Brouillon d'inculture
Friday, 26 December 2008
CHRONIQUE
Apprentissage
Michel, mon chauffeur, excelle dans le maniement de cet ordinateur démoniaque qui s'appelle "vista".Voici le resultat de ses instructions, dix fois plus simples que celles dispensées au forceps par le cher Emmanuel.
Inopinément on m'apprend que mon n° de passe est incorrect. Je le refais et tout disparait: Je dois tout recommencer. J'étais sur le corps du billet, et c'est là que surviennent souvent les pépins. Je recommence donc tout à 3h38 du matin. Que faire d'autre?
TAXONOMIE
La répartition des titres des éditions originales posent des problèmes de rangement. Où fourrer Buffon, Littré ou Darwin? A la rigueur on peut dire que par leur description de la vie sur terre, ils participent à notre vision de la terre et révèlent un évolution sur la perception de la planète bleue. Ne vous inquietez pas si la petitesse des titres quiles rend invisibles. Ce ne sont que des aides-mémoire qui seront détaillés dans de prochains billets, si Dieu et mon serveur le permettent.
Thursday, 25 December 2008
CHRONIQUE
Persévérance
Il en faut pour continuer ce blog et qu'on est un peu fauché (la crise, quoi!) . Pas de Dufy hier mais une course d'obstacles pour communiquer par ordinateur. Emmanuel Dyan a raison. Quand on n'a pas les moyens de bénéficier d'un serveur professionnel, il faut se rabattre sur le bon marché, et se résigner à prendre des crises de rage à répétition. Hier c'était Noël, mais pas seulement pour moi. J'ai voulu savoir si l'exposiion Dufy, au MAM était ouverte le jour de Noël,mais le serveur m'a refusé l'information. Creusé par tant d'émotions j'ai essayer de me brancher sur le site de restaurants du quartier, mais en vain. Le serveur ne répondait pas.Alors j'en fus réduit à me faire livrer un sushi. Mais le seul traiteur à répondre, m'accabla de "si vous voulez un sashimi, tapez un, si ..." ). Mais son site répondait mais on me livra de travers car beaucoup de mentions telles que "sans sel SVP" n'étaient pas prévues par le logiciel. Enfin, crevé, je voulus me défouler en voulant bavarder avec vous. Hélas, la flêche se mit à effectuer des sauts de puce incontrôlables.Par exemple, la flèche refusa obstinément de parcourir telle aire de l'écran, ou dès qu'elle était correctement positionnée elle disparaisser instantanément de l'écran pour se rendre dans les endroits les plus invraisemblables. La manoeuvre la plus perilleuse était la mention "enregistrer". Lors du dernier essai, tout disparut, tout le travail d'une journée effacé, en dépit des sauvegardes, et on m'expliqua que le réseau avait des problèmes : "réessayez " me dit-on inlassablement, mention suivie par des hiéroglyphes informatiques indéchiffrables... et d'ailleurs point destinés à l'être, que je sache.
Enfin ce soir le serveur consentit à reprendre du service. Hallelluya ! Mais toutes les informations récentes avaient disparu. Et voici où est passé le temps que j'aurais mieux employé à visiter l'exposition du bonheur.
Sunday, 21 December 2008
CHRONIQUE
Les bienfaits de l'Université
Notre cancre a passé victorieusement son bac. Le voici maintenant à la Sorbonne. Il a subi une étonnante transformation. Le sot ignorant a été promu en sot savant et les perles académiques succèdent aux perles scolaires.
PERLES UNIVERSITAIRES
La Trans-cosmologie est entre autres une création du Trans-langage tout comme celui-ci est une création de la trans-cosmologie.La création nait ex-nihilo sans être pour autant ni in-nihilo ni cum-nihilo. Si pour David Bohm la totalité (dernier fondement de toute chose) est le produit de la conjonction (contradictorielle) de la bifurcation pensée -non pensée, et de la fusion pensée -non pensée,l'oeuvre poétique dévoile sa plénitude seulement à condition d'être perçue en tant que complexe neo-magmatique où l'ébullition dévoile sa plénitude et mêle de manière indécidable la lucidité cartésienne et la lucidité affreuse de la folie.Le cheminement vers le paradis infernal n'est pas entamé par et d'une imaginatio laesa comme on le croit habituellement mais par la force éclatante de la réflexion: "car la pensée, postule Eminescu, est un acte, un tremblement de nerfs. Plus les nerfs tremblent librement, plus la pensée est claire." La pensée est donc un pliapollinien du magmatisme psychique , foncièrement dtynamique, l'arc tensionnel majeur de l'imminente dissipation de soi qui n'a pas lieu.
Edgar Morin a raison "supprimer la déraison de vivre, est supprimer la raison de vivre". La noologie cristalisée n'est qu'une "lagune" par rapport aux géométries fluentes, oscillatoires, de lapensée en train de se construire c'est à dire du "niveau" de la noologie abyssale avec ses seuils critiques ui permettront toujours l'onde de croissance de la catastrophe dont parle René Thom.
(Ce n'est pas une farce mais un extrait sur ou de Stéphane Lupasco aux éditions du Rocher,1999).
Mais - me direz vous - tous les cancres ne se dirigent pas forcément vers ce temple de la réflexion qu'est l'Université. Les meilleurs sont plus adaptés à notre planète et essaient de réussir leur carrière, atteindre le seul but valable : grimper dans la hierarchie managériale et faire du fric. Et c'est tout à fait juste. Il existe des quantités de séminaires et d'écoles de business pour les elever jusqu'aux hautes cimes, où on peut fréquenter les magnats qui voyagent en Falcon, et ont des yachts de soixante dix mètres.
Chacune de ces officines a son truc exclusive qui vous donnera le petit avantage qui vous rendra plus compétitif. Parmi ceux-là je vous recommande la firme de David Lynch,président de Brain Technologics Cy, © auteur de la Stratégie du Dauphin dont la mission est de multiplier votre pouvoir. Place donc à notre ami le Dauphin. Il vous suffit de continuer lz lecture de ce billet pour vous ouvrir les portes du succès.
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Friday, 19 December 2008
CHRONIQUE
Abîmes
J'ai un répit miraculeux. "IL" marche pour l'instant. Un de mes correspondants me rassure : Apple ce n'est pas parfait non plus.
J'ai commencéà confectionner ma plaquette sur la seconde fondation et au prix de quelques contorsions j'espère parvenir a réaliser mes schémas. Ce faisant, je prends conscience de l'abîme qui sépare le conservateur spécialisé du grand public, surtout de la dernière génération.
Je me souviens que lorsque j'étais adolescent à peine sorti de l'enfance, ma lecture favorite, après la comtesse de Ségur et les contes d'Andersen(en langue italienne) était le gigantesque Pierre Larousse, 23 volumes in-folio en papier fin, imprimés sur huit colonnes. C'était une vraie encyclopédie, rassemblant tout le savoir du monde, ce monde du second empire qui était le mien. La guerre battait son plein, j'étais dans un cocon à la fois menacé par allemands et protégé par les italiens,cloué dans la chambre de mes parents d'où je voyais tomber les bombes sur le port tout proche. Pour échapper à la peur et à la maladie, je m'émitoufflais physiquement dans de rêches couvertures, mentalement ... dans le dictionnaire du XIX siècle. Il se lisait alors comme un roman sans fin, charriant données insignifiantes, aujourd'hui bien fanées, opinions et préjugés abscons, et - pour distraire le lecteur - émaillé d'andecdotes sur les cancres. On les trouvait aux rubriques, "calembours", "anecdotes", "âneries" etc.
En voici un exemple qui est resté gravé dans ma mémoire:
Un cancre incapable de retenir son cours de théologie, eut l'idée lumineuse d'assister à l'interrogatoire oral du premier de la classe afin l'imiter. (C'est ce que je fis, avec plus de bonheur, lors de l'oral de mon bac! ).
- Mon fils, demanda l'interrogateur, que fait-t-on lorsqu'une araignée tombe dans le bénitier?
- On la saisit délicatement, révérend père, entre le pouce et l'index, et on la brûle à la flamme d'un cierge en murmurant "vade retro satanas".
- Excellent, excellentissime, mon cher fils. Tu joins la science à la perspicacité. Tu es digne d'être admis parmi les candidats. Et toi, mon fils, dis-moi : que faut-il faire quand un âne entre dans une chapelle?
- Il faut le saisir délicatement, mon père, entre le pouce et l'index, et le brûler à la flamme d'un cierge en invoquant Satanas.
C'est bête n'est-ce pas? Et pensez que le Larousse abondait de cette sortes de perles! On a quand même fait des progrès, à l'êre de l'Internet et de la lecture globale!
Afin de vous en convaincre, je vous engage à poursuivre votre lecture.
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CHRONIQUE
Coup de colère
Il est 3h26 du matin. Jusqu'ici j'attends avec patience que Windows veuille bien trouver la source de la panne "ce qui peut prendre quelques minutes" , puis l'ayant apparemment trouvée, s'il lui est possible de la réparer sans que mes données personnelles soient détruites. (Encore quelques minutes) puis toutes sortes de questions sont posées sur l'écran, à laquelle l'ordinateur répond de lui-même; autrement on me conseille parmi dux options incompréhensibles, une tout aussi absconce. Que voulez-vous que je fasse: j'obéis aux "suggestions", et au bout de panneaux indicateurs (voulez-vous que je vous rappelle plus tard?). Oui, plus tard, plus tard dis-je. Enfin au bout d'un temps interminable pendant lequel l'écran est inactif, puis des logos défilent, je me retrouve à la case départ! Il est 3h33 et je n'ai plus envie de continuer, d'autant plus qu'on m'a averti : d'autres ruptures et interruptions risquent de se produire plusieurs fois!
Mon ordinateur VAIO VGN AR61ZU (PROCESSEUR INTEL T8300 4 GB/Go de mémoire, de 500 GB/Go est remarquable de qualité et de vitesse. De ce point de vue la technique a fait des merveilles. On n'a pas à attendre, tout est instantané. De même ma Canon MP600 me ruine en cartouches sans cesse obsolètes, mais d'une précision et d'une vitesse stupéfiante. Que de progrès accomplis depuis cinq ans! Tout marche parfaitement à condition de ... ne pas utiliser le réseau, et de faire tout sur place. C'est ainsi que voici quelques décénnies je promus la "microinformatique" déconnectée, ou "privatique" de la "télématique" chère à Alain Minc et qui voulait tout faire sur le réseau omniprésent. Pour moi, il y avait le micro, outil familier à vos ordres, sans fil à la patte, et un système de communication par exception, comme le fax, le téléphone, ou l'internet, que l'on utiliserait beaucoup moins si la globalisation n'avait détruit les pouvoirs locaux et les cloisonnements bénis. Ces sombres crétins plongés dans leur ignorance de la systémique, s'imaginent que l'uniformisation standardisée et le "tout est possible" constituent un progrès, alors que de Jean Piaget à Kurt Lewin, les plus grands maïtres aboutissent à la conclusion contraire : la perte de variété, la suppression des cloisons protectrices, entraînent un état de régression alarmant du système.
Le problème, c'est que pour comprendre cela, il faut comme en médecine, apprendre beaucoup de choses inutiles pour le moment, et qui ne serviront peut-être jamais. Et la tendance est au "tout tout de suite".
Suffit de pester contre les ténêbres de la barbarie. et ne baissons pas les bras. Allumons quelques chandelles et construisons de petites chapelles. En attendant, je m'en vais au lit rêver à un monde sans windows (que n'ais-je adopté Apple!) et je vous engage à en faire autant.
Votre dévoué et un peu coléreux,
Bruno Lussato.
P.S. Je m'aperçois que des zones entieres de textes vous sont transmises en bleu. Rien à faire pour s'en débarrasser.
Tout est entré dans l'ordre: il a suffi que je remettre en "éditer" le dernier billet, puis que j'appuie su retourner au blog. Vous vous demandez comment j'ai trouvé le truc? - Je ne sais pas. J'ai essayé d'explorer toutes les voies au petit bonheur la chance.
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