ISD revue de presse. 2006-11-19 (nous soulignons)
CAPITAL. Août 2006. La France de demain. Médusa vs force de la terre
Les valeurs dont rêvent les jeunes : Avoir un métier intéressant, fonder une famille, être dirigeant d’entreprise, commerçant ou artisan, on apprécie le plus Jamel Debbouze et Zinedine Zidane. Le travail et l’Europe dominent. Le socialisme et le libéralisme sont à égalité. Ce qu’on n’aime pas : être utiles aux autres et avoir beaucoup de temps de libre ; être avocat ou politicien(ne) ; le capitalisme (vs la finance), on fait confiance aux citoyens et aux associations et non aux syndicats, ni à la religion, on est plutôt confiants mais la vie sera plus difficile que pour nos parents, le système scolaire prépare plutôt mal à la vie d’adulte et ce qui va s’améliorer, c’est la technologie, la santé et la sécurité, ce qui va se détériorer, ce sont les retraites et l’environnement, ainsi que l’emploi.
L’exception française est négative : dette publique, appauvrissement (du 8e rang en 1980 au 19e), baisse de compétitivité (30e place (forum économique mondial) ), trous de la sécu et des retraites ; la pression fiscale est passée de 42% à 45% du PIB, contre 37,3% le royaume uni et 35% l’Espagne. Les pays nordiques ont réduit la pression fiscale en taillant dans les dépenses publiques. Le nombre de fonctionnaires a explosé : un million de plus en 20 ans. Le chômage est record, c’est le plus élevé : 8,9% contre 5,3% le R.uni, 4,6% les EU et 4% le Japon. 63% de la population a un travail contre 72% au R.U et 75% au Japon. La paresse : en 25 ans on est passés de 1642 à 1360 heures par an, à égalité avec l’Allemagne, contre 1646 au RU 1812 heures aux USA et 1840 au Japon (13 semaines de plus que la France). La France est record absolu pour le chômage, les personnes au travail, la paresse. Les inventions sont peu nombreuses et les prix Nobel sont raflés par les EU. Nous sommes à égalité avec la Suisse et le Japon. On est à la queue pour les budgets des facs, on dépense 2,5 fois moins pour les jeunes qu’aux EU, par étudiant du supérieur. A la queue pour le nombre de diplômés du supérieur, la Grèce et la Hongrie font mieux que nous. On est distancés par la Corée du sud. Bien entendu les EU sont en tête dans tous ces postes.
Les étudiants se ruent dans les lettes, sciences humaines et économiques, le droit et les sciences politiques et délaissent la médecine et la biologie. Le tissu des PME est écrasé par la frilosité du système bancaire, la fiscalité, et le poids de la bureaucratie. En revanche les grandes firmes qui sont tournées vers l’international se portent très bien et sont pour moitié détenue par l’étranger. Grâce aux allocations familiales, nous faisons 1,9 enfants par couple (2 en Irlande) contre 1,3 en Espagne. La proportion de maghrébins et de blacks n’est évidemment pas déclarée. L’arrivée des immigrants ne compensera plus la dépopulation. On se marie de moins en moins et on divorce de plus en plus. Le système de santé est le N°1 mondial grâce à la bonne couverture des plus défavorisés. L’espérance de vie est la plus élevée avec l’Espagne et après le Japon. L’Islande, les suissesses 79,6 ans contre 77,1 ans aux EU.
Mariés homos de Bègles devant la justice pour escroquerie. .Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier. « falsification et usage de chèques falsifiés », « abus de faiblesse ». Pendant les mois qui ont précédé leur union, le 5 juin 2004 par Noël Mamère, député-maire de Bègles, tout allait bien. Mais dès qu’ils ont accepté d’être les premiers « mariés » gays de France, pour honorer l’évènement, les malandrins se sont servis du chéquier de la vieille dame qui les hébergeait gracieusement en falsifiant sa signature et ont fraudé la Caisse d’allocation familiale. La pauvre femme s’est retrouvée interdite bancaire et ses économies ont été dévalisées par les deux gays. Médusa : liberté sexuelle
Attaque de policiers.
3 policiers agressés à Vitrolles en interpellant des adolescents qui roulaient sans casque. Une dizaine de personnes témoins de l’interpellation vandalisent la voiture de police frappent et mordent les policiers : une semaine d’interruption de travail. L’un des assaillants de 18 ans était déjà interpellé par le passé et libéré. Médusa chaos
Ted Goranson. Figaro 13.sept. ‘( Sirius-Beta Corp). Le business model d’Al-Quaida, impuissance de la guerre classique.
Le terrorisme est la version violente de l’entreprise virtuelle agile, petit groupe qui s’assemble tout seul en organisation juste assez grande pour mettre en œuvre une invention collective. (culture de la confiance).Les modèles militaires conventionnels sont équipés pour décapiter une chose qui dans ce cas précis, n’a pas de tête. Djihad
A l’heure actuelle, la plus grande partie du prix d’un produit finance l’énorme et inefficace organisation qui l’a assemblé. Presque toute la créativité » et la résolution des problèmes se passent dans de petites entreprises et sont « intégrées » plus tard par les grosses compagnies dont l’infrastructure est chère et fragile et qui conservent la plus grande partie des bénéfices. The management of Savagery : étude de la stratégie du djihad. Les actes de l’administration Bush, renforcent la dynamique de l’entreprise virtuelle terroriste : eux et nous, positionne l’autre en ennemi cohésif. * ©Project Syndicate, 2006/ Institute for Human Sciences, 2006
Matrix
Libé 23/09/06
Abdelwahab Meddeb. A propos du discours du pape.
« L’islamisme est la maladie de l’islam, mais les germes sont dans le texte. »
« La question de la violence de l’islam est une vraie question. Les musulmans doivent admettre que c’est un fait, dans le texte comme dans l’histoire telles qu’ils la représentent eux-mêmes, en un mode qui appartient plus à l’hagiographie qu’à la critique. Nous avons à faire à un Prophète qui a été violent, qui a tué et qui a appelé à tuer…. Il y a eu aussi la guerre avec les juifs et le massacre des juifs à Médine, décidé » par le Prophète ? … Le Coran est ambivalent. Le verset 256 de la deuxième sourate dit « point de contrainte en religion ». Mais les versets 5 et surtout 29 de la sourate 9 « le verset de l’épée, commande de combattre tous ceux qui ne croient pas à « la religion vraie ». L’impératif quatilû que l’on traduit par « combattez », utilise une forme verbale dont la racine quatala veut dire « tuer ».
L’interprétation traditionnelle reconnaît cette contradiction et n’a jamais dit que « le verset de l’épée » abolit le « verset de la tolérance ». comme font les intégristes d’aujourd’hui. … Le verset mecquois sur la tolérance émane d’un Prophète de pure spiritualité, qui n’est pas encore dans l’exercice du pouvoir politico-militaire. Il est donc abrogé par celui qui vient après, fait à Médine. …Mais pour le fameux théologien, Mohammed Mahmoud Taha, le Soudanais, dit : l’éternel du Coran, c’est ce qui nous vient de la Mecque, parce qu’il est pur de toute contingence politique.(En outre même dans la guerre sainte, avait une codification très précise où il est question du respect profond des vieillards, des enfants, des femmes, de ne jamais toucher à des moines qui sont des gens de paix ; )
Créé vs incréé. Le verset XIV,39 dit « ce que vous avez entre les mains n’est pas le livre mais seulement une copie, parce que la mère du livre, reste dans les cieux. ». Opposition à Djihad
La bibliothèque de l’Université d’Edimbourg a refusé de donner les droits pour la couverture d’un Coran du XIV siècle qui montre la fondation coranique dans une scène très proche de l’annonciation. Les musulmans actuels n’admettent pas cette image et la censure provient de la crainte de susciter la colère de certains musulmans. « Je trouve insensé que des Européens dans une institution européenne censurent dans le sens de l’obscurantisme islamique ». Dénonciation de la censure occidentale et syndrome de Stockholm antérograde.
« A mes yeux, l’islamisme est un fascisme. Certes Bush a, lui aussi, utilisé ce terme, mais cela ne veut pas dire qu’il est faux. … Il y a vingt ans, jamais je n’aurais imaginé que le monde vivrait une telle régression. (Mahomet le prophète de Voltaire qu’ont essayé d’interdire les frères Ramadan, de Genève, est une personnage de fiction visant à dénoncer le fanatisme quel qu’il soit. Ce vers « Le glaive et l’Alcoran dans mes sanglantes mains imposeraient silence au reste des humains » est le programme de l’intégrisme ben-ladenien. Opposition à Djihad.
Le Figaro Magazine 5 mai 2006 – Les revenus les plus fous.
Annoncer que Tiger Woods affiche 70 millions de revenus annuels, cela ne choque personne, ni 56 millions de Schumacher ou les 15 millions de ZZ.
Un polytecnicien débutant doit travailler 1380 ans pour égaler une année de revenus de Tiger Woods, et un smicard, 46 siècles. Certes il y a les jetons de présence et les stock options des dirigeants, mais aussi la défiscalisation des sportifs. Pour égaler une année de revenus de Zidane, il faudrait 2 ans à LOJ, 4 ans à Arnaud, 1000 ans à un smicard. Pour les Tiger woods, il faudrait 9 ans à LOJ. L’après sport : 70.000 euros par mois pour Platini, pour ses avis. Contestation de Matrix.
Le Point 28 sept 2006. Opéra de Berlin. Déprogrammation radicale.
« De la lâcheté pure ! » « Comment peut-on ainsi courber l’échine face aux islamistes radicaux ? » … La classe politique allemande ne mâche pas ses mots.
La Deutsche Oper récide de retirer de l’affiche une mise en scène de « Idoménée » de Mozart ; pour protéger le public de possibles représailles islamistes. Le Prophète est représenté par Hans Neuenfel, tête coupée posée sur une chaise à côté de celles de Poséidon, de Jésus et de Bouddha, risquant de déclencher les foudres des milieux islamistes. Le ministre de la culture a déclaré « La culture démocratique de la libre expression est menacée saund les inquiétudes face à d’éventuelles protestations conduisent à l’autocensure ». Wolfgang Schäfer a déclaré « cete mesure est ridicule et inacceptable » Idoménée a été remplacée par Les Noces de Figaro et La Traviata, qui ne présentent pas de risques.
Note : il est intéressant de rappeler que cette mise en scène avait été montée trois ans auparavant à Berlin sans susciter la moindre protestation. Par ailleurs il n’y avait aucune discrimination raciale, puisque la décapitation s’appliquait également à Jésus ou à un dieu grec. Contestation du syndrome de Stokholm antérograde.
Le point 21 sept 200H. Bernard-Henri Levy .Le discours du Pape.
1. les propos incriminés n’occupent que quelques lignes dans un contexte théologique universitaire.
2. L’exposé n’était pas sur l’Islam mais sur la religion et l’héritage grec.
3. Les propos sont des citations.
4. On pouvait objecter au Pape, que la situation était inversée au VIIIe siècle où le christianisme opérait la conversion forcée et l’islam d’Averroès et d’Avicenne était tolérant et ouvert à la raison.
5. Ce qui est inacceptable c’est ce hurlement de rage planétaire, cette clameur organisée, orchestrée, pavlovisée. Ce qui est inacceptable c’est ce terrorisme de l’esprit qui voudrait interdire à un non-musulman le moindre commentaire sur l’islam. Et ce qui est inquiétant et ridicule, ce sont tous ces gens qui en Occident intériorisent le raisonnement et comprennent ou excusent les pires débordements tels qu’une religieuse assassinée en Somalie ? ou des églises de Naplouse et de Gaza attaquées à coups de cocktail Molotov.
6. Le pape en supposant qu’il ait donné du djihad une interprétation jugée blessante, blesse un million de fois moins les musulmans que ceux qui en Islam, justifient au nom de l’islam les bombes humaines, la lapidation des femmes adultères, le massacre des musulmans du Darfour, où des musulmans comme en Irak tuent des milliers d’autres musulmans aux portes des mosquées. Contestation de Djihad, asymétrie, syndrome de Stockholm antérograde.
L’affaire Radeker. .
L’article incriminé : « L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, … exigence d’une traitement diététique particulier des élèves musulmans dans les cantines, (...) interdiction du string à Paris-Plage à cause du risque de troubles à l’ordre public. Islamisation insidieuse des esprits qui s’élèvent contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul II à Paris mais ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam, pour conquérir les esprits ; joue sur une corde sensible. Il se targue d’une légitimité quqi troubl la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, elle venait de Moscou, aujourd’hui, de La Mecque. Hier on excommuniait pour anticommuniste, aujourd’hui pour islamophobie. … Sécularisation du christianisme : l’autre doit toujours passer avant moi .
Maxime Rodinson dans l’Encyclopédia Universalis : « Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules patriotes et du même coup acquérant un riche butin » mais on interdit à Radeker de prétendre que Muhammad était un « pillard ». « Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect » « après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages »
Son ministre de tutelle reproche à Radeker de prétendre que Muhammad est polygame et chef de guerre impitoyable. Mais pourquoi n’a-t-on pas lancé une Fatwa sur l’Universalis et sur Rodinson, que nul ne cite ? Aucune des fautes des fautes de l’Eglise ne plonge ses racines dans l’évangile, Jésus est non-violent.
Syndrome de Stockholm. Contradictions internes dans Médusa. La grenouille s'adapte et meurt.
Robert Radecker auteur d’une tribune intitulée « Face aux intimidations islamistes que doit faire le monde libre ? » (Figaro du 19 sept. 2006) est frappé par une Fatwa. Place Beauvau on estime que « La DST et l’unité de coordination anti-terroriste (ont analysées les menaces) et ont conclu à leur dangerosité. Ils ont donc décidé de mettre en place une surveillance ». Redeker est obligé de changer - à ses frais – continuellement de résidence. Gilles de Robien, ministre de l’Education nationale tout en se déclarant « solidaire » a rappelé qu’ «un fonctionnaire doit se montrer prudent et modéré en toute circonstance » (rappelons que Radecker est un gauchiste convaincu, que ses propos n’étaient pas tenu dans le cadre de son enseignement, et qu’on lui a reproché de s’attaquer au Coran comme un livre de haine, à Mahomet, comme un polygame et l’auteur de massacres. Le Figaro a été interdit en Tunisie et en Egypte, le lendemain des propos de Redeker. Contradictions internes au sein de Médusa.
Alain Auffray et Gilbert Laval. Le Figaro.
Les textes incriminés. « Jésus est un maître d’amour Mahomet un maître de haine » un « pillard, massacreur de juifs et polygame » tel se révèle Mahomet à travers le Coran, « livre d’ inouïe violence ».
Redeker membre du comité de rédaction de Les Temps modernes, s’en prend notamment dans Libération à la lâcheté de ses contemporains, il dénonce la pédagogie déferlante, la sociolâtrie qui rabaissent selon lui les professeurs au rang de vulgaires animateurs de quartier, aux médias, coupables d’avoir cherché l’an dernier une justification sociale à l’embrasement des banlieues, violence aveugle qui se déchaîna contre la culture, les écoles et les bibliothèques. … Il met la même ardeur à dénoncer ce qu’a été l’Inquisition catholique. Contestation de Djihad
Libération 30 sept et 1er octobre 2006.
Islam : tensions sur la liberté d’expression. SSA. Opéra autocensuré, enseignant menacé pour ses écrits, discours du pape critiqué, les manifestations d’intolérance se multiplient.
« Depuis quelques années on constate deux tendances : la critique de l’islam, passe-temps prisé autrefois à l’extrême droite, est devenue plus virulente et plus répandue sur le spectre politique ; symétriquement, les réactions à ces critiques sont de plus en plus violentes et elles s’internationalisent. » Le 1er phénomène est lié au terrorisme, à la montée de l’islam « radical » et des peurs, le second est attisé par la révolution des médias qui démultiplie la colère des minorités extrémistes à travers le monde. Contestation de Djihad. Bipolarisation, montée des extrêmes.
Redeker, soutenu par principe. Désinformation
« On ne saurait admettre que quiconque, fût-ce en raison d’idées nauséabondes, soit l’objet d’intimidations de quelque nature qu’elles soient » proclame un membre de la ligue des droits de l’homme,(Note : contredisant les délits de négationnisme, shoah et Arménie.)
Redeker remarque que les syndicats enseignants « qui généralement vous félicitent lorsque vous critiquez l’Eglise catholique, ( ) sont beaucoup plus réticents lorsqu’il s’agit de critiques contre l’islam. » Thomas Deltombe, auteur de l’Islam imaginaire) « Critiquer l’islam, pourquoi pas ? Mais il faut toujours se demander : à quoi ça sert ? » Dans l’affaire Redeker, l’article du philosophe… est une provocation manifeste. asymétrie.
Olivier Roy, montre l’exagération des dangers invoqués par ceux qui s’auto-censurent. Dir. de recherche au CNRS, spécialiste de l’islam. Caroline Fourest, auteure de « la Tentation obscurantiste » ; si on est musulman toute critique vous vaudra l’accusation d’être un traître, si vous ne l’êtes pas, d’être un raciste, même si vous travaillez sur tous les intégrismes. Tarik Ramadan (université d’Oxford) « le prof de philo… a signé un texte stupidement provocateur, et il faut se demander quelle intention se cache derrière. Il ne s’agit pas d’une maladresse, l’auteur sait ce qu’il fait, il sait que sa démarche s’inscrit dans une période de tension extrêmement grave. Il n’aide pas à réduire cette tension. Lorsque ces intellectuels attaquent l’islam par provocation, ils ne cherchent qu’à confirmer, grâce aux réactions suscitées leurs thèses. Ils provoquent à dessein des réactions enflammées, et peuvent ensuite dire : vous voyez, il y a une incompatibilité entre l’islam et l’occident ! » Syndrome de Stockhom antérograde.Le Monde 17-18 sept 2006. Spécialiste du monde arabe, Malek Chebil explique que ( au lieu de « soutient que » Note de BL) la religion musulmane n’est ni plus ni moins violente que les autres.
Dès le VIIIe siècle les mutazilites ont essayé de conceptualiser le rapport de la foi à la raison. Mais ont été écartés. Les encyclopédistes musulmans ont fait progresser les sciences, le siècle suivant les savants et médecins (Averroès, Ibn Tufayl) ont marqué l’âge d’or de l’islam avant qu’il ne tombe dans l’abîme avec la chute de Grenade en 1492. Faux Avicenne et Averroès persécutés. Contrairement à ce que dit Chebel, ce n’est pas par les Arabes que les penseurs comme maïmonide ont eu accès à la pensée grecque, et au financement par les califes d’Andalousie. : Les musulmans sortent de l’histoire, les chrétiens y rentrent.
« L’islam a toujours fonctionné sur le trépied suivant : les guerriers qui se réclament du djihad, les théologiens qui leur fournissent une légitimation sacrée, Les marchands qui financent. Au dessus le calife, mais à la marge, toujours les intellectuels, les libres penseurs, les philosophes… Ce triangle redoutable fonctionne encore aujourd’hui, mais de manière plus masquée : le souverain gouverne ; l’autorité religieuse (les oulémas) approuve, émet des fatwas destinées à faciliter l’action du politique, le financement par le « marchand »… » (Arabie Saoudite). Ce trépied est le béton armé de l’islam… A l’extérieur du cercle, toujours : l’intellectuel, l’Autre ; l’étranger, le juif, le chrétien etc. »
« … Je suis dubitatif devant l’argument selon lequel l’islam serait intrinsèquement violent. Cette idée ne favorise en rien le dialogue ». On n’est pas contre un argument parce qu’il est faux mais parce qu’il est anti-productif. "Pendant les sept siècles de présence musulmane en Andalousie, l’islam n’a pas été violent… donc il peut être une religion de tolérance et de paix". Faux : au XIe siècle les almoravides ont massacrés les juifs de plusieurs villes andalouses ainsi que leurs concurrents les almoades, en 711 l’andalousie a été envahie et conquise par la force par des musulmans d’afrique du nord, trois vagues de tueries. Persecutions de juifs et de chrétiens récalcitrants, considérés comme des dhimmis trucidés dès qu’il levaient la tête. : Maïmonide a été persecuté et a du se réfugier en Egypte. Averoes a été mis en prison et persécuté parce qu’il admettait la philosophie grecque.
. C’est aussi stupide que de dire que l’inquisition était tolérante parce qu’il y avait Galilée. Tout dépend de l’interprétation (et du choix des sourates). Les intellectuels musulmans doivent pouvoir récuser la guerre sainte, la polygamie, l’héritage inégal de l’homme et de la femme, la répudiation… On met trois semaines à fabriquer un terroriste, trente ans pour fabriquer un intellectuel.
Le Figaro 14 sept 2006. Chirac milite pour le dialogue des civilisations. « La Méditerranée est devenue le point focal des incompréhensions entre peuples ». « Nous sommes menacés d’un divorce entre les cultures Occident contre Islam, laïcs contre religieux, Nord contre Sud, riches contre pauvres » (à propos des caricatures de Mahomet). Politiquement correct.
Le turc Ekmelledin Ihsanoglu, président de l’Organisation de la Conférence Islamique, déclare que « Les investisseurs musulmans doivent investir dans les grands médias internationaux… afin de pouvoir influer sur leur politique par le biais de leurs conseils d’administration ». Djihad explicité.
François Lassagne, S&V. hors-série. Parapsychologie. Sept.2006 «Si la parapsychologie peine à trouver des financements et des assises académiques, ce n’est pas seulement à cause de son image sulfureuse et de la frilosité qu’elle inspire aux chercheurs. C’est, surtout, parce qu’elle se défend de rechercher une explication aux phénomènes dont elle recherche l’existence. Une approche prudente mais qui conduit à une impasse. Car pour former une communauté de recherche digne de ce nom, capable de s’affranchir des effets de taille imposés par les statistiques, toute science en émergence doit proposer un débouché.
Isabelle Stengers déclare « La réaction…: "oui, cela peut être bien être établi, et alors ? » est l’échec réel. »
Désinformation : le cas des météorites : l’Académie des Sciences sous Fontenelle a récusé leur existence en dépit des preuves matérielles, attribuées à une falsification, parce que leur chute n’était ni reproductible, ni insérable dans un modèle théorique.
… On trouve des physiciens quantiques affichant, discrètement, quelque intérêt pour la parapsychologie… désinformation : Sir John Eccles,a mené des expériences qui lui ont valu le prix Nobel et dont on peut dire qu’elles allaient au-delà de « quelque intérêt » voilà qui pourrait défendre l’étrange projet des chercheurs de l’IMI d’installer des générateurs numériques aléatoires dans des salles de cinéma.
L’idée : faire débiter à ces machines des megaoctets de chiffres sans queue ni tête, pour vérifier si le psychisme du public, aux moments les plus émouvants du film, ne serait pas capable de créer de l’ordre dans la cascade numérique. Mais en annonçant la couleur, les parapsychologues risquent de voir les épaules se hausser. Alors il se taisent… Désinformation : Les GNA sont pratiqués par l’Université de Princeton et a des antennes dans le monde entier.
Del Valle. 2006-2007 La science arabe, creuset de l’Europe.
Pierre Bergé : Les Arabes, Puis on lit - toujours dans le livre de Bergé - : « Les grands maîtres de la médecine arabe se sont tous souciés de pharmacie, ce fut le cas du célèbre médecin chrétien des califes abbassides, Ibn Masaway, du chirurgien al Zahrawi ou des philosophes et médecins Avicienne, Averroès et Maïmonide... » Sur cinq noms cités, deux ne sont pas musulmans, aucun n’est arabe. La conclusion qui clos ce chapitre est : « La science et la philosophie arabes favorisèrent dès l’an 1000 l’éveil d’une Europe devenue au XXe siècle un ferment pour le renouveau arabe ».
Commentaires de l'auteur:
- on ne voit toujours pas de renouveau scientifique ou culturel chez les Arabes ;
- l’Europe n’est pas un ferment mais un mécanisme scientifique d’une puissance jamais égalée et à des années lumière des sommets atteints par les savants musulmans,
- l’éveil de l’Europe (non d’une Europe) ne fut pas favorisé mais entravé par l’invasion d’un Islam qui rejeta la philosophie et la science qu’il prit aux peuples conquis.
Intoxication au profit de Djihad.
TOLERANCE ARABE AU MOYEN AGE
Concernant la vie du « Beau-Modèle », rappelons tout de même que Mahomet conquit et islamisa l’Arabie par la violence du jihad, à partir de la ville de Médine (Yatrib), peuplée de nombreux Juifs - qui l’y avaient d’ailleurs accueilli lorsqu’il avait dû fuir La Mecque, sa ville natale. Mais les Juifs de Médine refusant de reconnaître la nouvelle révélation, le Prophète et ses nouveaux adeptes, les Ansar, leur déclarèrent la guerre, passant au fil de l’épée tous les « insoumis » (islam veut dire « soumission »). Le même épisode surviendra avec les Juifs de l’oasis de Khaybar. D’une manière générale, les Païens arabes qui refusèrent de se convertir furent passés au sabre ( le paganisme n’a aucune existence légale en Islam et est puni de mort, comme l’apostasie ). Les « monothéistes » juifs et chrétiens acceptant de se « soumettre » à la théocratie islamique sans pour autant se convertir, se virent accorder - moyennant le paiement d’un impôt spécial et l’acceptation de toute une série de restrictions de libertés et brimades - le statut de « protégés » (dhimmis), en fait un statut de sujétion. C’est ainsi, qu’entre 622 et 632, toute l’Arabie devint islamique grâce à la « guerre sainte ». De là découle le statut légal des non-musulmans en Islam, statut juridique inchangé et enseigné jusqu'à nos jours dans les universités musulmanes des quatre écoles juridiques sunnites reconnues. Les faits.
Or, l’une des flagrantes opérations de désinformation en matière d’islam consiste de nos jours à vanter la « tolérance » islamique du fait que les Juifs et les Chrétiens bénéficient d’un statut de « protection ». Peut être faut-il enfin définir la tolérance : ce n’est pas l’acceptation de l’Autre en lui refusant tout sauf la vie, mais constater sa différence, l’accepter comme n’étant pas un facteur qui le priverait de quoi que ce soit par rapport à Moi. Les Musulmans d’Europe sont les mieux placés pour évaluer la tolérance, et éventuellement la comparer à celle appliquée dans leurs pays d’origine, qui découle des enseignements du Coran.
Si l’on se réfère aux actes de guerre de Mahomet, qui maniait le sabre et répartissait auprès de ses capitaines les butins (argent, objets, bétail, récoltes, terres, femmes et enfants) prélevés sur les « Infidèles », on est non seulement loin de l’image d’Epinal du Mahomet « législateur tolérant », mais à des années lumières de figures pacifiques comme Bouddha, le sage « Eveillé », ou Jésus-Christ, « Dieu fait homme », martyr « mort sur la Croix ». C’est que, contrairement au Bouddhisme, au Christianisme ou au Judaïsme, la violence a toujours été légitime dans l’Islam. En effet, le Jihad contre les Infidèles et les Apostats sur le chemin d’Allah (Jihad fi sabil’Allah) n’a jamais été remis en question par aucune des écoles officielles de l’Islam. Désinformateurs volontaires ou involontaires, ce sont d’ailleurs les islamophiles occidentaux ou autres « compagnons de route » qui tentent de dédouaner l’Islam en affirmant que le Jihad, qui veut dire « effort » étymologiquement, serait essentiellement « spirituel » : le « Grand Jihad » (jihad al kebir) consistant à « lutter contre ses démons intérieurs » et contre les mauvais musulmans, tandis que « l’effort de guerre armée contre les Infidèles » (« petit jihad » = « jihad al srir ») serait en quelques sorte « résiduel », voire infondé. Pourtant, en dépit de ces subtilités d’islamophiles occidentaux, projetant leurs fantasmes de Tolérance et de Liberté religieuses sur l’Islam, le jihad désigne aujourd’hui, essentiellement la guerre contre les « Infidèles » pour la seule raison qu’ils ne sont pas Musulmans et il est l’un des fondements du prosélytisme islamique. La désinformation en faveur de Djihad.
ORIGINE DE LA COLLUSION MEDUSA - DJIHAD . Islamophilie
La sensibilité à fleur de peau des fils de bonne famille, celle d'un Byron ou d'un Gobineau, trouva également dans le mirage oriental la lumière bénéfique capable de prévenir les pires crises de phtisie. L'Orient était ce qui les élevait au dessus de la masse des bourgeois et autres philistins américanisant. Finalement, alors même que l'Orient, celui du passé et ses ruines encore présentes, était - chez Gobineau notamment - à l'opposé des valeurs esthétiques, voire racistes, que cette jeunesse dandy professait par ailleurs. Il devenait pour elle, un refuge lui permettant de fuir l'anonymat des foules où la démocratie naissante qu'ils détestaient, les conduisait inexorablement vers des fantasmes qui se dissolvaient dès qu’ils étaient vraiment plongés dans cet Orient. Le recrutement aristocratique du personnel diplomatique, puisait dans cette tradition du désespoir d'une classe déchue qui ne trouve d'autre consolation que dans les voyages, en particulier en remontant le temps au milieu des ruines laissées sur les territoires conquis par les musulmans.
Cette passion orientale gagna d'une manière générale tous les solitaires, les « mal à l'aise » de l'époque, catégorie générale dans laquelle se retrouvaient en bonne intelligence, artistes, essayistes, homosexuels, quelques fois les trois à la fois, comme un Pierre Loti, un René Guénon, un Jean Genet ou un Benoît Méchain qui tous trouvèrent dans les façons orientales, des moyens d'atteindre ou de sublimer leurs penchants. D'ailleurs, encore aujourd'hui, le corps diplomatique dans son ensemble, en France, comme en Allemagne, continue de se livrer aux passions orientales, et on se bat en haut lieu pour décrocher un poste au Caire ou à Damas plutôt qu'à Washington ou à Rio de Janeiro. Pourtant, ces esthètes, amateurs de sensations immédiates, sensibles au parfum du galant de nuit et à la philosophie du fumeur de haschich, ne s'intéresseront jamais en profondeur au passé millénaire du sol qu'ils foulent et resteront toujours et autant que possible dans le cocon protecteur d’une ambassade ou d’un club qui les rattache à leur culture d’origine.
Balayant l'héritage mésopotamien et byzantin, méprisant la patiente computation des savants chrétiens et juifs relégués au service de la science musulmane, riant comme d'une facétie divine du triste sort des millions d'esclaves africains attelés jusqu'à ce mort s’en suive aux moulins à blé et à huile du Calife, ils attribueront les merveilles qu'ils découvrent au seul génie musulman. A cette foi qui fait tout à la fois surgir des architectes audacieux, des savants, des guerriers impétueux, des chefs d'état implacables et tout un décorum qui théâtralise la condition humaine dans ce quelle a de tragique et de grand : arbitraire, despotisme, passion. L'orientalisme esthète à la différence de l'orientalisme populaire des siècles passés, est islamophile. Profondément islamophile, par anti-bourgeoisie, par anti-démocratie, par anti-christianisme et par anti-judaïsme ou anti-sémitisme, il est l’archétype du leader gauchisant ou de « l’intellectuel écolo ». L'Islam lui sert de point d'appui et d'alibi à la critique de la société moderne, même lorsqu’il visite les sociétés qu’il défend, la haine de la sienne le rend aveugle et anesthésie sa raison devant la corruption, le délabrement, l’iniquité, l’intolérance, l’ignorance et l’incurie des pays qu’il soutient. Une partie de l'extrême gauche et une partie de l'extrême droite, en mal de clientèle, continuent aujourd'hui de placer leurs espoirs dans ce contre modèle de leurs propres aspirations.
POSTULATS DE MEDUSA : les arabes fondateurs de l’Europe
- l'Islam est une religion de même niveau de spiritualité que le Christianisme, le judaïsme ou le bouddhisme.
- l'Islam est le seul déterminant culturel de l'ensemble des pays musulmans. Les ancêtres des musulmans n'étaient rien avant l'Islam.
- l'Islam n’a été belliqueux que très rarement, et en réaction aux agressions des Chrétiens, par exemple durant les croisades.
- l'Islam a développé en Andalousie et en Mésopotamie des civilisations brillantes que les Européens ont assassinées avec la reconquista en Espagne et avec la colonisation en Orient et en Afrique.
- l'Islam a recueilli pieusement l'héritage scientifique des anciens, puis l'a continué et perfectionné, tandis que l'Europe l'a négligé, de sorte que l'essentiel des bases scientifiques utilisées par les Européens actuels ont été transmises par l'Islam.
Après avoir, dans les années 70, compté sur la théologie de la libération pour s'aliéner les masses, les groupuscules gauchistes, toujours à la recherche d'un nouveau golem prolétarien, semblent désormais placer leurs espoirs dans l'Islam. Du terroriste d'extrême gauche qui se convertit à l'Islam en prison, à l'instituteur du Larzac qui professe benoîtement à ses élèves, gaulois et beurs indistincts, que leurs ancêtres ont été persécutés par l'église, un seul dessein : pousser de toutes leurs forces sur le levier islamiste et opérer la jonction tactique et stratégique entre les forces islamistes et les forces révolutionnaires. En fait, cette islamophilie des révolutionnaires ne date pas d'hier. Elle se confondait dans les années 50 et 60 avec l'arabophilie des admirateurs de Nasser et plus généralement avec l'anticolonialisme ou un peu plus tard, avec ceux des « palestino progressistes ». Rosa Luxembourg avait au début du siècle dernier esquissé l'extension de la lutte des classes à la lutte entre les peuples du centre (les occidentaux) et les peuples exploités de la périphérie. Cette vision aujourd'hui communément enseignée dans les lycées par des missionnaires zélés, a subrepticement remis à l'honneur la lutte des races des Nazis, mais en en inversant le paradigme, au profit du colonisé supposé plus faible. Collusion Medusa - Djihad.
. Dans son ouvrage sur le statut des Juifs et des Chrétiens en terre d’Islam, l’orientaliste anglo-égyptienne Bat Yé’Or décrit la situation dans l'empire turc réputé tolérants en ces termes : « Pour des raisons stratégiques les Turcs obligèrent les populations des régions frontalières de la Macédoine et du nord de la Bulgarie à se convertir, en particulier aux seizième et dix-septième siècles. Ceux qui refusaient furent exécutés ou brûlés vifs » . En 1770, un autre ambassadeur à Constantinople rapportait qu'une loi avait été promulguée selon laquelle tout Grec (chrétien orthodoxe), Arménien ou Juif, surpris hors de chez lui après la tombée de la nuit, devait être pendu sans exception. En 1785, un troisième ambassadeur décrivait comment toutes les églises qui avaient été secrètement restaurées par les Chrétiens furent démantelées par l'autorité turque sous la pression des foules de Musulmans en colère.
Dès son retour au Caire, Napoléon s’adresse aux Musulmans (gouverneurs, notables, oulémas et membres du diwan). Bonaparte leur répète : « je suis moi, musulman unitaire, et je glorifie le Prophète Mohammad » , peut-on lire dans un document d’archive relatant la conquête de l’Egypte par Napoléon. « Certes, je hais les Chrétiens, j’ai détruit leur religion, renversé leurs autels, tué leurs prêtres, mis en pièce leur croix, renié leur foi, et cependant, je les vois se réjouir de ma joie, et s’affliger de mon chagrin. Comment voulez-vous que j’embrasse de nouveau la foi chrétienne ? » Après ce discours, les Oulémas se retinrent, troublés et stupéfaits de ce qu’ils venaient d’entendre, pas un seul d’entre eux ne put répondre. Notons que l’Islam a toujours fasciné au sein des milieux militaires ou chez ceux qui admirent les vertus de force et de courage, indéniablement. On peut mentionner à ce titre la conversion à l’Islam du célèbre général Menou, successeur du Général Kléber à la tête de l'armée française restée en Egypte après l'expédition de Bonaparte, ou encore Lawrence d’Arabie côté anglais, sans oublier les nombreux cas conversions au sein des milieux d’extrême droite souvent motivés par un culte de la force.
Dans son l’article « Je suis musulman », publié dans le Monde, Michel del Castillo prend la défense des Islamistes de Ben Laden. Selon lui, André Glucksmann les a injustement rangés dans la catégorie inhumaine de la barbarie nihiliste. Michel del Castillo illustre parfaitement la façon dont le thème de la dette occidentale et de la supériorité passée de l’Islam, peuvent servir à trouver des circonstances atténuantes aux pires dérives totalitaires de l’islamisme : « Je ne deviendrai jamais américain...Je suis un Européen du Sud, pour moitié andalou, autant dire à demi musulman. Je sais trop ce que notre vieux continent doit à l’Islam espagnol, et d’abord le retour à la raison grecque... Durant près de cinq siècles, les califes et les émirs ont tenu école de tolérance, défendant les juifs, accueillant les chrétiens, cohabitant sans exemple en ces temps de fanatisme. Cet héritage, je fais plus que l’accepter. J’en tire fierté… En semant la mort chez le Satan américain, Ben Laden… s’imagine livrer un combat spirituel avec fatalement, des armes disproportionnées,… Ben Laden … n’est pas une bête féroce. C’est un homme ..., mon semblable » . On laissera le lecteur apprécier jusqu’à quel point la propagande, aura pu détruire certains cerveaux. Contamination, propagande en faveur de Djihad. Syndrome de Stockholm antérograde.
. Ceux que l’on nomme les « arabo-musulmans » étaient donc plus arabophones qu’Arabes. Dirait-on aujourd’hui, si tant est que quelques savants arabes et anglophones mettent au point d’intéressant procédés qu’ils appartiennent à la science anglo-saxonne sous prétexte qu’ils présentent leurs recherches en Anglais ? Si l’empire islamique cosmopolite issu des premières conquêtes créa, entre le VIIIe et le XIVe siècles, un réel climat d’effervescence intellectuelle, ce dynamisme fut essentiellement le fait de Juifs comme Maimonide ou Ibn Saprout et d’autres, d’Espagnols (Ibn Rushd, Averroès), d’autochtones berbères (Ibn-Tofail, Ibn Badjda, Ibn Khaldoun) ou d’innombrables savants perses (El-Farabi, Avicenne, Al Razi, Al-Ghazali, etc), parfois convertis à l’Islam ou au service du nouvel envahisseur. Aristote et ses commentateurs, Themistios, Simplicius, Platon et les néoplatoniciens tels que Proclus, Porphyre, les pré-socratiques Galien, Hippocrate, Archimède, Euclide et Ptolémée sont quelques uns des grands philosophes de l’Antiquité grecque. Ils furent traduits par ces minoritaires chrétiens, juifs ou perses, parfois même païens (Thabit Qura). Faut-il en rajouter, pour cesser de croire à la fable selon laquelle l’Occident serait redevable à l’Islam ou aux Arabes de quoi que ce soit ? Il y a encore de nombreux exemples qui prouvent le contraire.
Au fond, ce sont les Arabes qui doivent beaucoup - à peu près tout - aux peuples conquis. C’est au contact des autres qu’ils sortirent de leurs insuffisances. Pas de coupoles ni d’arcades, éléments essentiels de l’architecture « dite arabe », sans clé de voûte, invention romaine . Jamais les Arabes n’auraient construit de coupoles et les Turcs en dépit de leurs efforts répétés, ne purent en construire une d’un diamètre aussi grand que celui de la coupole de Sainte Sophie. Pour compenser et couvrir ces échecs, ils la flanquèrent, ainsi que leurs nouvelles mosquées de minarets inspirés de la tour de Babel. Les quatre minarets qui flanquent Sainte Sophie la défigurent, ils ne lui apportent aucune esthétique et n’étant pas homogène avec l’esprit de cette construction, ils sont tout simplement de mauvais goût.
Les architectures intérieures de grandes mosquée : soutènements de grandes surfaces de plafonds par des rangées de colonnes intérieures avec arcs entre les colonnes sont inspirées des architectures des bassins d’irrigation d’Alexandrie et d’autres modèles gréco byzantins.
Les philosophes musulmans furent très attaqués par leurs théologiens. Pourtant, ces philosophes, au temps de leurs Lumières, réussirent à débarrasser partiellement les problèmes scientifiques des entraves de la religion. Averroès (1126-1198) et d’autres avant lui, comprirent l’enseignement d’Aristote ou celui de Saint Augustin, traçant une distinction et une division nette entre la vérité scientifique et la croyance religieuse, préparant la libération de la recherche scientifique, la séparant du dogmatisme religieux qui en entravait l’essor. Mais ils ne furent pas suivis, ils ne furent pas portés par la vague que connut l’Europe. Ils furent peu nombreux les penseurs libres musulmans, ils influèrent peu sur la pensée arabo-musulmane dans son ensemble. Pourquoi leurs travaux n’eurent-ils aucun effet sur les sociétés musulmanes ? Il n’est qu’à voir leur état de délabrement intellectuel et physique. Ce que d’aucuns appellent « le feu d’artifice de l’âge d’or », fut plutôt un feu de paille, vite étouffé par les théologiens et aussitôt suivi des plus noires ténèbres. Les faits.
Conséquence moderne du dar-el-solh, la progression pacifique de l’Islam en Europe - via la présence de 12 à 15 millions d’immigrés musulmans extra communautaires - ne s’est jamais traduite, en contrepartie, par l’octroi de droits et de libertés supplémentaires aux minorités non-musulmanes vivant dans le dar-el-Islam.
Au nom des droits de l’Homme et de la liberté des minorités religieuses, l’Occident sécularisé encourage l’expansion sur son sol d’une religion conquérante et théocratique, dont les fondements doctrinaux et la pratique sociale sont en totale opposition avec les principes démocratiques et laïques qui régissent nos systèmes philosophiques et politiques. Les Etats de l’Union européenne acceptent le marché de dupes que constitue l’encouragement du prosélytisme islamique en terre infidèle, tandis qu’aucun pays musulman n’a jamais autorisé ni même réellement toléré quelque liberté d’expression religieuse que ce soit sur son sol, sauf sous l’effet de la contrainte, pendant la période coloniale et sous l’Empire ottoman (régime des Capitulations ; Tanzimat) . Asymétrie. Syndrome de Stokholm antérograde en faveur de Djihad.
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Pariscope. Octobre 2006. Les quotas de Patrick Hernandez.
Présentation de la pièce : « En l’an 2021, dans une France sarkozienne, travailler est devenu le maître mot. Travailler et produire. Les individus n’ont pas d’autres alternatives que de produire. Produire plus et travailler encore plus. (durée 1h 10) ».
Typique medusa. Prime à la paresse. Dans une France non sarkozienne, travailler et produire est secondaire. Les individus peuvent produire moins et travailler moins (et gagner plus ?).
Umberto Eco. Nouvel obs. 7-13 sept. 2006-12-06
« Le territoire le plus sûr pour le terroriste est le pays même qu’il veut menacer et dont le terroriste adopte la technologie et les armes (on a détruit deux tours américaines avec deux avions américains).
… Si le but du terrorisme n’est pas seulement de tuer aveuglement quelques personnes mais aussi de lancer un message visant à déstabiliser l’ennemi ; à partir du moment où les médias relaient de tels actes, (et ils ne peuvent éviter de le faire), ils collaborent de fait avec l’ennemi. Pour faire la guerre, faut-il de la culture ?
U.Eco. - … je me demande pourquoi avant de déclencher la guerre en Irak, Bush n’a pas consulté les meilleurs anthropologues de universités américaines qui auraient pu lui donner de précieux conseils et informations sur les mentalités arabes et musulmanes. Au début de la guerre du Japon les Américains avaient demandé à Ruth Benedict d’écrire une analyse de la culture japonaise. Cela a donné ce chef-d’œuvre d’anthropologie qu’est « Le Chrysanthème et le Sabre ». Guerre virtuelle asymétrique.
… L’homme-internet est un homme gutenbergien. … Bien qu’internet ait changé nos vies, ce progrès technologique pourrait nous conduire à une régression culturelle. Borges nous avait raconté » dans « Fictions » l’histoire de Funes… cet homme qui se souvenait de tout… et qui, à cause de sa mémoire totale, était un parfait idiot. … Pour un navigateur naïf, internet c’est Funes. Internet lui dit tout sans lui dire si cette information est fiable. … L’honnête homme est le gardien de l’encyclopédie et à la fois son critique. L’érudition. (N’est qu’une forme particulière et secondaire de la culture).
Libération. Rebonds. .
Schmuel Trigano, président de l’Observatoire du monde juif, accusait les médias arabes de réactiver le mythe antisémite du « juif tueur d’enfants » et les médias occidentaux de gober passivement ce type de représentation.
Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme : « Schmuel Trigano use du vieux procédé selon lequel toute information est nécessairement mensongère lorsqu’elle va à l’encontre d’une des thèses en présence ». Trigano nous dit qu’on l’on ignore les corps des Irakiens martyrisés par les arabes. Il ne se souvient pas des images insupportables des corps déchiquetés d’enfant israéliens… Ces images ont-elle pour but de renforcer l’imagerie traditionnelle de la cruauté des arabes ? Trigano conduit à justifier l’intolérable ; puisque si la vérité est relative, l’horreur est aussi relative. C’est en dehors de toute éthique, faire de l’insupportable une valeur morale. « Est-il donc possible de dire que bombarder des populations civiles volontairement… est un crime de guerre, sans être taxé d’antisémitisme ? » « … peut-être consentira-t-il à admettre qu’avant de se préoccuper des intentions de la main qui prend la photo d’un cadavre de l’enfant que l’on y voit, est d’abord celui d’un enfant dépourvu de nationalité (sic) ».Symétrie, asymétrie, fausses fenêtres.
Israël a bombardé des écoles où s’étaient massés des missiles ennemis. Se servant des enfants comme de boucliers, les terroristes du Hezbollah, partisans de la « solution finale » ne méritent pas une mention dans le réquisitoire de Tubiana. Par ailleurs, lors des bombardements du Havre, et des principales villes d’Allemagne, les alliés ont tué des dizaines de milliers d’enfants, sans que cela ne soit qualifié de crimes de guerre. Alors où est l’asymétrie ? A suivre...