Un éléphant ça trompe, ça trompe,
deux éléphants, ça trompe énormément
Un pittbull ça aboie, ça aboie,
deux pittbull, ça aboie énormément
Ou comment Bruno Lussato devient un chantre de la haine, et un fou sanglant. Oubliés le pardon et la mansuétude, je retrouve mes racines siciliennes (pourquoi-pas) et le code d'honneur de la mafia : tuer, tuer et encore tuer ceux qui vous empêchent de vivre par méchanceté ou par lucre, vous et ceux de votre clan. Pas de pitié : du sang ! Je comprends à présent les règlements de compte de l'oligarque le plus sulfureux.
Après une nuit blanche ponctuée d'aboiements furieux, une enquête révèle la vérité. Pour faire plaisir aux propriétaires des deux chiens (car ils étaient deux) qui ameutaient l'immeuble, la probe locataire accepta de les prendre en charge dans son appartement, pensant que ses imbéciles de colocataires, vieux, malades et en état de vulnérabilité occasionneraient moins d'ennuis. Il se trouve que c'était des pittbull, race particulièrement effrayante de molosses, (les associations canines vous diront le contraire - sauf les membres qui se sont retrouvé à l'hôpital et le fauve, à la clinique psychiatrique pour animaux déstabilisés.
Les autres animaux, les ivrognes qui passent leurs 24 heures à s'engueuler, ils sont pires car ils n'arrêtent jamais. Ils doivent se haïr plus encore que je ne les déteste. A ce stade que faire d'autre, la justice ne défendra jamais des riches du XVIe, (ce que je suis censé être). Reste, le poison (pour les chiens) la fusillade pour le couple abusif, le recours à des tueurs (de préférence russes ou montenegrins) ou le suicide ! Cette dernière solution arrangerait tout le monde sauf moi. Alors? Avec Brecht ressassons : on ne peut rien faire pour un mort, si quelqu'un doit être piétiné c'est toi, si quelqu'un doit piétiner, c'est moi. Il n'y a que s'assoir sur une chaise et attendre que la solution se dégrade un peu plus en Europe.
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