Chronique italienne N°17
Surmenage
Ce journal arrive in extremis et je ne puis accuser le serveur. Tout simplement, depuis que ce blog existe, j'ai déserté mon poste, la nuit de minuit à cinq heures du matin. Je me suis bêtement endormi devant l'écran !
Il y a évidemment bien des raisons à cette défection. Le soleil d'Italie, enfin au rendez-vous en Ligurie, mais surtout un défilé de clients venus en hélicoptère, en yacht ou en voiture escortée. Par un étrange concours de circonstances, tous venaient chercher des réponses que leurs conseillers étaient bien incapable de leur donner. C'est que ces gens là, espèce raisonneuse et raisonnante,ne peuvent répondre qu'à des familles raisonnables de questions, c'est à dire des questions bien délimitées, formalisées et interprétables par des logiciels aussi puissants que sophistiqués. Mais mes clients ne voulaient pas des réponses à des questions mais à des interrogations. Pour la bonne raison qu'ils ne savaient pas quelle question poser (autrement leurs spécialistes leur auraient répondu, bien ou mal). Ils ne savaient même pas où résidait exactement le problème et s'il avait une solution.
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