CHRONIQUE
A contre-poil
Tout s'est ligué cette nuit pour me rendre la vie impossible. Ce n'est pas aussi grave que la catastrophe de l'Airbus quand même, mais les causes sont identiques.
Vous trouverez dans le billet de demain, 14 juin 2009, tous les détails.
Je voudrais simplement faire remarquer qu'il faut bien souvent beaucoup de contrôle pour ne pas aggraver une situation. Lorsque notre ego est menacé, nous sommes capables des pires bêtises.
Je pensais notamment à l'attitude à adopter en vers celui qui intimait à son entourage, l'ordre de me dire "qu'il n'était pas là".
Or tous sans exception, sauf Sandrine, on trouvé que de continuer à quémander des contacts avec celui, qui seul entre tous m' manqué de respect, serait aggraver mon indignité et me ferait passer pour un masochiste ou un "dhimmi". Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs, et je voulais comprendre les mobiles du jeune homme.
Lorsque je le rencontrai enfin, j'aurais pu adopter une attitude glacée et faussement indifférente, pour réserver notre entretien à des problèmes pratiques. Mais connaissant l'Ego monstrueux de mon interlocuteur, c'eût été le prendre à rebrousse-poll et ruiner définitivement tout espoir de reconciliation.
Non seulement je ne lui fis aucun reproche (à quoi bon d'ailleurs, car il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre) mais ce fut plus fort que moi. Je ne pus dissimiuler combien il m'avait frappé au coeur et sapé ma volonté de lutter. Certes de personnalités infiniment plus puissantes ou prestigieuses me témoig,e la plus haute considération et le plus vif attachement. Mais c'est justement ce qui fait que son attitude humiliante glisse sur moi et me sentir vexé par son comportement eût été absurde. Non. Si je fus tellement perturbé, ce n'est pas pour une question de fierté mal placé, mais de sentiment. J'avais besoin de son attachement, je voulais me prolonger au travers de lui, et puis... il me manquait terriblement. C'est tout. Je laissai parler mon coeur, et une partie de lui même en fut touché, j'en suis sûr. J' m'en contentai, et fus si heureux de le retrouver quelques heures !