Thursday, 1 October 2009Hier soir, dans le plus grand calme, Bruno Lussato nous a quitté.Rétroliens
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sincères amitiés à bruno lussato de la part d'un ancien élève qui à pu apprécier la rigueur et l'intelligence d'un homme fantastique.
je ne connaissais pas Bruno Lussato mais avais pu l'apprécier au travers ce blog. C'est à n'en pas douter une réelle perte et je pense notamment à une vraie perte pour la culture. Sincère sentiment de tristesse et une pensée à tout son entourage.
Merci dans ce moment pénible de la perte d'un être cher d'avoir su trouver les mots pour partager votre tristesse et en même temps l'espérance d'une continuation. Votre père a été un passeur d'une intelligence qui allait de pair avec une grande sensibilité: qu'il repose en paix ... Et pour nous tous, continuons à cheminer sur les épaules d'un des géants ... Cordialement ...
Je vous présente mes sincères condoléances, avec un profond respect pour le professeur qui m'a tant apporté.
Je vous prie de recevoir mes sincères condoléances.
Je tiens à m'associer à votre peine et à celle de tous ceux qui appréciaient le Professeur.
Son génie, son sens critique, ses talents d'artiste, de "décodeur" et de pédagogue me resteront en mémoire.
Je lui dois l'apprentissage du métier d'organisateur et la capacité à encore mieux apprécier la musique.
Hier encore j'expliquais sa théorie des trois registres et honorais son talent de visionnaire de ce que sont devenus l'informatique et le commerce par l'Internet.
Le Professeur Lussato est de ceux qui font autorité et que nous continuerons d'admirer et de citer.
Je vous présente mes plus sincères condoléances. Votre père aura apporté énormément à la communaté des hommes. La fierté que vous éprouvez est partagé par tout ceux qui auront eu la chance de croiser le Professeur Lussato. Soyez assuré que son souvenir restera présent pour de nombreuses personnes.
A monsieur PIERRE LUSSATO .C 'était avec une certaine appréhension que je viens d 'ouvrir ce site ,car les nouvelles sur la santé de votre père devenaient inquiétantes, je n 'avais pris connaisance de ce site que seulement il y à quelques mois, par hasard ,mais y à t il vraiment un hasard ?Je m 'étais permis d 'y commettre quelques billets ,car votre père et moi partagions des souvenirs d 'enfance ,sur le mème pays LA TUNISIE,à quelques années près,il fréquenta également des russes ce que je fis aussi, et bien de ses réflexions recoupaient les miennes (A mon modeste niveau ... ) et dans mon for intèrieur ,je projettais de le rencontrer à PARIS lors de sa convalescence !Hélas l 'homme propose et DIEU dispose...Que dire de plus ,si ce n 'est que comme on le dit en IFRIKHYA qui fut sa terre natale la mort d 'un lettré est une bibliothèque qui brule ,et cette bibliothèque là ne pourra jamais nous réchauffer de la tristesse qui vient de nous étreindre à l 'annonce de sa mort ,je me permets de partager votre chagrin...jACQUES FERRAND .
Je tiens à exprimer mes sinceres condoleances, je suis un ancien eleve du professeur Lussato que j'ai particulierement apprecie et connu pendant mes annees au Cnam.
J'ai beaucoup appecie le pedagogue et l'homme de culture et de gentillesse;
Maté
Je vous adresse mes plus sincères condoléances.
Le dépard de votre père est une grande tristesse. Au fil du blog et de ses écrits il faisait partie de mon quotidien. Je lui souhaite de trouver là haut le repos et la plénitude qu'il recherchait ici-bas.
Je tiens à vous exprimer mes sincères condoléances - de Montréal. J'admirais cette passion pour la culture qui était si présente chez le Professeur Lussato.
Toutes mes prières l'accompagnent dans son dernier voyage. Lecteur de son blog depuis quelques mois, il m'a permis de découvrir des pans entiers de culture qui m'étaient alors étrangers. Un grand merci à lui pour tout ça.
Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.
A M. Pierre Lussato, à Mme Marina Fedier, et à tous ceux qui ont accompagné le Professeur Lussato dans sa quête de l'absolu.
Je ne connaissais Bruno Lussato que depuis une année environ. Il était entré un jour dans ma galerie et m'avait demandé de lui expliquer ce qu'était le "Mingei". Je puis dire qu’il avait vraiment été interpellé par ce concept développé au Japon dans les années 20' par Soetsu Yanagi.
Quelques semaines plus tard, il revint accompagné de Marina et de Tatiana. Entre temps, ils avaient visité l'exposition "Esprit Mingei" au musée du quai Branly, et voulaient construire une collection de tout premier ordre. Sur le moment, je dois avouer que ne je les prenais pas au sérieux, mais avec le temps je changeai d’avis.
Quand il venait, seul ou accompagné, je m’étonnais du regard d’enfant qu’il posait sur les derniers objets reçus. Ses yeux brûlaient d’une braise ardente. Dans ces instants, il m’apparaissait ivre de bonheur. Il recherchait l’excellence, la beauté, la pureté et parfois s’en remettait à mon jugement si l’objet était important pour la collection. Mais voulant par-dessus tout maîtriser ses choix, il se plongeait des heures et des heures dans des livres d’art japonais.
Il ne se passait pas un jour sans que nous parlions quelques minutes ou une heure. Il me demandait sans cesse plus. « Mes jours sont comptés » me disait-il, « il faut faire vite ». Et je ne mesurais pas à quel point la maladie le rongeait. J’en pris conscience ces derniers mois car il ne parvenait plus à dissimuler à ses proches cette douleur lancinante qui l’emportait peu à peu vers l’Autre monde. Quand je l’invitais à prendre quelque repos, il m’envoyais « bouler » et me demandait, non sans humour, si j’étais fatigué.
J’aurai aimé connaître le « Professeur » Lussato dix années plus tôt, et comprendre ses enseignements, partager sa pensée, affronter sa rigueur intellectuelle. Je n’aurais peut-être pas été l’un de ses « disciples » mais j’aurais sûrement été séduit par sa fougue et sa rage de vivre.
Grâce à l’indéfectible soutient de Monsieur O. D., Bruno Lussato a édifié en quelques mois une extraordinaire collection d’art japonais, « mingei » pour l’essentiel. Cette collection doit vivre, pour elle-même autant qu’en mémoire de l’esprit éclairé qui lui donna le jour. Cet enfant deviendra grand, je lui tiendrai la main. Je le lui ai promis.
Mes sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches.
Philippe Boudin
Mingei Arts Gallery
Mes sincères condoléances à Pierre et Marina. J'espère participer à ce blog, de la même manière que je l'ai fait du vivant de Bruno.
Monsieur le Professeur, nous vous pensions immortel…
Mais je crois que vous l’êtes en effet.
Vous vous êtes battu avec une formidable envie de vivre, mais la maladie a finalement eu raison de vous.
Et vous nous avez quittés. Physiquement, tout au moins.
Car l’empreinte que vous avez marquée dans l’esprit de tous ceux qui vous ont bien connu ne s’effacera pas.
C’est qu’il est impossible de vous oublier.
Vous êtes de ces êtres exceptionnels, uniques, que l’on peut avoir la chance de rencontrer une fois dans sa vie.
Et j’ai eu cette chance, il y a plus de dix ans. Et depuis, nous nous sommes rencontrés très régulièrement, avons passé de longues heures de discussions. Vous m’avez fait l’honneur de m’honorer de votre amitié, de votre confiance.
J’ai perdu des parents très proches, mais aucune de ces disparitions ne m’a autant affecté que la vôtre. En relisant ce jour toutes les notes que j’avais pu prendre en votre compagnie, je mesure l’immensité de ce que vous m’avez apporté, et dont je suis inconsciemment imprégné : une vision lucide du monde et des hommes, mais teintée d’un inépuisable optimisme, d’une générosité profondément sincère. Une âme et un cœur merveilleusement juvéniles au service d’un esprit extraordinairement délié et cultivé. Il n’est pas de domaine de la vie intellectuelle et culturelle que vous n’ayez abordé, et sur lequel vous n’ayez des vues originales et pénétrantes. En vous écoutant, on se sentait, non pas plus savant, mais meilleur, plus intelligent. Vous saviez et vous pouviez vous intéresser à tout ; vos talents et vos dons vous permettaient de maîtriser tout ce que vous abordiez, de l’organisation et l’informatique à la numismatique, à l’art japonais, sans oublier le piano, Wagner, les stylos, la peinture, et bien d’autres choses encore.
Votre amour et votre passion pour la vie s’accroissaient au fur et à mesure que vous en perceviez le terme inéluctable. Loin de vous accabler, vos épreuves et la vision sans fard du monde stimulaient un jaillissement permanent d’enthousiasmes et de projets, auprès duquel nous, pourtant jeunes et en bonne santé, nous entions bien vieux. Quelle leçon !
Sous un abord réservé, facilement démenti par la flamme de votre regard, une grande chaleur vous habitait : vous étiez sensible, vous étiez fidèle, vous étiez généreux, vous étiez bienveillant. Vous étiez très fier de votre fils Pierre, très soucieux du devenir sans vous de Marina. Je sais qu’ils sont aujourd’hui très malheureux de vous avoir perdu. Et je suis sûr que nous sommes très nombreux à s’associer à leur peine.
Car, en nous quittant, vous nous laissez tous un peu orphelins !
Voilà, je vous dis tout cela aujourd’hui car, de votre vivant, votre modestie et ma pudeur m’auraient interdit de le dire.
Monsieur le Professeur, vous êtes parti, mais vous serez toujours formidablement présent parmi nous !
Je tiens à vous exprimer à vous et votre famille mes plus sincères condoléances. Ayant suivi ses cours au CNAM théorie des système et théorie de l'information il y a 20 ans, je garde le souvenir d'un grand pédagogue, d'un homme d'une immense culture, d'un homme passionné dans la transmission de ses connaissances : je me souviens encore de son introduction lors du premier cours de théorie de système : quelle est la différence entre le Compliqué et le Complexe; j'ai suivi ce cycle 3 fois de suite juste pour le plaisir de l'entendre : pas un seul ne se ressemblait quant à la transmission des connaissances concernant ces deux thèmes;Il est rare de pouvoir cotoyer un tel esprit.
Mes plus sincères condoléances à sa famille en particulier à sa soeur Marina et à son fils Pierre
j'ai suivi fidélement pendant au moins 4 cycles ses cours de TSO, toujours renouvellés et enseignés avec la même ardeur et justessse.
C'est une grande perte Mr Lussato a été un infatigable passeur de connaissances , sachant quand il le décidait se remettre en cause et recommencer de zéro toute une série de cours (TSO), tout recomposer en direct au fur et à mesure des séances. C'est une qualité fort rare de nos jours
Grace à lui de nombreux auditeurs du Cnam, dont moi même, avons pu acquérir, une ouverture vers les arts et les humanités loin des concepts techniques de nos formations initiales. Cela nous a permi de mieux apréhender le monde de l'entrepise et le monde tout court.
Ses enseignements précieux m'ont servis tout au long des années à "survivre" dans mon milieu professionnel, à y progresser.
C'est une grande perte, à notre époque des hommes de cultures tel que lui capables de faire un lien tranverse/interdisciplinaire entre une grande quantité de disciplines et d'arts pour en tirer des lumières pour nous guider dans notre monde en plein bouleversement, sont hélas rarissimes
Son souvenir et ses enseignements resteront à travers les années. Respects à Monsieur le Professuer Bruno Lussato qu'il repose en paix après une vie si riche et bien remplie que nous aurions souhaitée plus longue mais ainsi va le fil du temps
Philippe
Toutes mes plus sincères condoléances à vous et toutes sa famille.
En tant qu'ancien élève j'ai admiré, et j'admire toujours, l'esprit paradoxal, fin et subtil de votre père.
Il m'a ouvert et éclairé grâce à ses idées pendant plus de 20 ans et continuera à le faire.
C'est cela certainement une de ses victoires sur la mort ! et il en a de très nombreuses à son actif !
Sincères condoléances. M. Lussato m'a beaucoup apporté et même formé mon esprit d'homme et de citoyen. Je suis très eureux de l'avoir découvert et de pouvoir tout au long de ma vie faire fructifier - dans la perception que j'aurais des évènements à venir - sa réflexion au sein de la mienne. C'est un merveilleux legs. Et je souhaite vivement que nous fassions vivre sous une forme encore à définir son héritage afin de le faire découvrir.
Merci professeur et merci à vous Pierre.
Guillaume Ricard
J'ai découvert le professeur Lussato au travers de son blog il y a plus d'un an maintenant et grâce à un ami P.M qui avait suivi ses cours au CNAM et en parlait 20 après avec passion et émerveillement.
J'ai été souvent fasciné par nombre de billets sur le management, l'art oriental comme occidental et admiratif de sa volonté à descendre à notre niveau pour répondre à nos commentaires, nos questions.
Puissiez-vous, vous son fils, ses amis continuer à transmettre son oeuvre par ce blog et tout autre moyens.
Sincères condoléances
A Pierre et a Marina. Je vous prie de recevoir mes plus sincères condoléances. Le depart de Bruno est une tres douloureuse nouvelle. Je me rapelle encore de ma premiere rencontre avec lui il y a une quinzaine d'annes. J'etais si impressionne que je me sentais comme un tout petit enfant face au Tres Grand Professeur, Monsieur Bruno Lussato. Cette rencontre a litteralement changer le sens de ma vie et Bruno vit et vivera toujours dans mon Coeur. Je lis regulierement son blog qui, comme beaucoup de ses proches et amis le savent, est un chef d’oeuvre qui ne represente que la le pointe de la partie visible de l’iceberg de tous ses travaux.
Tu nous manqueras Bruno.
Repose en paix...
Hermann
Toutes mes condoléances, j'appréciai beaucoup son oeuvre , notamment le livre "L'echelle humaine" qui m'a beaucoup marqué. Etant russe orthodoxe, je sais qu'il appréciait beaucoup notre vision du monde.
Un véritable aristocrate au sens de Nikolai Berdiaev.
Je viens juste de découvrir, avec beaucoup d'émotions, le décès de Monsieur Lussato. Même si la vie nous avait éloignés, je garde le souvenir d'une culture unique soutenue par cet honneur suprême de l'humanisme, le besoin d'enseigner et de partager. Je dois à Monsieur Lussato des expéditions fantastiques dans les contrées de la véritable culture, de la Tétralogie aux mécanismes de la désinformation. Sa marque restera indélébile, mon plus profond regret est de ne pas avoir su le remercier.
Je vous prie de recevoir, Pierre et Marina, mes plus sincères condoléances. Puisse la vie me donner l'occasion d'honorer ma dette à son égard !
A Bruno Lussato
Je suis un ancien élève de Bruno Lussato lorsqu'il enseignait la Théorie des Systèmes d'Organisation au CNAM (fin des années 70 et début des années 80). Je ne ratais aucun de ses cours qu'il assurait souvent le samedi. Avec sa voix et son débit caractéristiques, avec un vocabulaire puissant et choisi, il illustrait que dis-je, il enluminait ses propos d'exemples, d'images dont encore aujourd'hui, je me souviens. Captivant, brillant, drôle, satirique, il enseignait en homme libre. Sa verve n'avait d'égale que son érudition. Malgré la complexité des sujets abordés, il savait avec un immense talent les rendre parfaitement clairs. Je comprenais tout. Telle la loi de Ross Ashby qui disait : "Only variety destroy variety". Il était le chantre de la décentralisation, de la dédensification, de la variété et de la variabilité. Bruno Lussato était un homme exigent avec une immense culture. Ne nous disait-il pas :"Osez changer de métier ou de centre d'intérêt tous les 5 ans", et il ajoutait "mais engagez-vous à fond dans la voie choisie, ne faites rien superficiellement". J'ai tellement aimé l'homme et ses enseignements que j'ai gardé un grand nombre d'enregistrements de ses cours. Il avit un débit vif, rapide et avalait quelques fois au passage des syllabes. Ainsi je me repassais les bandes pour ne rien rater de son vocabulaire d'une précision horlogère. Je suis peiné de sa disparition brutale. J'ai tous ses livres depuis le "Défi Informatique". J'ai découvert grâce à lui le "Behaviorisme", Stafford Beer et sa "Neurologie de l'Entreprise". Et bien d'autres encore. Il m'a ouvert en grand l'esprit de curiosité, il a fait comprendre au monde ce qui faisait son immense richesse : la variété des êtres, des idées, des cultures et des choses. A chaque fois que nos gouvernants centralisaient à outrance, je pensais aux théories développées par Bruno Lussato qui démontraient avec éclat que cette voie menait inévitablement à la réduction de la variété, donc à l'appauvrissement de toute une nation. Ces théories avaient une valeur universelle et pouvaient s'appliquer à toutes formes d'entités puisqu'elles étaient basées sur le fonctionnement intime de la Nature.
Merci M. Lussato, merci pour votre enseignement et votre pédagogie. Pour vous entendre, les amphis étaient pleins à craquer. Dès que vous en franchissiez la porte, un grand silence fait de respect, d'attention et de concentration se répandait dans la salle. Vous esquissiez alors un sourire et d'une blague, vous détendiez l'atmosphère qui vous était toute acquise. Vous avez été pour moi un professeur fantastique, tellement extraordinaire, percutant, qu'aujourd'hui encore je me souviens du contenu de tous vos cours. Jamais par la suite je n'ai retrouvé pareille sensation, pareil émerveillement tout simplement parce que votre enseignement était d'une incroyable originalité, d'une grande cohérence, d'une magnifique universalité, d'une totale créativité, un enseignement qui nous obligeait à penser par nous-mêmes et qui s'inscrivait dans la pluridisciplinarité qui vous était chère. Grâce à vous, j'ai pris confiance en moi, j'ai compris que chacun d'entre nous a les ressources pour bâtir une civilisation humaniste en respectant la diversité des cultures qui en fait la richesse tout en les faisant dialoguer étroitement entre elles. Il suffit alors de lui fournir les outils et lui permettre d'utiliser à cette fin son intelligence insoupçonnée. Quelle belle leçon de vie ! Quel beau moment de vie vous m'avez offert ! C'était pour moi, l'excellence. J'ai toujours parlé de vous. Vous ne m'avez jamais quitté.
Adieu M. Lussato. Merci pour tout.
Michel TAUPIN
Bruno Lussato était un maître.
J'ai suivi pour la première fois le cours de TSO en 1985 et en 1986. Soucieux d'en approfondir la richesse, je suis revenu pour entendre de nouveau les années suivantes ce que croyais alors être le même cours, et constatant que le propos se renouvelait à chaque fois, j’ai suivi plusieurs fois le cycle des 4 semestres, certaines années sans en perdre fut-ce une minute, d’autres années en prenant quelque distance. Comme un enseignement de cette force vous marque pour de bon, je n’ai jamais perdu tout-à fait le contact, et plusieurs fois revenu au cours du samedi après un semestre ou une année d’absence, j’ai eu la chance d’assister intégralement aux deux dernières années, constatant alors à quel point cette pensée vivante n’avait cessé de muter tout en se perpétuant. Conçu 30 années plus tôt comme un cours technique, le cours du samedi matin était alors parvenu à son climax. C’était devenu un véritable séminaire philosophique, avec ses auditeurs assidus (je reconnais et puis saluer au moins 3 des signataires ci dessus : Jean-luc, Philippe, Jean-michel), dégagés depuis longtemps des obligations de l’inscription et de l’examen, mais toujours assez avides pour venir le samedi matin Cour Comté, Accès 11, Amphi T, chercher à la fois le savoir, l’énergie et l’humour, l’art du questionnement, et finalement l’exemple que nous donnait l’esprit inépuisable et toujours en éveil de cet homme si présent à lui-même, et qui par cette seule présence nous incitait à au moins tenter de faire de même. Ces 15 années furent une expérience formatrice entre toutes et dont je porte la marque, définitivement. Car Bruno Lussato est un maître.
la nouvelle redoutée est devenue la realite incontournable. nous voila confrontés a la vie qui continue. a nous de conserver lucidité et intelligence utile. sans espoir de pouvoir se frotter a son experience critique. mais avec la conscience du devoir de lucidite et de transmission qu'il a pratiqué lui-meme jusqu'a l'extreme limite.
C'est avec grande tristesse que j'ai appris la mort de votre père. J'avais eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois et de suivre son enseignement dans la maison des Mesnuls. Enseignement artistique, oh combien intéressant et philosophique également : je garde un souvenir très précieux du cours de Marina sur la psychologie des profondeurs. Bruno Lussato était un homme d'absolu et de perfection. Aussi, puis-je me permettre de vous proposer de corriger les nombreuses fautes d'orthographe de votre billet, fautes dues sans doute à l'émotion :
- Le titre d'abord : il manque le "s" à "quitté", cette faute se retrouve 2 fois dans le texte.
- "qu'il avait amorcé" : il manque également le "s" après "amorcé"
- "quelle que soit leur origine"
- "dont témoignent ses nombreux ouvrages"
- " les trésors qu'il nous a laissés"
- "et tout ce qui lui tenait"
Bien cordialement
François
Concernant la remarque sur les fautes, deux possibilités: 1) C'est de l'humour noir, mais alors très très noir, si noir que ça n'est pas drôle du tout. Et plaisanter dans de telles circonstances, y a un truc qui m'échappe...2) C'est du sérieux, et alors là, je me dis que y a vraiment des gens qui ont perdu tout contact avec l'humanité.
Dans les deux cas, c'est grave...
Ancien élève des enseignements de Bruno Lussato sur la Théorie des Systèmes d'Organisation au CNAM (1989 à 1993), j’ai été aussitôt conquis, envoûté par cet esprit si brillant, si rayonnant, si vif, si passionné, doué d’une culture sans limite qu’il brassait et embrassait sous toutes ses formes et sans frontières. Un savoir-faire inégalable dans la transmission des connaissances avec une ouverture d’esprit, une originalité, une créativité qui exerçait une telle séduction, une fascination incomparable qu’en sortant je n’avais qu’une envie : en savoir encore plus !
Pour terminer 2 anecdotes qui en diront plus qu’un long discours.
La première : Systématiquement, après chaque amphi TSO du samedi matin, je me précipitais vers la bibliothèque ou la librairie du CNAM pour y dénicher pendant toute l’après-midi les différentes références bibliographiques préconisaient par le professeur concernant la peinture, la musique, l’art en général, etc…Trop fort ! et comme beaucoup d’autres, bien qu’ayant obtenu mon diplôme, je revenais les années suivantes à ce fameux amphi !
La seconde : ça devait être en 1991 ou 1992, le professeur Lussato venait de perdre sa tendre et chère, et arborait sur sa veste un petit ruban noir. Ce jour là, le cours a été encore plus magistral (je m’en souviens comme aujourd’hui), d’une intensité incroyable, avec une force de conviction sans faille, qu’à la fin tout l’amphi s’est levé d’un seul homme et a applaudi pendant de longues minutes et tout à coup des larmes m’ont envahies exprimant à la fois la tristesse de sa peine mais également la fiereté d’avoir vécu un moment exceptionnel….En me retournant, je me suis aperçu que je n’étais pas le seul ….
Encore chapeau ! Aussi,, Adieu cher Monsieur Lussato. Et Merci pour tout !
Toutes mes sincères condoléances à la famille d'un Homme que j'ai eu la chanche de croiser sur mon parcours. Ils nous manquera beaucoup.
Voilà une très triste nouvelle. Je vous adresse, ainsi qu'à Marina, mes plus sincères condoléances.
J'avais la chance d'être son locataire à Bugeaud il y a quelques années et je lui ai donc fait connaissance au fil du temps. Quelle tristesse... Son intélligence et sa gentillesse resteront dans notre souvenir, toujours.
C'est en lisant LE POINT de cette semaine que j'ai appris avec tristesse la disparition de Bruno Lussato dont j'ai suivi les cours au CNAM de 1974 à 1976. J'avais à cette occasion pu apprécier l'homme et le professeur et j'en garde un très grand souvenir, ses livres sont toujours dans une bibliothèque à côté de mon bureau.
Toutes mes plus sincères condoléances à tous ses proches
Au-delà de l?Informatique, Bruno Lussato, était un homme d'une grande culture et pour ceux qui ont eu la chance d'assister à ses conférences sur des thèmes géopolitiques ou relatifs à la société ou, encore, à ses "décryptages" d'?uvres musicales (Ring de Wagner, Beethoven, Mozart, Bach, ...) lors de concerts en son Centre des Capucins de Monfort-l'Amaury, c'est une très triste nouvelle.
Il avait également créé un musée du stylo (son dada) avec des pièces uniques : OMAS, NAMIKI (laqué), ...
Son investissement pour promouvoir la Culture en une époque qui privilégie l'instantané, le superficiel et la facilité est à souligner.
Merci Monsieur Lussato, aujourd'hui, nous nous sentons un peu orphelins.
Toutes mes sincères condoléances à ses parents et à ses proches.
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à propos Sun 05/06/2011 à 13:23
Intéressant tout ça! Je vois l
e morceau d'une toute autre fa
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Mais j'ai ju
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Comm [...]
à propos Thu 12/05/2011 à 22:20
Voici un commentaire sur ce si
te, qui va dans le même sens q
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à propos Wed 09/03/2011 à 15:31
Bonjour,
Vous êtes cordiale
ment invité à visiter mon blog
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à propos Wed 02/03/2011 à 21:10
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à propos Sat 18/12/2010 à 11:47
Il est vrai que le style préci
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cre peu agacer. Ce monsieur a
un côté "je sais tout" a [...]
à propos Sat 13/11/2010 à 07:15
Management et physique quantiq
ue
Consultant en entreprise e
t intervenant sur des probléma
tiques d'innovation, j'a [...]
à propos Wed 22/09/2010 à 15:45
MARINA ou PIERRE.
Merci de m'
écrire ou de me téléphoner.
A
bientôt.
ELIO
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