Le musée du Stylo et de l'Ecriture
J'ai ouvert voici quinze ans un musée du stylo et des instruments d'écriture, sans conteste le plus important du monde. Lors de son transfert d'un local rue de Chaillot à Paris, au site actuel, 3, rue Guy de Maupassant, il fut victime d'un Hold Up sanglant, et la plus grande partie de la collection fut volée. Au cours d'une enquête digne du "code Vinci", on retrouva à Hanovre le recéleur, mais les autorités allemandes interdirent aux policiers de
la Brigade Criminelle
de se rendre sur les lieux, en dépit d'une commission rogatoire internationale. Ce n'est que deux ans plus tard que le feu vert fut donné, et il apparut que le recéleur benéficiait d'une indulgence étrange au sein de la justice allemande qui s'opposa à l'investigation des français, en dépit de témoignages accablants. Cette histoire policière rocambolesque sera divulguée dès que le procès des coupables sera terminé.
Le musée se tourna alors vers la calligraphie et l'écriture, sous le parrainage d'un des plus grands calligraphes mondiaux, peintre de talent : Claude Mediavilla, président de l'association des amis du musée. J'ai été son modeste élève et j'essaie de délivrer dans cette rubrique des bribes de l'enseignement reçu. Je me suis attaché notamment à mettre en contexte les relations entre un texte et sa forme : calligraphie, écriture formalisée, tapuscrit, SMS ou calligraphie reconstituée par un logiciel.
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