En attendant de rencontrer Bill Viola
Tristan, Bill Viola et la physique quantique
Bill Viola est certainement un des artistes majeurs de notre siècle, au délà même de la spécialité où il est considéré le plus grand (avec peut-être Bruce Neumann). Marina Fédier et moi, nous devons dîner le 5 Septembre 2007 avec lui et Valery Gergiev, à Rotterdam, et peut-être un de mes amis, principal sponsor de New Wave et un des dirigeants les plus occupés de la planète, se joindra-t-il à nous. Le but est notamment de lui presenter le Siegfried Project(cliquez ici ►♦♦)
Etant plus attiré par les arts plastiques que par la musique qu'il apprécie par ailleurs, ayant déjà acquis une installation tirée du Tristan project, il ne connaît cependant pas assez Tristan et Isolde pour pouvoir apprécier pleinement le travail de Viola. C'est d'ailleurs le cas de la plupart des amateurs d'opéra qui ont vu le spectacle à Paris sans y avoir compris grand chose, je le crains. Et même si, à l'instar des wagnériens fanatiques, mon ami, avait vu plusieurs fois le plus célèbre drame musical du XIXe siècle, cela ne lui aurait pas davantage ouvert un accès à la vision d'un extrême raffinement de l'artiste.
Ce billet reflète un dialogue entre moi-même et Marina Fédier qui me semble particulièrement fécond car il a pu ajouter aux multitudes d'interprétations qui encombrent les monographies sur Tristan , une version synthétique pertinente et, ce me semble, conforme à la vision de Bill Viola. Je vais donc raconter d'une manière très concise à l'intention de notre sponsor, et de tous les curieux, la trame du scénario, éclairé par l'éclairage nouveau projeté par deux billets de Marina : l'être essentiel, l'âme soeur. (Cliquez sur ►♦♦ ). C'est le résultat de notre première collaboration et j'espère que vous la trouverez fructueuse.
Commentaires