Ci-dessus, une vue d'ensemble des albums en peau d'éléphant destinés à la BNF et totalisant près de 4000 pages grand in-4° étalés pour permettre une consultation rapide par M.Delcourt.
Visites
L'Entretien à la Bibliothèque Nationale de France
De l'eau a coulé sous les ponts depuis ma dernière visite au Département des Manuscrits, 58, rue de Richelieu. C'est là que ce travail doit demeurer et Madame Monique Cohen, ayant fait valoir ses droits à la retraite, elle a été remplacée par M.Thierry Delcourt. L'ensemble des 4000 pages étant intransportable, ce sont le directeur et un conservateur familier de l'oeuvre, Guillaume Foux qui vinrent en reprendre connaissance et discuter les conditions du rapatriement. Après avoir vu les "produits dérivés" ils m'ont demandé de rapatrier tout de suite les manuscrits à la Nationale avant qu'ils s'égarent ou qu'ils soient endommagés. (J'ai déjà été victime de deux cambriolages). Cela m'obligerait de tout copier sur ordinateur, ce qui est une tâche nécessaire mais hautement fastidieuse. M.Delcourt a signalé la ressemblance entre ces manuscrits et les codex celtiques du VIIIe siècle, actuellement exposés à la BNF. La crypte prévue initialement ne pourra accueillir le manuscrit apocalyptique, car elle sera en travaux pendant cinq ans, mais d'autres lieux d'exposition peuvent convenir parfaitement. Par ailleurs, la BNF se branchera sur le blog et diffusera la littérature associée à Apocalypsis cul Figuris.
Un homme de fer
Massimo Nasa, correspondant à Paris du Corriere della Sera, vient d'écrire un ouvrage sur Sarkozy, remarquable de finesse et d'observation. Il vient de me rendre visite en m'apportant son dernier ouvrage.
Cet ouvrage est bien documenté et surtout d'une parfaite objectivité, pour autant qu'on puisse parler d'objectivité dans le champ du combat politique. Outre la description du personnage - un peu théâtrale à vrai dire - on y trouve un portrait sans complaisance - je l'espère.
La description de la France est sans illusions et explique son karma : l'exception française. Je me souviens que lors d'un petit déjeuner à Nanterre, alors qu'il venait de quitter la place Beauveau, il avait cité comme un modèle la dame de fer
Un intérêt de cet ouvrage, est qu'il est écrit par un italien et explique les sentiments de fascination mais aussi de distance que la France provoque sur les transalpins.