CHRONIQUE
Déferlement
Mes chers amis,
la journée de Lundi a été la plus épouvantable dont je me souvienne dans le long parcours de ma vie. Jugez-en :
1. On me demande de me présenter à l'anesthésie, et des examens divers à jeun. Dès que j'arrive, on me dit que je puis manger, mais je ne puis avaler la moindre pitance de l'hôpital. Enfin je passe vois l'anésthésiste, tout va bien et puis le Pr.Correa qui doit m'opérer le lendemain. Il examine attentivement les images de l'IRM et conclut, que la situation a brutalement changé, que la radiofréquence n'est pas possible, et me renvoie chez moi. Je ne veux pas trop me plaindre ni dramatiser, mais, pour utiliser un euphémisme, ce n'est pas une bonne nouvelle. En effet on ne sait pas comment résoudre le problème. Actuellement les Professeurs Stanislas Pol et Correa, sont encore en train de conférer pour trouver un moyen de me sortir de là. En gros cela signifie que mon horizon de survie s'est notablement resserré.
2. Avant de me rendre à l'hôpital, j'apprends qu'un homme de maison qui avait notre confiance a pioché dans tous mes chéquiers en arrachant la souche et en "empruntant" plus de 40.000 euros. Il a avoué que c'était pour payer son mariage ! Ce trou est tombé aussi mal que possible, et la legislation m'impose de lui verser sa paye, plus une indemnité qui ne peuvent être déduites des sommes qu'il m'a volé !
3.LH III devait venir me voir hier à 10 heures et déjeuner avec moi. En définitive il est arrivé à 11 heures, m'a accompagné à l'Hôpital et s'est aussitôt eclipsé. Il était pris et ne voulait pas arriver en retard! Néanmoins il a été si affectueux que cela m'a remonté le moral. Mais depuis, en dépit de mes SMS lui annonçant que je devais le voir d'urgence pour plusieurs affaires qui nous concernent et qui ne peuvent attendre, je n'ai pas reçu le moindre appel. Une telle indifférence m'a beaucoup fait souffrir, à un moment où j'avais besoin du soutien de la personne que j'aime -bien contre mon gré - le plus au monde.
4. D'autres pépins inattendus me sont encore tombés sur le crâne et je ne vais pas poursuivre cette litanie. Cela suffit. J'ai donc pensé à utiliser au mieux mon temps et de clôturer ce qui peut l'être, et notamment le don de mes biens à mes amis. Je veux me dépouiller volontairement de tout. Mais un problème subsiste, que vais-je faire avec L'entretien? Il faut que je choisisse entre continuer l'exemplaire Pepys, poursuivre la série des volumes carrés éléphant, destinés à la BNF ou imprimer le 2ème volume des textes choisis. En définitive je me suis arrêté à cette deuxième option, dont vous aurez une idée en lisant le corps du dernier billet.
La séquence ou plutôt la série de séquences qui m'a ému a été, lorsque je l'ai redécouverte, celle dont je parle dans le scénario écrit de mémoire hier, mais qui est bourré d'inexactitudes. Je trouve que les lettrines renforcent l'aura du texte, et elles sont les plus innovatives de tout ce que j'ai fait dans l'immense corpus des volumes éléphant. Je vais vous les transmettre dans le corps de ce billet.
PORTFOLIO
Ci dessous vous trouverez des prises de vues des calligraphies où il est question de la saga Lasse Hall III.
Ci-dessus et ci-contre, La haine et la chair : deux formes de l'ubris et injonction du nécromantien Necromonte, (de Negroponte, le défenseur du Golem au MIT et Directeur de l'Institut pour l'informatique).
Le Codex supposé contenir les injonctions du père de Lars Hall III. Il se compose de trois parties scellées, à ouvir en cas de danger extrême. Ce dispositif de prédiction échelonné est tiré de la saga Fondation de Isaac Asimov. Le fondateur de la psychohistoire apparaît à des moments cruciaux dans une grotte, sous forme de fantôme en 3D.
Ci-dessous, détail de la page sur la puissance de l'Or. Les encres sont metallique et utilisent un fond Pilot et un relief de Pentel, peinture dense au mica.
Ci-dessousn, tracé calligraphique d'oiseaux quelque peu médiévaux.
Cette sphère est un récipient destiné à recevoir les âmes vagabondes. C'est un thème récurrent dans le volume II Pepys.