Nouvelles du blog
Ce matin, après de deux mois et quinze jours d'existence nous avons franchi la barre des dix mille visites. On a édité 114 billets (articles et journaux) distribués en 25 catégories. Les commentaires ont été peu nombreux (151) mais souvent de haute qualité. Le record de 365 visites a été atteint le vendredi 13 avril . Nous sommes toujours en train d'explorer les voies juridiques qui nous permettraient d'illustrer nos analyses sur l'Art Contemporain. Ce n'est pas simple, et la plupart des artistes importants sont plutôt employés à l'acroissement de leur chiffre d'affaires et de leur notoriété que de figurer dans un petit blog comme celui-ci.
Récidives
Le problème subjectif de la répression
D'après une affiche de Toscani pour Benneton. Elle suggère que les autorités policières américaines commettent un meurtre en condamnant à mort le malheureux condamné, noir de surcroit et présenté comme un agneau innocent. Cette manipulation typiquement MEDUSA aurait sans doute fonctionné dans le microcosme intellectuel français, mais il se heurta aux Etats Unis à l'opposition farouche des familles des victimes assassinées sauvagement par le criminel. Elles boycottèrent les produits Benneton, dans les magasins Sears, entraînant le limogeage de Toscani par le milliardaire gauchiste italien. L'argent n'a pas d'idéologie.
Parmi les postulats des nœuds sémantiques opposés « Force de la terre » (les conventions bourgeoises) et « Médusa », (la contre-culture gauchiste altermondialiste etc.) le problème de la peine est crucial; Force de la Terre, prône la loi du talion, les idéologies et les religions intégristes, la peine corporelle, la torture ou la peine de mort. Medusa, la mansuétude et une approche pédagogique, se fondant sur la négation de la responsabilité de l'individu, et la rejetant sur le milieu socio-parental ou économique;
Certes il revient à l'appareil policier de recueillir des preuves, aux juges et aux jurés, de peser les âmes et évaluer les culpabilités individuelles. Mais autant les policiers travaillent dans le concret (un témoignage doit être étayé, un viol prouvé par des tests biologiques et médicaux, et le recueil de l'ADN) autant les juges, les avocats et le procureur, se meuvent dans un espace sémantique fortement orienté par les noeuds sémantiques que nous venons d'évoquer plus haut.
Par ailleurs, on sait à quel point l’opinion joue une pression importante sur l’impartialité théorique des juges. Or l’opinion, forgée notamment par les médias est partagée entre la majorité silencieuse qui recherche la sécurité et pense que la répression est un moyen indispensable pour neutraliser « au karcher » les « barbares », « les voyous » et « la racaille » et les milieux intellectuels ou qui se croient tels, dont les juges, les journalistes, les universitaires et en général les indignés professionnels qui pensent que la répression est moralement condamnable et que la prévention, la foi en la transformation pédagogique du condamné, voire même une attitude indulgence privilégiant la liberté des condamnés sont la seule solution au problème de la délinquance. Celle-ci serait due uniquement au terrain social, aux inégalités, à l’indignation contre les possédants racistes, et les excès d’une police qui traite les jeunes agressifs sans le respect qui leur est dù.
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Dérives
La dérive concernant la peine de mort est bien connue. Ses partisans se retranchent derrière l’exemplarité, ou encore invoquent la protection des victimes contre les voyous et la racaille. (sans guillemets).
Les partisans de l’abolition de la peine de mort, optent pour la détention à perpétuité, bientôt commué par le jeu des grâces, en une dizaine d’années de prison, puis en liberté surveillée ou encore en passage par un organisme de pédagogie civile. Ils estiment non sans raison que pour certains détenus, la peine de prison au lieu de les amender, les radicalisent dans la voie de la révolte.
Un autre argument, de nature théorique celui-là, est emprunté à la sémantique générale korzybskienne. On a arrêté et condamné à vingt ans de prison le meurtrier d’un boutiquier. Mais il s’agissait de « Pierrot au temps t1 » Dix ans plus tard, Pierrot n’est plus le même homme, il s’est cultivé, il a passé des examens, il a écrit son enfance malheureuse, sa révolte contre les boutiquiers rapaces et sans cœur, son combat avec ses camarades pour un monde meilleur etc ; il ajoute qu’il n’est pas coupable, que la société, les juges, les policiers, les politiciens ont ourdi un complot contre lui etc… Son livre se vend bien, et l’establishment se mobilise : on a mis en prison Pierrot au temps t2 qui n’est pas le Pierrot qui a commis un crime, donc un innocent. Il faut le libérer.
Les crimes sexuels de récidivistes sont plus difficiles à pardonner, car le Pierrot N°2 ne parait pas avoir changé en dépit de sa première condamnation. Medusa invoque bien entendu les cas où la récidive n’est pas prouvée, et étouffe ou minimise ceux où elle frappe de nouvelles victimes. (Elle invoque notamment le fameux "devoir de perplexité" avancé à propos de l'affaire Battisti)
La désinformation réside dans les traitements médiatiques indulgents ou modérés dont bénéficient les délinquants et les suspects dénommés « jeunes », dans le refus de les désigner par les épithètes de criminels, de tortionnaires, de bourreaux ou de racaille, comme étant attentatoires à la dignité au respect auquel ils ont droit en tant qu’être humains. En revanche la neutralité clinique est appliquée à leurs victimes souvent torturées, violées, massacrées.
On va fustiger les policiers qui arrêtent des délinquants, et absoudre les juges qui permettent par leur laxisme, le massacre d’innocents en pleine connaissance de cause. Il est hors de question que les juges aient à répondre des conséquences désatreuses ou injustes de leurs parti-pris (l'intime conviction) même lorsqu'elle étaient parfaitement prévisibles.
l ne s’agit pas dans ce blog, de se positionner par rapport à la peine de mort, de la perpétuité, du laxisme et du pardon… Cela est affaire indécidable et il appartient à chacun de se déterminer selon sa sensibilité et ses sentiments… à condition de ne pas diaboliser l’autre et de ne pas hurler au régime totalitaire chaque fois que des policiers ont réagi avec brutalité quand ils sont attaqués.
La désinformation commence lorsque la résonance et l’indignation fonctionnent à sens unique, ce qui est le cas dans notre pays. J’avais déjà donné des exemples où la mise en liberté conditionnelle de violeurs et de tortionnaires, a entraîné des crimes à vous faire dresser les cheveux sur la tête. L’actualité, en pleine campagne électorale, s’est chargée de nous fournir d’autres exemples édifiants.
Le cas Sophie Gravaud
Les antécédents du criminel.
Ramiz Iseni, un bosniaque de 46 ans ayant reçu « ses papiers », sans profession, joueur et à court d’argent, mis en examen pour viol de mineure depuis le mois de décembre 2006 et laissé en liberté. Sa femme, femme de ménage aurait été complice. Mais déjà en 2004, il aurait agressé une jeune fille de quinze ans, près de Pornic. Il lui a suffi de tout nier en bloc, pour être libéré, sa parole valant plus que celle de ses victimes.
La victime du récidiviste : violée, violentée, torturée, étranglée, est également celle du laxisme du juge des libertés, mais ce dernier n’a même pas été inquiété, ni même nommé. Bien entendu, le prévenu a continué à nier, se contredisant, mentant sans cesse. Mais cette fois un test ADN permettra de le confondre.
Le cas Grofrane
Les assassins
Ce sont des « jeunes » : ils étaient mineurs au moment des faits : la lapidation d’une jeune fille de 23 ans, qu’ils avaient attirée dans un guet-apens. Ils lui ont volé sa carte bleue et arraché dix sept dents à l’aide d’un clou pour lui extorquer son code confidentiel et achevée à coups de pierre. Condamnation, saluée comme une victoire : 23 ans de prisons.
Le drame de la foire du Trône
On essaye d’étouffer l’affaire en prétextant un « effet de foule ». En fait le policier a eu le tort de réprimander « un jeune » qui voulait faire un second tour de nacelle gratuit. Très vite des complices et des jeunes hostiles à la « dictature policière » ont essayé de rééditer les émeutes de la Gare du Nord.
L’assassin : un mineur de seize ans, 1m83 tout en muscles, ayant été plusieurs fois mis en garde à vue, pour violences, notamment sur des policiers. Il a reconnu avoir poussé volontairement le policier Reynald Caron.
La victime : 31 ans, père d’une fillette, il a eu la tête en partie arrachée.
D'après un tag exprimant toute la violence et la haine contenue dans bien des fils d'immigrés conscients d'être mal acceptés par un pays d'accueil qu'ils n'ont pas choisi, et dont les critères de valeur diffèrent essentiellement de ceux de l'Occident,. On ne peut épistémologiquement leur donner tort, dans la mesure ou leur justification (ou leur alibi) est idéologique, voire théologique. En revanche on a parfaitement le droit de les abattre, de les incarcérer, de les expulser en tant qu'ennemis viscéraux de la communauté qui les a accueilli. Le droit de tuer, de massacrer des civils, des blanc, des policiers, que l'on ne peut leur dénier sion subjectivement et arbitrairement, en vertu de nos propres codes occidentaux, a comme contrepartie le droit pour ceux qu'ils menacent, qu'ils haïssent et qu'ils terrorises, de répondre à la terreur par la terreur. On peut aussi tendre l'autre joue et s'incliner, renforçant ainsi leur conviction qu'ils sont virils par rapport aux occidentaux lâches et serviles (les dhimmis).
L’influence Médusa Ces cas sont de plus en plus banalisés et sont le symptôme d’un des traits de Médusa :
l’indulgence pour les délinquants, les clandestins, les marginaux (par exemple les gitans nommés « gens du voyage »)
la minimisation de leurs crimes en les imputant à la société répressive par un effet de miroir, leur escamotage spécifique de violents et de criminels en évitant les mots racaille et voyou, remplacés par les mots jeunes, immigrés, noirs, maghrébins, population, etc afin de créer l’amalgame,
la diabolisation incessante à la télévision des forces de l’ordre. La racaille apprend ainsi qu’il est interdit de prononcer son nom, que les seuls voyous sont les patrons, les seules causes de la violence, les brutalités policières dont Sarkozy est devenu l’emblème. Ce climat délétère finit par orienter les plus vulnérables des proies, inconscientes d’être instrumentalisées à des fins révolutionnaires.
Un cas vécuJ’ai connu personnellement ce phénomène d’inversion agresseur-victime, lors du cambriolage de mon musée du stylo.
L’auteur du hold-up, un sans-papiers venu d’Europe Centrale, ne se contenta pas de tout nier en bloc, en dépit des preuves rassemblées par la Brigade de Repression du Banditisme.
Il déclara au Nouvel Obs. que j’avais monté le cambriolage pour frauder l’assurance du musée (alors que je ne touchai par un centime de celle-ci, à la suite d’une malhonnêteté dont sont coutumières certaines compagnies). Mieux encore, il suscita le témoignage d’un complice, drogué, psychopathe, et auteur de divers délits, qui déclara que je l’avais engagé pour me cambrioler, et qu’il avait vertueusement refusé.
Le juge d’instruction condamna l’auteur et ses complices, notamment le milieu yougoslave pour qui il fabriquait de fausses cartes de séjour, à des peines de prison. Mais la juge, lors de l’arrêté définitif, déclara qu’elle croyait à la thèse du cambriolage (sans pouvoir la prouver) et qu’elle innocentait le criminel, à la profonde stupéfaction de la procureure de la Republique.
Elle avait en effet suivi la version du psychopathe et désavoué le Juge d’instruction et la BRB, en demandant notamment qu’on verse une forte indemnité au malheureux délinquant ! J'ai largement édulcoré ce récit, l’affaire étant encore en cours d’instruction. En fait la réalité dépasse la fiction et montre de troublantes complicités. Ce qu’il faut en retenir est la volonté de charger les victimes supposées appartenir à une élite (le Nouvel Obs en est un exemple en privilégiant la version du criminel) et d’innocenter les coupables sans papier et immigrés.