Le grain du génie
Avant d'introduire le sujet de ce journal, un mot sur les
Statistiques du mois de mars
Dans une heure, ce petit blog aura deux mois. Le premier mois nous avons reçu 1712 visites. Ce qui porte le total à 6612 visites. Il est difficile de donner un sens à ces chiffres. Il me semble qu'il doit y avoir des aficionados qui suivent le blog quotidiennement dont une cinquantaine au Canada à moins que ce soit des noctambules. L'activité est en effet assez forte entre minuit et cinq heures du matin. La provenance est très dispersée : 4830 inconnus alors que brunolussato.com n'en draine que 465, google.fr 415, google.com, 107, google.ca et google.be, 28 chacun, google.ch 11. fr. wikipédia.org, 59, loiclemeur.com 40.
Les commentaires ont beaucoup augmenté comme vous pouvez le constater et sont assez vifs. Le nombre de visites par article augmente fortement avec le temps, et les fréquences sont assez réparties, ce qui montre que la variété du blog est justifiée. Bien entendu l'actualité politique attire des visiteurs, mais on peut en dire autant de sujets culturels souvent difficiles.
J'ai appris par hasard que plusieurs journalistes renommés consultent quotidiennement le blog, de même que des hommes politiques et des hommes de culture. Cela m'incite à continuer dans la voie de la "haute densité culturelle". Des amis m'ont fait remarquer que les commentaires sont généralement d'une haute qualité et montrent un intérêt soutenu pour des échanges sans compromission.
Après une nuit passée à défricher les quotidiens français, j'ai besoin de changer d'air! J'avoue que disséquer un tableau est plus enrichissant que d'analyser des médisances sur la vie privée de Nicolas Sarkozy, la fortune de Ségolène Royal ou les fraudes électorales de François Bayrou. C'est pourquoi, si vous restez sur ce journal je vous propose une réflexion récente sur le "grain du génie". Il s'agit de ce que l'on découvre en scrutant une oeuvre dans des détails presque invisibles à la première approche : touche de Bonnard ou de Rouault, transitions musicales subtiles, passages trop fugaces pour pouvoir être appréhendés en première écoute. Le grain de l'art, c'est ce qui fait la force du tableau, la beauté du son, c'est ce qui sépare l'original de la reproduction : les irrégularités invisibles, les microinformations.
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