les mouvances du gauchisme : trotskisme, altermondialisme, défenseurs des minorités etc. 4 thèmes : mondialisation, question coloniale, rapport à l’héritage communiste (diamant vertueux), Israël. L’auteur croit que les idées ont leur propre force de mouvement et qu’il convient qu’aller y voir de plus près. Oscillation entre deux attentes contradictoires : un pôle démocratique, antiétatique (juridisme, défense des minorités, dénonciation de la nation française) donc entropique, un pôle révolutionnaire anti capitaliste mondialiste, prônant la désobéissance, et le recours à la violence. Il n’y a pas de contradiction. Selon les cas on invoquera le droit ou la force, les cibles sont les mêmes.
Dans la dramaturgie de gauche, Israël ne respecte pas les droits de l’homme (sensibilité hyperdémocratique) et est le poste avancé de l’impérialisme américain (diamant vertueux). Les antigauchistes attribuent à l’antisémitisme la position antisioniste. Les auteurs médusa : Daniel Bensaïd,(LCR) Toni Negri, Alain Badiou, maoïste, Etienne Balibar (combats pour les sans papiers). Mais Medusa serait l’un des derniers espaces intellectuels où l’on continue de chercher, d’où sa séduction.
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17 mai 2006. Bully-les-Mines (pas de Calais). Viol et photos avec téléphone portable. Dérives de la culture des banlieues. Permissivité. Une jeune fille de 17 ans violée inconsciente, par plusieurs jeunes adultes. Du bon usage de la technologie.

Les Kamikazes irakiens racontés aux enfants du Jihad. Le chercheur Mathieu Guidère traduit et présente les biographies des « martyrs » les plus dangereux d’Irak, signées par Al-Qaida …
MARIANNE 9sept 2006. Désinformation sur la propagande extrémiste.

« Abou Omayr a foncé avec sa voiture contre le portail principal et a fait tomber les miradors dans un bain de sang impur ». « C’est une histoire de fous. Mais de fous éloquents, de meurtriers structurés, d’hystérie bien encadrée : celle qui fait pleuvoir le sang sur l’Irak. … Pour figurer au tableau d’honneur, les « héros » doivent avoir tué au moins 30 ennemis en se faisant exploser. … Nous sommes au cœur de la propagande d’Al-Qaida. … Pourtant, en dépit de son travail saisissant, Mathieu Guidère a omis un élément capital : les raisons profondes qui ont transformé la Mésopotamie en terre de jihad. »

Décryptage : sous-entendu, les vrais coupables ce sont les partisans de Bush. Les autres sont des irresponsables. Imaginons des commentaires sur les atrocités nazies bâties sur le même paradigme : « pourtant en dépit de son travail saisissant sur les camps de concentration, Léon Poliakoff, dans « bréviaire de la haine », a omis un élément capital : les raisons profondes qui ont transformé l’Allemagne en terre nazie ». La réponse est : les nazis étaient fous, mais les vrais coupables, c’étaient les français qui ont commis le Traité de Versailles ». Ce qui n’est pas faux d’ailleurs.

Umberto Eco, analyse pour les débats de l’Obs, les changements dans le
monde depuis le 11-Septembre et brandit les armes de la culture. (7 septembre 2006) Intellectuels et Medusa. Politiquement correct en Italie.
"Bush est le seul à ne pas avoir compris qu’on ne combat pas la guérilla par une guerre traditionnelle « dont on est en train d’évaluer les résultats tragiques ou grotesques, selon notre degré de cynisme. » « Je ne crois pas que l’histoire progresse toujours vers le meilleur ". « Ex : les régressions provoquées par le gouvernement Berlusconi.. quand la maison brûle vous ne demandez pas qui sont ceux qui vous aident à éteindre le feu (sous-entendu la gauche radicale et certains éléments douteux) , la priorité est d’éteindre l’incendie. « Prodi est un homme d’état et non un aventurier comme son prédécesseur. Eco déplore que Bush n’ait pas fait appel à des anthropologues connaissant la culture de l’Irak, comme précédemment les Américains avaient demandé à Ruth Benedict une analyse de la culture japonaise. On a ainsi évité des gaffes. C’est par inculture que Napoléon a vendu la Louisiane pour financer la campagne de Russie. Il aurait pu au moins lire les « Lettres d’un fermier américain » de Michel Guillaume Jean de Crèvecoeur. Internet peut nous conduire à une régression culturelle. Si je dois rester deux jours dans une ile déserte , il me suffirait d’emporter un exemplaire du « Nouvel Obs. »

LIBERATION 15/09/2006. Le numéro 2 d’Al-Quaeda appelle les salafistes algériens à viser les intérêts français. Djihad.

Inquiétantes menaces d’Al Zawahiri contre la France. Le GESPS, algérien est considéré comme « l’une des menaces les plus lourdes qui pèsent sur la France » par l’Unité de coordination de la luttes antiterroriste. La France est désignée comme « l’ennemi public N°1 » et des Français d’origine algérienne ou maghrébine »seraient engagés au sein de ce groupe. Al-Zawahiri espère « faire naître la peur dans le cœur des traîtres et des fils de mécréants de France ». On juge que ces paroles peuvent précipiter un passage à l’acte, voie un auto allumage. " L’onction des maîtres à penser peut faciliter l’action violente de fêlés et renforcer la détermination des convaincus. "

.Gérard Chaliand. (Géo). Géopolitique de Djihad.

Les principales victimes sont les pays musulmans. A part Madrid et Londres, aucun attentat n’a été perpétré en Occident depuis 2001. Historiquement, l’une de ses principales nuisances sera d’accentuer encore le retard économique de la majeure partie du monde musulman et de freiner son développement, à une époque où l’Inde et la Chine progressent à grands pas. En Afrique, des zones grises échappent au contrôle des Etats. Nette progression de l’islam radical au Maroc, en Somalies, au Soudan, en Mauritanie. E, Algérie, c’est la guerre civile, ponctuée de massacres. Entre 1992 et 2005 150 000 victimes. L’épicentre : la Turquie, la Syrie, le Yemen ; Israel, l’iran. Le Pakistan et l’Irak. En Irak : les conséquences : la régression des sunnites par rapports aux Chiites. Les américains ont favorisé les chiites et entraîné l’armée composée de chiites, proches de l’Iran.


France-soir 25 Juillet 2006. Culture des Banlieues. Dérives. Effets paradoxaux du politiquement correct.YAMINE, massacré pour une meuf. Rue de Bresse à Bobigny.
Depuis quelques jours Yamine, 19 ans, racontait à qui voulait l’entendre des histoires sur une jeune fille de la cité. Patrick Poirret, procureur de Bobigny : « ces rumeurs auraient fortement vexé l’un des meurtriers » Excédé cet ancien du quartier arabe, avait déjà tabassé un gars du quartier qui parlait de sa meuf.. Excédé, il décide de venger l’honneur de sa compagne. Vendredi vers 21 heures, il convie Yamine à passer lui rendre visite dans les caves de la cité « pour lui mettre un coup de pression ». Le 5 rue de Bresse, Yamine se présente, deux hommes lui sautent dessus, le ceinturent, commencent à le cogner, le traînent dans les sous-sols, où après lui avoir fourré un sac de plastique dans la bouche ; ils lui baissent le pantalon. Le message est clair : jamais tu toucheras à ma meuf. Poirret « ce qui pouvait passer pour une correction a alors tourné à l’acharnement, ,n’ y tenant plus, les deux lascars, hors d’eux, finissent par massacrer leur proie ». Trois personnes en garde à vue, un quatrième suspect activement recherché.

Fausses inférences. Relation entre la culture des jeunes (arabes) des banlieues et celle des gangs noirs, africains des pénitenciers. Machisme et virilité violente. Fixation sur le sexe de celui qu’on veut humilier. Relation aussi entre verlan, rap, et violence. Le journal relaie le langage violent et ainsi le diffuse. Dégradation de la langue va de pair avec dégradation de la civilisation qu’elle exprime, celle de l’histoire de France : aristocratie et force de la terre.
Les données factuelles absentes de l’article
L’affaire se résume à un cas d’espèce, n’ayant aucun point commun avec l’inférence précédente. Yamine est un beur, très gentil, poli, apprécié de tous, beau garçon, costaud et ceinture noire. L’agresseur est un français de souche, ainsi que la fille. Les autres sont des abrutis, faisant clan avec l’agresseur par peur des conséquences et poursuivis pour non assistance de personne en danger. Yamine s’était borné à faire la cour à la fille, qui agacée s’était plainte à son ami, pas mécontente d’être au centre d’une rivalité. Ce dernier, violent et incontrôlable s’est emparé avec ses complices du garçon, qui était un costaud, puis un coup entraînant l’autre, saisi d’une pulsion irrépressible, devant ses copains muets de saisissement, il a massacré en quelques minutes son rival,dont la tête avait été réduite en bouillie. L’agresseur d’une vingtaine d’année avait rompu toute attache avec ses parents et fui la cité de Bobigny, où il avait conservé des copains. D’une cité à l’autre, tout se sait, tout se connaît. En résumé, pas de problème ethnique, bien au contraire, le cas n’a rien en commun avec les tournantes et les viols masculins dans les pénitentiers. Notons que France Soir en rajoute en utilisant (y compris en première de couverture) le verlan.
TOURNANTES RACISTES des Requins Vicieux. Culture des banlieues. Dérives sexuelles et racistes.

Banalisation des « tournantes », viols collectifs sur des adolescentes ou des pré-adolescentes. Paradigme : la jeunesse des acteurs, liens avec l’immigration afro-maghrébine, la haine envers le blanc et l’occident, absence de remords et indifférence à l’égard des victimes. Il s’exerce quelque soit les ethnies, à présent, mais plus que la xenophobie la clef de compréhension est l’origine ethnique, la culture et l’animosité des criminels envers les Blancs. Souvent, la victime a des liens consentants avec un jeune homme, qui ensuite la livre, quelque fois moyennant finance à ses copains. La victime est alors définie comme une « lopsa » (salope) . Liens avec le rap et les viols masculins dans les pénitenciers américains.

« Heureusement que je ne suis pas comme cette chienne qui aime se faire Ken/ qui pleure et s’plains quand j’lui dit qui elle est » (Pit Bacardi, rappeur).

On relèvera la similitude avec le paradigme des pénitenciers américains : le viol a un caractère ethnique, il est dirigé vers les faibles (les blancs ou les filles vulnérables). La fille violée, surtout si elle est physiquement consentante, devient une salope, un objet que l’on troque et qu’on vend. Le viol justifie à posteriori son action.

La victime n’est pas seulement violée. Elle est également torturée et menacée de mort si elle parle. Pis encore, les représailles touchent sa famille, qui doit déménager pour se mettre à l’abri des tortionnaires. Il arrive fréquemment que ces derniers poursuivent leur proie dans son nouveau domicile. Des éléments d’explication font tous appel à l’influence culturelle de l’Islam sur la délinquance sexuelle des jeunes maghrébins. Le cas de la Norvège et du Danemark, montre qu’il s’agit moins d’une ethnie que d’une culture. Les tournantes sont chez les jeunes musulmans, la traduction d’une hostilité envers l’occident et de jeunes maghrébines occidentalisées et stigmatisées comme moins vertueuses parce qu’elles ne portent pas le tchador. Ces stéréotypes sont transmis par les parents à leurs enfants. (cf.Google, Wikipedia)