Seymour Pappert et une brochette de parasites altermondialistes avant la lettre, dirigeaient l'Institut Mondial. Je me souviens que j'avais invité à diner Negroponte avec Hazan Ozbekhan, mon patron à Wharton. Au beau milieu du dîner, une petite boite pendue au cou de Nicholas émêt une sonnerie stridente et des flashes rouges clignotants. Nicholas sans un mot se précipite vers l'antichambre. Restés seuls, nous nous regardons éberlués. Ozbekhan hochait la tête avec commisération ; " Le pauvre, après une carrière honorable, finir comme ça ! Il est brûlé chez nous". Sur ces entrefaîtes, Nicholas revient, rouge et essouflé : voyez vous, pérore-t-il tout fier, grâce à cette conquête de la haute technologie, j'ai su que JJSS veut me parler, et je l'ai joint en temps réel! Le monde demain deviendra un village, nous serons tous branchés.
L'homme devient symbiotique avec Joël de Rosnay.
L'Homme symbiotique, regards sur le troisième millénaire. Seuil 1995.
Le pas a été sauté avec de Rosnay, excellent vulgarisateur, auteur du macroscope. (Tout est dans tout et réciproquement). Grâce à la communicatique, l'homme numérique de Negroponte, connecté par des électrodes fichées dans son cerveau, à un téraordinateur mondial à superintelligence artificielle, abandonnera une partie de sa personnalité au profit du grand tout. Le cybionte le guidera, l'empêchera de polluer, de dévaster la planète, de faire le mal. Les hommes d'égocitoyens, deviendront des citoyens égaux. Cet être collectif sera la forme ultime de la vie. On retrouve Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, ou Gaïa dans la tétralogie de Fondation, d'Asimov, l'humour en moins!
L'homme devient neuronal
L''Homme neuronal. J.P. Changeux. Fayard 1983
Avec J.P. Changeux, le voici réduit à un sac d'hormones, dont les réactions, et l'interaction avec le tissu neuronal, conditionnent les émotions, les désirs, les passions, l'intelligence, la raison, en bref la personnalité. Cet ouvrage, en partie désavoué par l'auteur, un peu gêné, a eu un retentissement considérable par son intégrisme réductionnisme, ovationné par les matérialistes. Pavlov revisité par la biologie moderne.
Avec Robert Wright, le voici biologique
L'Animal moral, editions Michalon, 1995.
Encore mieux. Toujours plus! Les hormones qui constituent notre "âme mortelle" sont elles-mêmes gouvernées par les lois de l'hérédité. Nos gênes nous manipulent, nous désinforment à notre insu et nous poussent à accomplir des actes dissimulés derrière un réseau de mensonges pieux. En utilisant la terminologie de Virus, Huit leçons... nous dirons que le noyau du virus sémantique qui nous influence, est la recherche de la survie et du développement de notre patrimoine génétique. L'enveloppe, est un ensemble d'assertions morales. Nous avons donc un noyau animalisé et réduit à une stratégie génique, enveloppé par une membrane spirituelle et morale. Par exemple les femelles essayent de s'ccoupler avec un mâle puissant afin de procréer des enfants, qui ayant des gênes de pouvoir, réussiront dans la vie, attireront davantage de partenaires, et dissemineront plus largement le matériel génique de la femelle. Les mâles, eux essayeront d'avoir les femelles les plus belles, afin de procréer des enfants plus séduisants, donc susceptibles d'attirer un plus grand nombre de candidats à l'accouplement.
Le malheur dans cette conception de l'amour et des relations humaines, est qu'il correspond en partie à la réalité. Dans "duo d'amour" partie centrale de Saga (L'Entretien), une jeune femme, Christine, trompe son mari, le frêle Valentin Ludell, avec le puissant et splendide Lars Hall, afin de procréer de meilleurs enfants. On est proche des doctrines nazies, et pourtant le phénomène est d'autant plus répandu qu'il n'est pas déclaré. Allez aux Etats-Unis et voyez la dégaine des jeunes dans le métro de LA et celle des jeunes fils à papa qui fréquentent les golf-clubs pour milliardaires, et vous serez édifiés. Le tort de Greene a été de radicaliser avec complaisance les conduites humaines. L'homme n'était déjà pas grand chose avec Negroponte, ou Changeux, mais là, il passe du statut de super-ordinateur destiné à être dépassé, à celui de sac d'hormones, pour dégringoler à celui de zombie manipulé par une double spirale d'ADN.
Il ne manquait plus à l'homme que de devenir un programme informatique.
Les Machines à penser, des ordinateurs et des hommes. Jacques Arsac, Seuil, 1987.
Arsac et moi, avons toujours été comme chiens et chats. J'avais toujours
considéré ce super-programmeur passionné par sa technique, pour un esprit réducteur et fanatique, assimilant le cerveau à une machine à penser. Pour reprendre une perle du bac, "le cerveau est une machine tellement formidable, que bientôt tous voudront en avoir un ! ".Celui qui déchiffrerait son programme (un informaticien-mathématicien) découvrirait le mystère de l'âme. Marvin Minsky dans La société de l'esprit ne pensait pas autrement, bine qu'avec beaucoup de subtilité.
Et puis, voilà, l'âge aidant, Arsac s'aperçoit qu'on ne peut réduire l'esprit humain à un ensemble d'algorithmes et de programmes aussi subtils soient-ils, car on se heurte à la barrière du sens. Il écrira plus tard La science et le sens de la vie, Fayard 1993 où il adopte une position antiréductionniste et humaniste, appuyée sur une argumentation rigoureuse. Il se rapproche ainsi de l'approche épistémologique du plus grand dans cette spécialité, avec Bertrand Russell, : Karl.R.Popper.
L'homme enfin humanisé. La théorie des trois mondes
La Connaissance objective. Karl Popper, Champs, Flammarion, 1972 - 1979 , traduit en 1991 en français.
Il s'agit pour moi du livre le plus génial dans sa réfutation du réductionnisme dont les ouvrages précédents constituent la ligne de crête. Poppert introduit la notion des états de conscience, évacuée par les béhavioristes, réflexologues, et autres idéologues. Il démontre que la conscience de l'homme (Deuxième monde) est totalement irreductible au substrat biologique et physique qui lui donne naissance (permeier monde), et que nous vivons dans un monde d'artefacts sius de l'interaction des deux mondes, et qui constitue le troisième monde, celui des symboles.
L'homme neurophysiologique et psychologique
The Neurophysiological Basis of Mind, Sir John Eccles, Oxford 1953
Ouvrage fondamental sur les rapports corps-esprit , dans lequel au cours d'une expérience mémorable sur un cerveau mis à nu, Eccles prouve la réalité d'une communication entre une entité immatérielle : l'esprit, la volonté, un état psychologique, et les dendrons synaptiques. Ce travail lui a valu le prix Nobel. En dépit de cette reconnaissance, les travaux d'Eccles sont toujours introuvables en France. Il me raconta un jour qu'il avait dû contacter un grand nombre d'éditeurs, afin d'en dénicher un (Masson) qui accepte de le publier en français.
L'homme parapsychologique
The Roots of coincidence (Les Racines du hasard), Arthur Koestler, Vintage Books, 1972.
Des travaux d'Eccles à la reconnaissance et la défense de la parapsychologique, il n'y avait qu'un pas, que Koestler a franchi au risque de ruiner sa crédibilité.
Koestler, le plus politiquement incorrect des penseurs scientifiques, auteur du Zéro et l'Infini, fait partie de la cohorte des grands lucides, qui écoeurés par un monde en proie à un mal inguérissable, ne pouvant plus l'accepter, ont préféré se suicider. Citons Stefan Zweig et son épouse, Koestler et la sienne, Primo Levi, le poète Paul Celan, le compositeur Bernd Alois Zimmermann.
Koestler dresse l'état de l'art dans la nébuleuse des travaux parapsychologiques, ne retenant que le bon grain et rejetant l'ivraie. Son approche théorique n'a jamais été dépassée à la connaissance, ce qui montre l'indigence des para psychologues contemporains, obsédés par la légitimation de leurs travaux par des preuves irréfutables, sans cesse remises en cause. Les avancées récentes sont toutes dans le domaine de l'expérimentation. (Voir aussi les livres de Varvoglis et de RAdin, qui font autorité). Les Russes s'intéressent particulièrement à ce sujet (cf. Physicists in parapsychology, Moscow, Hatrol 2002.
La non-séparabilité au niveau macroscopique
A new Science of Life. Rupert Sheldrake. Paladin, 1981.
Il est admis qu'au niveau quantique, l'electron peut être considéré comme un trains d'ondes sans localisation définie (non localité) sans matière ni énergie et pouvant envahir toute la galaxie, se trouvant ici et là. Il suffit néanmoins qu'on le regarde pour qu'il se transforme en une particule minuscule, et bin localisée (c'est la réduction du paquet d'ondes). Mais jamais on n'aurait osé admettre que ce phénomène déjà mentalement incorrect au niveau quantique pourrait fonctionner à notre niveau humain. C'est pourtant ce que démontre Sheldrake à la grand rage de l'establishment scientifique: dans certains cas, une forme peut apparaître partout dans le monde. Elle serait sans localisation et la catégorie de temps, d'nergie et d'espace lui serait étrangère.
L'homme des confins
Jusqu'où peut aller l'esprit humain lorsqu'il crée de la complexité? Une des cimes en la matière est l'Art de la fugue de J.S.Bach. analysé de façon magistrale par Jacques Chailley (Alphonse Leduc, 1971). Ce travail montre que la rigueur algorithmique de Bach, atteint l'impossible, et d'ailleurs, la prolifération exponentielle de la complexité du développement de l'axiome initial de l'oeuvre, peut expliquer son abandon, peut-être passager. L'art de la fugue est à la fois une structure mathématique dépassant en complexité tout édifice intellectuel connu, et une confession d'une indicible angoisse, parcourant tous les degrés de la douleur, de la nostalgie à la menace.
L'homme paradoxal
Stéphane Lupasco. L'homme et l'oeuvre. Horia Badescu et Besarab Nicolescu. Editions du Rocher, 1999
Je connus Lupasco par l'intermédiaire de Georges Mathieu, peintre scandaleusement tombé dans les oubliettes et créateur de l'Abstraction Lyrique. C'est un esprit universel, aussi politiquement incorrect que possible, ce qui explique son rejet par l'establishment. Or à cette époque, la théorie des contradictoires était hérétique et parmi les spécialistes et pour le grand public qui ne pouvait imaginer comment une chose et sa négation peuvent coexister, une sorte de chat de Schroedinger logique. Ce livre doit être exploré et sa lecture peut paraître bien abstraite. Mais la logique developpée, aboutissant au tiers inclus a pour effet de nous secouer autant que lorsqu'on prend conscience de l'univers quantique.
Les noeuds sémantiques
Le matérialisme culturel : un bouillon d'inculture
The Struggle for a Science of Culture. Marvin Harris, Vintage Books, 1927-1979
Cet anthropologue épris de rigueur est intéressant par sa réfutation hautement comique des théories trop abstraites et incorrectes de Claude Lévy-Strauss, cruellement ridiculisé. Politiquement correct aux Etats Unis, incorrect en France.
Le dialogue du Seigneur et de l'autre
La part du diable. Précis de subversion post-moderne. Michel Maffesoli, Champs, Flammarion, 2OO2
Défense et illustration de l'Entropie. Une des racines de Médusa, le noeud sémantique français par un memebre de l'establishment.
Matrix maléfique
Matrix, machine philosophique, Badiou et altri, ellipse, 2003.
Une analyse confuse d'un film confus. Exposé d'un noeud sémantique majeur, vu par des médusiens. (Gauchisme parisien).
Matrix bénéfique
Les armes de destruction massive, ou l'impérialisme culturel américain. Matthew Fraser . HMH, 2004
Cet ouvrage canadien traite des produits dérivés de Matrix et les promeut comme étant des armes remarquables pour la conquête du monde. La culture de la globalisation portée au nues.
Djihad et Matrix
Djihad versis McWorld. Mondialisation et intégrisme contre la démocratie. Benjamin Barber. Pluriel, 1995.
Cet ouvrage a eu un retentissement considérable et il montre la connivence entre l'intégrisme islamisme et l'integrisme mondialiste. L'un se nourrit de l'autre, comme Médusa se nourrit de Force de la Terre.
Octopus
La grande rupture. Sociologie d'un monde bouleversé. Alexandre Zinoviev. Objection, l'Age d'Homme. 1999
Ouvrage fondamental, définissant le concept d'occidentalisme et subodorant une main invisible multiforme derrière le système médiatique (octopus).
Matrix et Djihad
The West and the Rest. Globalization and the Terrorist Threat. Roger Scruton. ISI Books 2002
Exposition théoriquement plus rigoureuse, des thèses de Barber, montrant l'opposition entre l'occidentisme tel qu'il est défini par Zinoviev, et tout le reste du monde. Ouvrage simple, concis et remarquable.
Diamant vertueux, Swastika, et Djihad, noeuds sémantiques
Le féroce XXe siècle. Réflexions sur les ravages des idéologies. Robert Conquest, Editions des Syrtes, 1999.
C'est par le magistral exposé du paradigme impérial et ses variantes; communiste (Diamant Vertueux); national-socialiste (Swastika) et islamiste (Djihad), que l'ai connu le courageux éditeur, Serge de Pahlen, qui osa éditer en France cet ouvrage politiquement incorrect qui montre notamment le rôle de la révolution française dans l'incubation des idéologies funestes. Je décidai alors de publier aux éditions des Syrtes, mon ouvrage Virus, huit leçons sur la désinformation.
La sémantique générale
Language in Though and Action. S.I. Hayakawa.
Un livre de chevet pour tous ceux qui sont en quête de sens. Avec la théorie de Leon Festinger sur la dissonance cognitive, c'est le travail de base pour qui veut approfondir la notion de désinformation. Hayakawa reprend d'une manière beaucoup plus pédagogique et pratique l'ouvrage fondamental du père de la sémantique générale ; Alfred Korzybski, Science and Sanity.
La sémiologie
Vocabulaire de l'analyse littéraire. Daniel Bergez et altri. Nathan université1994.
Un petit précis, utile en cas de panne mais forcément très limité. N'oublions pas qu'un journal ça se décode comme un texte littéraire.
Pour une analyse textuelle du RAP français. Mathias Vicherat. L'Harmattan 2001.
Traite de Médusa. Edifiant et politiquement correct. Jargon habituel : du langagement à la richesse plurielle,
Désinformation, diamant vertueux et médusa
Désinformations par l'image.Vladimir Volkoff. Editions du Rocher, 2001
Le plus célèbre auteur en la matière se focalise sur la désinformation affectant les Serbes et les Russes, et démonte les supercheries du journal Le Monde, Gamma, et de l'agence Ruder Finn. De quoi être excommunié par l'intelligentsia. Mais les images sont irréfutables.
Désinformations
Désinformation dans les arts
Andy Warhol n'est pas un grand artiste. Obalk. Champs, Flammarion. 2001.
Et s'il entrait une bonne part de supercherie dans l'engouement pour certaines oeuvres contemporaines. Obalk accuse : le roi est nu.Mais n'a-t-on pas dit cela de Picasso?
Les mirages de l'Art contemporain. Christine Sourgins. Editions de la Table Ronde, 2005.
Même réflexion que celle d'Obalk, mais par un membre de l'Establishment.
La querelle de l'Art contemporain. Marc Jimenez. Folio essais. Gallimard 2005.
Jugements sur l'art. La mutation des grilles de lecture.
La Connaissance inutile. Jean-François Revel. Grasset 1988.
Illustration polémique du Principe de Russel Ackoff : trop d'information tue l'information, la communication tous azimuth empêche de communiquer. Qui est ami de tout le monde n'est ami de personne. Le réseau et Octopus, terreaux de la désinformation.Ce livre est par ailleurs, le plus clairvoyant sur les mécanismes de désinformation et notamment sur la dissymétrie entre gauche et droite. Il fourmille d'exemple et devrait servir de référence à tout lecteur des médias et spectateur de la télévision.
Beethoven. The "Moonlight" and other sonatas...Timothy Jones Cambridge University Press, 1999.
Où il est démontré que le premier mouvement de la fameuse sonate "Au clair de lune" est soumise à une désinformation radicale par la totalité des pianistes. On en fait une sorte de nocturne élégiaque, Cette déformation est intentionnelle et a un but commercial. Il s'agit de transformer une musique terrifiante, de style funèbre, en l'évocation par le poète Ludwig Rellstab d' une promenade en barque, de deux amoureux, au clair de lune, sur le lac des quatre cantons plus vendable au grand public. Pour aboutir à ce miracle, il suffisait de transformer la mesure à deux temps, celle d'une marche funèbre, en une mesure à quatre temps, de prendre l'accompagnement en triolets pour une mélodie, et la mélodie pour un accompagnement. La sémantique suit; le pianiste s'efforçant de recréer une ambiance poétique et vaporeuse, au lieu d'un climat tragique et désolé.Cliquer sur version originale.
Guide illustré de La musique symphonique de Beethoven. Michel Lecompte. Fayard, 1995.
Beethoven, Symphony N° 9. Nichilas Cook. Cambridge University Press, 1950.
Ces deux analyses de la neuvième symphonie, expliquera mieux que n'importe quel traîté d'esthétique, la différence entre la musique et le bruit qu'elle fait. Elle est le meilleur rempart contre de véritables désinformations plus ou moins idéologiques qui entourent l'hymne européen.
Médusa
Les mains sales. Jean-Paul Sartre. Gallimard 1948.
La critique la plus lucide, la plus impitoyable de celui qui devait devenir le Sartre engagé, adepte de la contre-culture de la haine.
La Question. Henri Alleg. Les éditions de minuit. 1961
Un livre culte, dénonçant les tortures des paras pendant la guerre d'Algérie et constamment réédité et cité.
Les crimes de l'armée française. Algérie 1954 - 1962. Dossier réuni par Pierre Vidal-Naquet. La découverte/poche. 1962-1975-2001
Un des livres propageant comme thème dominant la torture dans l'Armée Française. Réédité et amplement diffusé; il s'ajoute aux innombrables témoignages redondants sur le même sujet. On chercherait en vain dans les librairies des récits des atrocités incomparablement plus graves commises par le FLN. Ils existent mais sont publiés sous le manteau.Cf. par exemple Aspects véritables de la rébellion algérienne. J.P.Rondeau. Paris Dualpha 2001.
Un mensonge français. Retour sur la guerre d'Algérie. Georges Marc Benamou. Robert Laffont, 2003.
Un des rares ouvrages à traiter la question de la trahison de la France envers les Harkis. Une des sources de Virus... et un des trois cas exemplaires de désinformation secondaire.
Les assassins et leurs miroirs. Réflexion à propos de la catastrophe yougoslave. Annie Le Brun. Jean-Jacques Pauvert au Terrain vague. 1993.
Exemple de désinformation sur le problème de la Serbie telle qu'elle a été dénoncée par Volkoff. On appréciera les digressions et les effets littéraires "snob" en caractères italiques caractéristiques de la loghorrée Médusa, de la fulgurance du passage à l'acte à la nouvelle plasticité de la mort.
Swastika
Bourreaux et victimes. Psychologie de la torture. Françoise Sironi. Editions Odile Jacob. 1999.
Le meilleur livre sur le sujet, à mon sens, montrant les rapports entre la soumission et la torture, celle-ci étant destinée, non a extorquer des aveux ou des informations, mais à vider le psychisme de la victime pour faire basculer ses croyances. En d'autre termes, pour éradiquer un noeud sémantique pour en infiltrer un autre.
Rêve de fer. Norbert Spinrad. Le livre de poche 1973.
"Le meilleur roman de Adolf Hitler : le Seigneur du Swastika". Un livre hallucinant de science-fiction (?) poussant jusqu'au délire les implications de la doctrine hitlérienne. Par l'auteur de Agent of Chaos dont la moralité est "quand il s'agit du chaos, l'ennemi de notre ennemi est notre ennemi".
Waiting for Barbarians. J.M. Coetzee. Penguin Books 1980
Même sujet mais romancé par celui qui devait devenir prix Nobel de litterature, et auteur d'Elisabeth Costello, Eight Lessons.
Concentration des pouvoirs et noeuds sémantiques
The 48 laws of POWER. Robert Greene, Penguin Books, 1998
Concentré de désinformation. Les lois qui régissent les noeuds sémantiques, responsables entre autres de l'émission des désinformations. Incontournable, notamment pour l'étude de Matrix.
Le management. Voyage au centre des organisations.Henry Mintzberg. Les Editions d'Organisation. 1990
Le livre de chevet des organisateurs professionnels. La pire condamnation des gigantesques transantionales, en tant qu'organisations devenues ingérables et dirigées par des adeptes du "management superficiel".
Images de l'organisation. Gareth Morgan. Les presses de l'université Laval. 1989
Cet ouvrage a été écrit par un de mes collègues de Wharton, que je considère comme l'expert le plus ouvert en matière d'organisation des entreprises et avec qui j'avais projeté en 1981 d'écrire un livre "Decentralized Information Systems" mais je dus regagner la France lors du passage de la gauche et abandonner mon projet de carte verte. Cet ouvrage explique du dedans le fonctionnement de Matrix, mais sans aller au bout de ses implications idéologiques, assez difficilement perceptibles pour un américain.
Voir aussi la chronologie de Scaliger remise en question par Fomenko.
Et pour terminer, un essai sur la relation entre les faits, les inférences et les jugements.
The Nine Mile Walk. Harry Kemelman. A Fawcett Crest Book. 1967
J'ai découvert cette nouvelle, basée sur le pouvoir de déduction, dans un numéro d'Ellery Queen Magazine paru en version originale en 1947. Je devais alors avoir quinze ans lorsque j'en ai lu la version italienne et depuis l'intrigue ne m'a plus quitté et je l'ai utilisée dans une des séquences de L'Entretien. Un tour de force logique.
Que voici un beau slogan : qui protège. Mais qui protège de qui, et de quoi? La formule est à la fois agressive et passive. Agressive parce qu'on suggère que l'on court un danger : celui de la dictature Sarkozienne, et nous avons là un procédé de dési
Suivi: Jun 14, 00:04