Chronique italienne N°13
Suicides doux
Je pensais y avoir été un peu fort avec mes sinistres quatre cavaliers d'hier. Je me suis dit que cela tournait à l'obsession apocalyptique. Et puis... aujourd'hui les journaux italiens en rajoutent. A en croire certains gourous, il y a 50% de chances que l'espèce humaine ne franchisse pas la barrière du siècle. Elle aura accompli toute seule une autodestruction aussi efficace, que les siècles de glaciation qui ont eu raison des dinosaures. Alleluiah ! L'apocalypse, celle de Jean, est moins sinistre. Tout d'abord la fin du monde met bien plus de temps à s'accomplir, et puis pour nous consoler, il y a la grande prostituée de Babylone, de la porno à grande échelle. Evidemment la pollution des eaux, le bombardement venu des sauterelles d'acier larguant leur charge bactériologique, la secheresse et les inondations, la désinformation pénétrant dans chaque foyer sur des murs-écran, et puis la carte à puce renfermant les données obligatoires pour pouvoir commercer, circuler, respirer et même mourir, tous ces malheurs, ont leur contrepartie contemporaine, mais au moins ils étaient localisés à certaines régions (un tiers de la surface de la terre) alors grâce à la globalisation c'est toute la planète qui est touchée. Et puis l'Apocalypse finit sur un happy end, exclu même dans les hypothèses les plus optimistes des écologistes. Non, décidément mon article sur les cavaliers de l'apocalypse, je ne le désavouerai pas. A ceux qui nourriraient encore un doute, je les renvoie à quelques articles de journaux.
Apocalypse climatique
Corrado Augias de La Repubblica, c.augias@repubblica.it répond à un lecteur, Silvano Fassetta, sil.fassetta@tiscali.it,
Fassetta estime que
« la stupidité du genre humain ne connaît vraiment pas de limites ». Depuis qu’une foule de savants internationaux ont décrété que la cause principale des changements climatique, est l’homme, on ne constate aucune volonté concrète de changer de route" (Et de citer les dommages infligés par les avions supersoniques à la stratosphère, tout cela pour mettre New York à deux heures de vol de Paris). Qu’est-ce qui pousse l’homme à vouloir se hâter de plus en plus, est-ce la peur que son temps est en train de se terminer ? Ceux qui font cela, veulent-ils donner raison à Newton qui prévoyait l’apocalypse pour 2060 ?
Le chroniqueur répond qu’il n’y a aucun doute :
La réplique naguère triviale « les saisons ne sont plus ce qu’elles étaient jadis » prend aujourd’hui des connotations dramatiques. Martin Rees, expert réputé de cosmologie et d’astrophysique, a écrit que la race humaine n’a que 50% de chances pour contempler l’aube du siècle prochain. … Après cinq cycles d’extinction dont celui qui il y a 65 millions d’années a fait disparaître les dinosaures, aujourd’hui l’homo sapiens est en train de programmer une sixième extinction : la sienne.
Le documentaire et les mises en garde d’Al Gore sont basés sur des données factuelles non contestables mais n’ont été récusées que par des hochements de tête et d’affirmations incontrôlables. En attendant, sa prise de position en faveur de la planète, lui a valu de perdre la course à la Maison Blanche.
Corrado Augias conclut : « pendant que tout ceci advient, les grands de la terre, (les véritables), vaquent à leurs occupations. »
Cela ressemble étrangement à la conclusion de La Prédominance du Crétin !
Eurabia et syndrome de Stockholm antérograde
La punition d'un politiquement incorrectBerlin : tempête sur les commissions d’examen.
Die Welt denonce : un étudiant dont on ne révèle pas le nom pour le soustraire à des représailles éventuelles, a rédigé un travail d’une haute qualité, reconnue par le doyen de l’institution. L’étudiant n’a que des éloges pour la majorité des musulmans qui s’intègrent, mais reconnaît dans sa thèse que de plus en plus d’européens originaires d’Europe sont victimes de violences racistes de la part de jeunes étrangers. Il dénonce le fait que les minorités islamiques de plus en plus nombreuses, s’habituent à traiter les citoyens des pays qui leur donnent l’hospitalité, « des mangeurs dégoûtants de viande porcine » ou de « cochons de nazis ». Le jeune soutient que ces pratiques ne sont pas compatibles avec un respect réciproque.
De surcroît à propos de la polémique éclatée entre le monde islamique et le monde occidental à propos des vignettes satiriques sur Mahomet, le jeune homme écrit qu’
« on ne doit pas s’arrêter exclusivement à la sensibilité blessées des musulmans : on devrait aussi parler de toutes les fois ou les extrémistes musulmans blessent ou violent les valeurs des sociétés démocratiques de l’Europe occidentale. Avec la discrimination des femmes et la justification de la violence ».
Les enseignants ont attribué à l’étudiant, la plus mauvaise note de la classe, observe Schroeder sur Die Welt, bien que le jeune homme ne fait que citer et analyser des faits.
Ce cas est révélateur du politiquement correct en action dans les écoles de Berlin et de l’intégration problématique des musulmans. Par exemple l’exclusion d’un enfant turc de 7ans pour cause de violences sexuelles contre une camarade de classe a incité ses parents à le défendre dans les deux plus grands quotidiens turcs.
Ces exemples, pour dissemblables qui soient, montrent une crise aiguë des valeurs traditionnelles occidentales. L’exploitation de la nature portée à ce point vient des Etats-Unis Matrix) et s’est répandue dans le monde tout entier. La négation de l’abîme culturel qui sépare la démocratie du fanatisme, la volonté opiniâtre de considérer un adversaire fanatisé comme un interlocuteur normal, relèvent d’un nœud sémantique très fort, aboutissant à la soumission.
La sous-estimation des doctrines apparemment modérées comme l’antisémitisme allemand su XIXe siècle, et l’islam non amendé des sourates violentes ; en tant que ferment des doctrines dures : le nazisme et l’islamisme, relève de la même volonté que celle qui consiste à louer la volonté de conciliation du Führer (Chamberlain et Daladier) et la modération de Staline (Roosevelt) : donner à manger au crocodile pour calmer sa faim. Tout ceci confirme la haine de Medusa, la contre-culture gauchiste occidentale, envers la civilisation dont elle est issue. C’est un mélange de culpabilisation et de haine de soi. Le « mieux vaut rouge que mort » aboutit à la glorification de la capitulation devant un adversaire impitoyable et décrété invincible.
TOCO EST LÀ LA SALETÉ S'EN VA ! (tiré de L'Entretien, cf. VG Pride)
Pour couronner ce texte il nous reste à signaler le credo d’un groupe allemand : « Tocotronic » qui prône la reddition inconditionnelle du pays et de l’individu devant la réalité (du plus fort). Voici quelques slogans propagés par le hit parade des groupes rocks allemand. :
Capituler. Tous ceux qui veulent imposer une discipline doivent capituler, tous ceux qui nous contrôlent doivent capituler ! Nous devons nous rendre, capituler !
Kapitulation : vive qui se rend. Le rock allemand dédouane la défaite. Au sommet du hit parade Tocotronic et leur éloge de la faiblesse.
Conclusion : plus que jamais j’ai envie de lancer sur ce Blog, les deux textes de ‘L’Entretien’ dont celui intitulé : Prélude à l'Apocalypse, qui a tant choqué une noble sensibilité. On y retrouvera, rédigé voici trente cinq ans, un distillat de ces postures défaitistes, qui font partie du nœud Médusa et qui ne peuvent que renforcer le mépris des islamistes pour les dhimmis occidentaux.