Andy Warhol et la destruction de masse
Je reviens sur la discussion amorcée avec Emmanuel Dyan à propos du sens d'oeuvres aussi inintéressantes que des cartons de Brillo, ou un portrait répété en matrice, couleurs déformées
souvent dans des teintes douceureuses contrastant avec ce qu'elles représentent; , totalement inexpressives. Ce que Warholl a voulu sans doute montrer, c'est que de même qu'on produit industriellement des clones d'objets manufacturés (la Campbell soup, le Coke, ou encore un accident mortel, la chaise électrique, l'artiste peut également parodier cette tendance à la banalisation-personnalisation, en la poussant à un degré inconnu avant lui. La multiplication des images les plus impressionnantes, les plus sensuelles, les plus effrayantes les rend indifférentes, insignifiantes. Ci dessus, un garde du corps est photogaraphié . On remarquera que deux des cases de la grille ne sont pas identiques. En fait c'est le même personnage quelques années avant. Le changement n'est pas seulement physique mais aussi psychologique.
A suivre