Mises à jour
Ayant récupéré mon blog, je vous transmets le condensé original du journal du 28 et à la suite, le contenu in-extenso.
Le journal du 28 avril 2007 Condensé.
La "guerre des représentations", nous savons ce que c'est : les belligérants combattent par image médiatique interposée. Les évènements, les êtres et les choses, sont projetés sur une carte imaginaire, la carte des représentations. Ce ne sont pas les programmes que Sarkozy ou Royal appliqueront s'ils sont élus qui sont débattus, (en admettant qu’ils le sachent) mais leur réponse à ce qu'ils pensent être le désir de leur électorat. Avec des nuances : plus de Yin ou de Yang, plus de collectivisme là, plus de libéralisme, ici.
Mais une représentation n'accroche le public que si elle est porteuse de signification. Les sémanticiens (cf. Hayakawa, Language in Thought and Action) distinguent deux types distincts de signification : la dénotation et la connotation. Celle-là est fondée sur une observation des faits, objective et par conséquent falsifiable. Celle-ci sur de libres associations fondées non pas sur des preuves, mais sur une intime conviction (vraie ou supposée). Ce sentiment subjectif est non falsifiable puisqu'il échappe à la preuve. C'est ainsi qu'à propos de la pression supposée de Nicolas Sarkozy sur les médias, en vue d'étouffer son débat avec Royal, François Bayrou a déclaré qu'il avait « une certitude mais pas de preuves ».
Qu'est-ce qu'une « certitude sans preuves »? Une inférence. C'est à dire l'interprétation subjective d'un faisceau d'observations factuelles préalablement filtrées.
Pourquoi Bayrou a-t-il précisé "sans preuves"? Par honnêteté? Sans doute pas, maistout simplement pour déclarer son assertion non falsifiable, ce que l’on appelle une précaution oratoire. On ne peut en effet ni prouver ni démentir une certitude quant à l'intention de l'adversaire. Si on le pouvait, on aurait des preuves.
Désinformation et connotation
Or la désinformation se nourrit de connotations émotionnelles, favorisant les glissements sémantiques. Voici un exemple tiré du procès d’intention intenté à Nicolas Sarkozy.
1. On commence par sélectionner les médias qui ne veulent pas coopérer avec François Bayrou et Ségolène Royal (Canal +)
2. On constate que les propriétaires de ces médias appartiennent à des financiers. (Ce qui est le cas de pratiquement tous les grands médias, y compris Libération et Le Monde).
3. Le propriétaire d'un journal a la possibilité de faire la loi aux journalistes. (Ce qui n’est que partiellement vrai, car tout rédacteur, tout journaliste, en France, a le droit de donner sa démission en cas de pression, tout en touchant de fortes indemnités de licenciement).
4. Certains propriétaires sont les amis de Sarkozy. (On ne cite pas ceux qui sont des opposants, ni proches de Bayrou).
5. Sarkozy a leur demandé de boycotter le débat Bayrou-Royal par la menace et la terreur. (Ceci est vraisemblable, mais c’est encore plus le cas des pressions de l’intelligentsia de gauche sur les journalistes, taxés de fachos s’ils soutiennent la « droite » lepéniste. Le terrorisme intellectuel ça existe).
6. Les propriétaires ont obéi et obligé sous peine d’exclusion les journalistes à obéir à leur tour. (Si c’était le cas, on ne comprendrait pas comment Sarkozy pourrait être l’objet d’une campagne violente TSS).
7. Conclusion : Sarkozy fait percer une grave menace sur nos libertés.
Les failles les plus évidentes de ce qu'on n'ose appeler un raisonnement sont les suivantes:
1. Tous les journaux appartiennent à des pouvoirs d'argent car il en faut beaucoup pour les faire subsister. C’est une évidence.
2. La France a six titres influents qui militent activement contre les financiers : Le Monde, Libé, le Canard Enchaîné, le Nouvel Obs, Marianne, l'Humanité. Que l’on pense à la levée de bouclier de Forgeard, pur produit de la « ploutocratie » et qui a gagné même France-Soir. (« Rends l’argent ! », titre à la une le quotidien. Plassard du Nouvel Economiste, m'a avoué qu'on pouvait parler des patrons voyous mais non des employés voyous, pour des raisons de sensibilité de l'opinion. En fait - à part Valeurs Actuelles et France-Soir - les journalistes obéissent moins aux intérêts des milliardaires qui les financent, qu’à l'intelligentsia anti-libérale, et à la pensée unique.
3. Même s'il le voulait, Sarkozy ne pourrait supprimer nos libertés car ce serait contraire à sa ligne politique libérale. La suppression vient plutôt de l'autre côté. Par exemple le dogme y interdit aux personnes de travailler si elles le veulent, plus de 35 heures par jour, et pas au delà de 60 ans, établit une différenciation dans la fiscalité envers les entreprises, subordonne la culture et l'éducation au veto de syndicats engagés à gauche, supprime les aides à l'enseignement libre, et emploie comme moyen de persuasion la terreur intellectuelle et la guerre des connotations. On fait la chasse aux sorcières, et puis on accuse les sorcières de se poser en victimes. Et tous savent que l’impôt confiscatoire sur les fortunes, est purement idéologique. Que serait-ce si le parti du dogme et de la haine l'emportait?
Journal du 28 avril 2007 Texte non condensé
La guerre des connotations
Le terme consacré est "la guerre des représentations" qui consiste à se battre non pas entre adversaires, mais entre fantômes médiatiques. C'est ainsi qu'on ne vote pas pour Ségolène Royal ni pour Nicolas Sarkozy, mais pour l'image qu'en donnent les mass média.
Petit rappel théorique Les représentations sont l'équivalent psychique des évènements extérieurs. Une information n'agit sur notre psychisme que si elle se transforme en représentation. Et cette particule psychique est aussi complexe qu'un atome, ou qu'un virus. Elle comprend un noyau sémique, des sèmes contextuels, des associations qui la chargent affectivement et la rendent agissante, etc. Les sémanticiens distinguent deux types de décodage des représentations qui la transforment en "signification" : les dénotations et les connotations.
Lorsqu'une information parvient à mes yeux et à mes oreilles, elle peut être occultée et ne pas parvenir à mon champ de conscience. Elle ne donne pas naissance à une représentation. Lorsque Juppé aligne pour son auditoire des chiffres précis pour illustrer les résultats de sa politique, ils ne parvient pas à accrocher l'attention du public qui est captée par une information qui, elle, se transforme aussitôt en représentation : Jack Lang qui tire sur son nez en rigolant.
La représentation ne devient signification qu'à condition de s'insérer dans un contexte identifié par le récepteur. Les chiffres mortellement ennuyeux de Juppé, ne signifient rien pour qui n'a pas une connaissance minimale de l'économie et de la comptabilité. En revanche tous savent que lorsque Pinocchio ment, sont nez s'allonge. Et si ça leur échappe, Lang se charge de le leur rappeler.
La dénotation est le contenu précis et factuel d'une information. Par exemple le taux de chômage, le montant de la dette, l'évolution de la criminalité (dans la limite où les chiffres ne sont pas biaisés) etc... La connotation entoure la dénotation, comme une sorte de halo réverbérant. Il n'y a pas de relation directe et objective entre la dénotation d'un évènement et ses connotations, seulement des associations par "contagion" ou par "métaphore". Par exemple le mot "racaille" sorti de son contexte et accolé à Sarkozy par voie d’association socialement construite et renforcée à longueur de temps. La dénotation de « racaille » est : "réponse du ministre de l'intérieur, répondant à l'exaspération d'une femme vivant dans la peur des voyous criminels qui infestent son environnement et qu'elle nomme "racaille". La connotation est une associe ce terme avec « jeunes, habitants des quartiers défavorisés, émigrés, mépris pour ces derniers, brutalité de l'expression. » Elle se transforme en inférence lorsqu'elle sert à en déduire le mépris de Sarkozy pour les "habitants" des quartiers pauvres.
La guerre des dénotations Elle porte sur des faits ou des assertions vérifiées et précises, comme par exemple la présence des armes chimiques dans l'Irak de Saddam Hussein, ou la mort par électrocution de jeunes émigrés, réfugiés pendant des heures dans un local, en dépit de la pancarte "danger de mort".
La guerre des inférences Elle consiste à prendre pour des faits vérifiés, des assertions non prouvées. Pas exemple: que les "jeunes" étaient poursuivis par la police et qu'ils préféraient risquer la mort plutôt que de tomber entre les pattes des représentants de l'ordre policier.
La guerre des jugements Elle franchit un pas de plus : on dénonce la brutalité policière envers des "jeunes", qui s'apparente à des ratonnades ou des procédés gestapistes.
La guerre des connotations
Elle consiste à partir des jugements et des inférences, d'associer la police au ministère de l'intérieur, et ce dernier, Sarkozy, à un partisan des méthodes gestapistes, ce qui prouve que la droite est néo nazie et raciste (puisque les victimes étaient arabes ou d’origine africaine).
Alors que les dénotations font appel à un travail d'investigation et à la raison, les connotations s'adressent à l'émotionnel et partent d'un a priori et d'une grille de décodage partisane. Les connotations n'étant pas assujetties à démonstration et procédant par contagion, elles ne sont pas falsifiables. C'est le cas notamment des procès d'intention (comme par exemple celui qui vise les "abus de droit) et des informations invérifiables (les légendes urbaines).
Le cas extrême de la désinformation est la diabolisation. Elle est inhérente au paradigme de l'empire (le nazisme, le communisme, le tiers-mondisme, l'islamisme, le radicalisme catholique ou laïque) en effet le paradigme impérial est totalitaire : universel et intemporel comme les droits de l'homme ou le libre échange, il exclut et frappe d'ostracisme tout ce qui dévie de la ligne principale.
La pression alléguée de Sarkozy pour boycotter le débat Bayrou-Royal La journée a fourni un autre cas de diabolisation et de détournement sémantique : l'accusation portée contre Sarkozy d'avoir fait pression pour que le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou ne puisse avoir lieu. Un des arguments qui militent contre ce débat, est la surexposition télévisée et médiatisée qu'il introduirait dans la campagne Royal-Sarkozy en faveur de la diabolisation de Sarkozy (le TSS), surexposition qui ne fait que s'accentuer.
Notamment à la radio et dans la plupart des chaînes, lorsqu'on propose hypocritement des débats autour de sujets comme "la racaille", le "travaillez plus pour gagner plus", ou encore l'identité, on n'entend pratiquement que des opposants haineux aux candidat de la droite. Les syndicalistes, les intellos gauchistes et autres écolos, s'expriment librement, lançant slogans, pétitions de principe, attaques contre la vie privée, relayant la presse ouvertement de gauche, alors que l'autre côté est rarement sollicité. Cela en devient tellement énorme qu'on s'y est habitué, la dissymétrie fait implicitement partie du paysage médiatique français. Le nombre, la vigueur des attaques, les insinuations sur la vie privée, les accusations invérifiables, celles qui une fois lancées en grand, sont démenties en petit, tout ce déferlement haineux contre le bouc émissaire, ne peut ne pas peser sur le comportement des électeurs. On a beau dire que lorsque les procédés de désinformation sont trop grossiers, ils se retournent contre leurs auteurs, on peut rétorquer que lorsqu'on calomnie sans relâche il en reste toujours quelque chose. Et ce quelque chose, est suffisant pour faire pencher la balance en faveur de la coalition de la haine, qui prétend incarner la vertu.
S'il fallait un exemple simple et vérifiable, il suffirait, ce qu'à fait l'ISD, de récolter les articles sur le caractère et le comportement des deux candidats et de l'arbitre des élégances. On constatera que pas un mot n'est dit sur la violence et le machiavélisme de NI NI, et encore moins sur la brutalité, la méchanceté, le caractère imprévisible et dictatorial de la madone en blanc, bien connus de ses familiers et notamment de ses secrétaires et de ses chauffeurs. Toutes les insultes sont réservées à "Sarko-facho" comme s'il était naturel de faire front à la dictature. Nous savons, et nous l'avons dit, que les deux candidats se ressemblent par leur refus d'écouter, leur pugnacité, leur violence, leur éloignement réel des besoins du peuple, leur dureté impitoyable.
Le territoire et la carte.
Le territoire : la confrontation entre les Sarko et Sego, est relativement équilibrée, on l'a dit : ce sont deux choix de société : Yang contre Yin, pragmatisme réaliste et dépourvu de sensibilité aux problèmes quotidiens, contre démagogie dissimulée derrière une utopie compassionnelle. Cela ne veut nullement dire que ces choix seront réellement appliqués par les candidats, ils n'engagent, avant la campagne, que ceux qui y croient, Mais enfin, ils sont clairs et c'est pourquoi on peut parler de guerre des représentations.
Nous ne nous sentons pas autorisés à prendre parti pour l'une des options, le mérite est qu'elles sont tranchées.
En revanche, le combat n'a pas lieu entre les deux champions, mais l'image qu' en donne Octopus, la presse médiatique française : bouc émissaire diabolisé d'un côté, acculé sans cesse à se défendre, madone intouchable de l'autre représentant la défense des pauvres, des exclus, l'ordre juste contre le chaos injuste. Aucune dénotation, on l'a dit ne permet de légitimer cette image, elle est purement fantasmatique et s'appuie sur un traitement différentiel des rumeurs. Et c'est pourquoi on peut parler de guerre des connotations, infiniment plus sournoise et plus dangereuse que la guerre des représentations. Dans la confrontation des programmes, il s'agit du heurt entre deux visions, deux conceptions de la société et les arguments invoqués relèvent de la propagande. Dans la présentation des candidats et l'aura qui les entoure, c'est du heurt fantasmatique entre deux personnalités médiatiquement reconstruites qu'il s'agit et cela relève non de la propagande, mais de la désinformation au sens précis qu'en donne Volkov.
Notations
Libération 30 Avril 2007-05-01 p.3 Titre : Sarkozy dégaine sa haine de Mai 68
« Pour Sarkozy, Mai 68 est responsable de tout : du dénigrement de l’identité, du communautarisme, de la faillite de l’école, du cynisme des capitalistes et même des parachutes dorés ! Le candidat de l’UMP tonne : « Les héritiers de Mai 68 avaient imposé que tout se valait, qu’il n’y avait donc désormais aucune différence entre le bien et le mal, aucune différence entre le vrai et le faux ; entre le beau et le laid. Ils avaient cherché à faire croire que l’élève valait le maître (…) que la victime comptait moins que le délinquant » « Il n’y avait plus de valeurs, plus de hiérarchie, lance-t-il, dénonçant la « gauche héritière de Mai 68 (…) Dans cette élection, il s’agit de savoir si l’héritage de Mai 68 doit être liquidé une bonne fois pour toutes » (Alain Auffray)
Editorial de Fabrice Rousselot :
« Sarkozy s’est relancé dans la bataille, usant à outrance de ses envolées rhétoriques et démagogiques habituelles. Valeur travail, morale ; respect, nation, tout y est passé, sans oublier bien sûr la sainte haine de Mai 68 et de son héritage »
Commentaire On ne saurait mieux définir le nœud sémantique «Médusa », c’est-à-dire l’inverse de « Force de la terre ». (Voir Virus) Ainsi Sarkozy se pose-t-il en champion de Force de la terre, honni par les Bobos et la gauche caviar. L’éditorial de Rousselot est clair à cet égard. Il laisse entendre que c’est de la démagogie que de critiquer Mai 68 et d’invoquer « respect, nation, morale » etc.
Le nouvel Obs. 26 avril au 2 mai. P.64 Titre : Michel Onfray. Dans la peau de Nicolas Sarkozy.
« Que se passe-t-il quand un philosophe antilibéral et libertaire rencontre un ministre de l’intérieur ouvertement de droite qui rêve au rétablissement de l’autorité ? » Le Nouvel Obs. répond en ne montrant que le point de vue du philosophe, devenu pour l’occasion un psychologue. Ce que le magazine qualifie de « portrait saisissant et rare » est une avalanche de connotations pour le moins injurieuses. «toutes griffes dehors, puis deuxième, troisième (coup de patte) , il n’arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser, Une, deux, dix, vingt phrases autistes (sic). etc.) Il ne manque plus que les connotations de tortionnaires de la Gestapo appliquées à son entourage. Les voici : « On les imagine (Le directeur de cabinet et le porte plume) capables d’assister à un interrogatoire musclé arborant le même masque, celui des gens de pouvoir qui observent comment on meurt en direct et ne bronchent pas »
Il y en a pour quatre pages de cette prose où il apparaît que les connotations (pour être polis) servent d’argumentation contre le candidat. Qui pourrait un instant songer à voter pour un fou digne de Hitler ? Car, on présente Sarkozy comme un partisan de l’eugénisme, raciste, autiste, déséquilibré et mégalomane. On pourra rétorquer que ce personnage n’est pas représentatif de la classe intellectuelle. Ce n’est pas l’avis du Nouvel Obs qui présente ainsi son blog : « Retrouvez le blog de Michel Onfray et des grands intellectuels français sur nouvelobs.com »
Commentaire C’est en vain que j’ai cherché dans la presse dite de droite (Valeurs Actuelles, le Figaro Magazine, France Soir) l’équivalent haineux des insinuations de Onfray. Et celles-ci ne sont qu’un exemple parmi bien d’autres, et des plus doux. Pourtant nous savons fort bien que Madame Royal a un caractère qui pourrait facilement donner lieu à des descriptions aussi défavorables. Mais on se tait. Pourquoi ? Dissymétrie, encore et toujours.
Une autre interrogation subsiste. Qu’est-ce qui a pris à Nicolas Sarkozy d’affronter un adversaire rompu à toutes les ruses du verbe ? Autant débattre avec lui de problèmes d’économie. Je pense que tout simplement, Sarkozy se situe à un niveau de pauvreté culturelle absolue, typiquement force de la terre régressive. Pauvreté culturelle absolue, c'est-à-dire qui s’ignore en tant que telle et, hélas, à l’unisson de la masse des citoyens français. Ceux qui se veulent ou sont raffinés et cultivés, ont tendance à voter Bayrou.
En ce qui concerne les allusions de Sarkozy à l’inné et l’acquis, il n’est rien de plus banal. Tout étudiant en psychologie expérimentale connaît le débat qui oppose McDougall et Hull ou Tolman. N’importe quel spécialiste des neurosciences connaît l’influence de l’hérédité sur certains traits de caractère et certaines fragilités. Il ne s’agit que de corrélations et non de relations. Les adversaires de l’inné, penchent dans l’autre extrême et opposent culture à nature, non sans raison également. Ces débats sont sans fin car ils sont dus à un état encore primitif des sciences du comportement, et une large marge d’indétermination existe. Mais ce n’est pas pour autant qu’on accuse des Changeux, et l’immense majorité des scientifiques en neuroscience, d’être des partisans de l’eugénisme.
Mais j’en reviens à l’essentiel : que Sarkozy allait-il faire dans cette galère ? Pourquoi prononcer des mots tabous ? Sinon, parce qu’il n’a aucune sensibilité au poids des termes et qu’il sous-estime la guerre des connotations ? Encore une faiblesse de « Force de la Terre ».