CHRONIQUE
À QUAND LE RETOUR?
Il est 7h15 et à 8heures je dois être parti pour Cochin où l'on m'attend. Je ne prendrai pas avec moi mon Apple, avec lequel je n'ai que des problèmes de compatibilité avec mon blog. Il n'est d'ailleurs pas sûr que le réseau fonctionne dans l'hôpital. Je me contenterai d'un simple carnet et d'une plume caligraphique.
Mon sommeil a été court mais grâce à 100 mg de paracétamol, profond. J'ai pu me débrouiller tout seul our faire ma toilette alors que Jean Marie est en train de dormir. Je viens de le réveiller, il reste ma valise pour l'höpital à préparer et à m'habiller, difficile opération. Encore pire est l'épreuve qui m'amènera à la voiture. J'espère qu'à Cochin ils vot disposer de ce qu'il faut pour me transporter. Nous sommes loin de la discipline russe, ici, mais je suis content de retrouver la gentillesse des infirmières du 8ème étage, à qui j'amène deux belles tartes au chocolat, une pour le personnel de jour, l'autre pour le personnel de nuit. J'espère trouver une chambre single, et je me demande comment avec ma hanche dans un tel état, et à condition qu'il n'y ait rien de grave, ils pourront m'opérer le 2 Septembre à Villejuif.
Je me fais beaucoup de souci pour la pauvre Marina, que je laisse seule, sans appui, sans véritables amis pour la soutenir, sans infirmières pour l'aider. Heureusement mon esprit a été rempli par la joie d'avois contemplé ne fût-ce qu'en photo les merveilles que m'a trouvé Philippe Boudin, et les illustrations des nombreux livres qu'il m'a apportés.
J'ai l'embarras du choix en ce qui concerne les livres àapporter avec moi. Deux catalogues du Mingei-Kan original, un bouquin sur les grès japonais et le Michael Dune majeur mais introuvable au jourd'hui. Il est édité aux 5 continents et ne se limite pas au Mingei. La carte des fours est également importante.