CHRONIQUE
BIODÉSINFORMATION
On le sait, le bio fait fureur, gênant les grands groupes de l'agroalimentaires. Les gens sont prêts à débourser 25% de plus pour avoir du bio.
Or, à peu près en même temps, des études menées sur les vertus du bio vs le non bio, en Angleterre, aux Etats Unis ou en France, montrent qu'il n'y a aucune différence entre les deux formes de culture : artisanale, industrielle.
Nous allons essayer d'y voir plus clair.
Les études sont présentées avec force statistiques impressionnantes et fort coûteuses. Elle démontrent de manière scientifique, rationnelle, faisant appel aux instruments de mesure les plus fiables, les plus techno. que les teneurs en principes nutritifs des deux types bios et non-bio sont identiques. La teneur en vitamine C, les protéines, les glutamates de barbaryum, le glucose et le lévulose, les vitamines A,B,R;U; N et O présentes dans les mêmes proportions...so what?``
On a ainsi, à grands frais, ouvert des portes ouvertes, car la compostion chimique des aliments bio n'a jamais été revendiquée comme un élément différentiel La seule chose dont il s'agit et que connaît le moindre utilisateur, est le taux de pesticides. Les aliments bio coûtent plus cher car ils contiennent le minimum de pesticides, non pas d'après des normes bureacratiques, mais en se basant sur le bon sens de l'utilisateur, sans compter le goût et la durée de conservation. Or paucune analyse n'a été effectuée selon ce critère, le seul significatif.
De deux choses l'une: ou les technocrates occidentaux sont totalement abrutis (ce qui n'est pas à exclure, ) ou ils obéissent au réflexe de démolir le bio, facteur d'inégalité (tous ne peuvent manger bio) au profit de méthodes industrielles confortant les grands groupes agro-alimentaires qui peuvent se permettre des actions efficaces de lobbying, qui revendiquent un égalitarisme vertueux. (Il est indécent de promouvoir une qualité dont les peuples du tiers monde ne profiteront pas). Le reste est littérature.
Un des internautes dans son commentaire (Poil à gratter) a fort bien exposé ce que je viens de dire, avant moi et mieux que moi.Mais Ferrand lui a répondu et vient conforter l'argument socio-égalitaire. La réalité se trouve dans ces antagonismes.
Note : voir dans le corps du billet la suite du 28 juillet sur les lectures du Mingei. On y traite des taxonomies (classement en catégories des objets).
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