Bruno Lussato

Monsieur Diaz, ne ne trouve rien à redire à vos remarques de bon sens. Je les partage tout à fait.

M.Diaz, je n'ai jamais prétendu être objectif, et j'ai déclaré mon obédience à "Force de la Terre - var. HUMANISTE" .Cela ne peut pas ne pas déterminer mes orientations et mes jugements. Mais cela ne m'empêche pas, dans mes habits de sémanticien, de relever les pièges de la désinformation, lorqu'ils se présentent, et ce n'est pas parce qu'ils appartiennent au camp adverse que je dois les ignorer, d'autant plus que du point de vue du scientifique le seul camp opposé, est celui qui contrevient à cette police de la pensée qu'est l'épistémologie. Cela dit vous avez raison et tort à la fois. Raison quand vous relevez la mascarade des "non verbal communications" indignes de l'enjeu. Tort parce qu'il faut avoir l'honnetêté de reconnaître que le premier entretien délivré solennellement par le Président de la France, ne méritait pas une telle mascarade. Mais en ce qui concerne l'accusation d'ivresse, j'ai été je l'avoue impressionné par l'entrée en matière du président de la France, au G8. Il semblait avoir du mal à retrouver son contrôle et je comprends ceux qui pensaient qu'il était sous l'influence d'une boisson alcoolisée très forte. On pourrait aussi invoquer la tension nerveuse, l'intolérance à l'alcool (lorsque mon père buvait un seul verre de vin, il s'endormait aussitôt). Un fait est révélateur, qui dépasse et de loin ces misérables interprétations : les deux hommes d'état sont resté longtemps ensemble et l'atmosphère a dû être plus que cordiale. Or pous établir un contact avec l'autre, on est tenus à une symétrie et si Poutine buvait sec, l'autre n'a pu faire autrement que l'imiter. Enfin, ne soyons pas naïfs : ce sont tous des politiques, intoxiqués par le pouvoirr et avides de notoriété. Chacun fréquente les modèles qu'il peut, et Sarkozy en bon représentant de Force de la Terre régressive, peut peu. En cela son inculture le sépare de l'élite qui fait l'opinion et qui distilles les oeufs sémantiques, comme la reine mère d'Alien II. Mais elle le rapproche aussi de la population. Deux barbaries qui s'accordent.