Une affaire d'état
Les sinistres prédictions de Madame Ségolène Royal se sont donc réalisées. La France toute entière est dans la rue, révoltée par les manoeuvres du Président, qui au lieu de se faire payer ses vacances honnêtement, comme ses prédécesseurs, par le contribuable, se les fait offrir en toute opacité par des amis riches, "généreux" , et américains de surcroît. Lorsque vous saurez que la famille Sarko a emprunté un avion de ligne, ce qui coûte cher, on devine ce que cela signifie. Pour couronner le tout, notre président, ne se trouve qu'à quelques miles de Goerges Bush, et vous aurez tout compris, moi non.
Monsieur François Hollande nous donne une idée concrète du rôle constructif et majeur, d'une opposition de qualité, pour limiter les dérives de l'Etat UMP et du nouveau Napoléon qui menace nos libertés, enrichit les riches et appauvrit les pauvres.
Note : mes collègues de l'ISD ont rangé par erreur cette réflexion dans la catégorie canulars. Je ne suis pas parvenu à les persuader que ce qui suit est l'exacte vérité.
Grâce au leader socialiste et à ses amis le voile de l'ambiguïté sera levé. On saura enfin pourquoi le président a profité de la libération des infirmières pour faire avancer les affaires de la France. Pourquoi il a sauvé des vies d'une mort ignominieuse, succedant à des tortures immondes, en mépris de toutes les convenances républicaines, pourquoi il a donné du travail à des Français, travail maudit car fondé sur la soumission à un tyran sanguinaire. Monsieur Sarkozy, s'il avait suivi les sages conseils du parti socialiste (le vrai, pas celui en exil chez lui), aurait rétabli l'embargo sur la Libye et refusé les trente deniers de Judas pour les laisser aux peuples corrompus: Américains, Hollandais, Allemands, Anglais, Italiens et autres mécréants.
Mais ce qui est déterminant pour la démocratie et le sort de la France, est le voyage du Président de la République, qui au lieu de se contenter des vacances confortables offertes par les contribuables a préféré se payer lui-même ses frais de transport, et a accepté l'hospitalité d'un ami que François Hollande n'aime pas, mais là, pas du tout ! Car il est très riche, très très riche, et bien que Sarkozy ne le soit pas (avec un traitement inférieur au mien, on ne va pas bien loin), son amitié le rend suspect. Car la richesse est une maladie qui s'attrape par contamination, c'est bien connu . Si les riches sont des vampires suceurs de la moelle du peuple, leurs amis le sont également, leurs enfants aussi, et leurs valets. C'est ce qui explique une constance du socialisme : l'ennemi de classe de vient un ennemi héréditaire, la classe prend toutes les apparences de la race en s'attribuant la transmissibilité lamarkienne des caractères acquis.
C'est pourquoi les révolutionnaires ne se contentaient pas de massacrer les contre-révolutionnaires aristocrates, mais détruisaient, par mesure d'hygiène, également leurs rejetons, leurs amis, leurs alliés, leurs proches, leurs relations et même leurs meubles !. Au bout, la solution finale vendéenne : toute une population coupable et condamnée à l'annihilation par noyade ou par asphyxie. On peut retrouver les mêmes caractéristiques dans l'instauration du communisme par Lénine et Staline, ou non seulement les contre-révolutionnaires étaient supprimés, mais aussi leurs enfants, fussent-ils acquis au communisme. Un enfant révolutionnaire issu de la bourgoisie est aussi suspect qu'un maranne, fils de juif et prétendument catholique.
Monsieur Hollande et ses amis sont donc en parfaite cohérence avec Diamant Vertueux, la doctrine socialiste et ils prouvent leur légitimité doctrinale. Bolloré est riche donc coupable. Il prête son bateau pendant trois jours à un homme qui ne l'est pas. Ces trois jours suffisent pour que le pauvre se charge de toutes les tares du riche, (sans malheureusement les avantages financiers). Pis encore, le Président récidive impudemment en acceptant l'hospitalité d'un de ses amis riche et américain. Il aurait dû, pour échapper aux soupçons des vertueux socialistes, régler sa cote part de la location... Il est vrai qu'il n'en n'a pas les moyens... Conclusion on aurait dû élire un président riche.
Gageons que la commission d'enquête qui prélevera beaucoup d'energie et de temps à des parlementaires; qui ont par ailleurs fort à faire, trouveront ce que nosu savons tous : que des amis américains ont invité Sarkozy et dépensé des sous, non pas par générosité, mais parce que cela fait bien dans le tableau, et satisfait l'ego de gens qui ne savent plus comment dépenser leur argent. Et puis, ne serait-il pas envisageable, que Nicolas Sarkozy et sa famille, puissent être des hôtes sympathiques et distrayants?
J'avoue que si j'en avais eu les moyens, je n'aurais pas agi autrement, et que pendant des décennies, j'ai invité à mes frais sans aucune contrepartie des célébrités, qui ne m'ont guère rendu l'ascenseur, il est vrai, dont le Préfet des préfets, Stark, par mal de présidents et d'artistes et même des amis.