CHRONIQUE
EST-CE MOI?
Non ce n'est pas vous. La mention "tout évènement et tout personnages de ce roman sont purement imaginaire. L'auteur récuse toute responsabilité... et bla bla bla et bl bla bla...
Lorsque La Bruyère campa le portrait de GNATHON, il reçut force protestations de tous les goinfres du pays qui se disaient offensés. Lorsque qu'un arriviste prétendit que j'avais eu la dent dure, je ne voulus pas le détromper. Mais en écrivant je ne l'avais pas en tête mais bien d'autres.
Mon fils m'a conté que la famille X*** s'était offensée par le portrait que j'en fis sous le pseudonyme de LH II, LH III ou Poliakoff. Mais comme vous l'aurez constaté, le jeune homme blond et insultant, et son père pétri d'ingratitude, ont été jetés sur le papier, avant même que l'un et l'autre fussent nés. S'ils se sont reconnus dans ces portraits, cela équivaut à un aveu peu honorable, comme le marchand inhumain se reconnut dans le Judas de la Cène de Vinci. (Cf. Le baiser de Judas). Ce n'est que fin juillet, que gravement offensé, je pris à parti contre l'indignité qui m'était faite, et encore ce n'était pas pour les critiquer mais pour m'interroger sur leur comportement que j'attribuai à un ennemi caché. D'ailleurs leur anonymat n'a jamais été dévoilé aux internautes et les intimes n'avaient pas besoin de lire le blog pour connaître la vérité.
Ce n'est pas le cas pour Sandrine, Misha, Sacha, ou Oleg pour qui j'éprouve la plus vive affection et qui sont content de figurer sur le blog, pour lequel ils adressent même des photographies. Une exception : Stanislas M*** que je vais essayer de réparer dès que j'aurai le temps de retrouver l'ancien billet ou je le cite.