La musique des spheres Un essai de décodage de la grille astrologique (suite)
Marina Fédier avec la participation de Bruno Lussato et d'après les travaux de Dane Rudhyar et de Carl Gustav Jung.
JE SUIS TAUREAU ! proclame complaisamment un sceptique qui quelques instants avant déclarait ne pas ajouter foi aux balivernes astrologiques. Mais il croit que le fait d'être taureau, lui confère des qualités particulières de masculinité ou de puissance. Le plus souvent, il n'a pas la moindre idée de la signification de ce terme, que je vais essayer de vous exposer schématiquement.
Au moment de la naissance, le soleil perçu de la terre se trouvait alors dans une position de l'ecliptique correspondant au second des douze casiers, comptés à partir du bélier, point d'impulsion. Si on changeait de coordonnées, on constaterait que pour un observateur situé sur le soleil, verrait la terre dans le signe opposé, le scorpion.
Au moment de sa naissance, mon sceptique se trouve en plein jour, étendu face vers le soleil, celui-ci apparaît donc placé dans la case zodiacale du taureau. Si de surcrît il est midi, le Soleil est au zénith de même que le casier "taureau" qui le contient et le suit.
Essayons d'imaginer le zodiaque à ce moment-là. Le Taureau se trouve au milieu du ciel, le zénith, comme le soleil.
Transportons-nous à présent aux antipodes. Un observateur ou un bébé naissant à ce moment-là, auront non pas le taureau dans leur zénith à eux, mais le scorpion, la case opposée. Ce qui pour le premier observateur (notre sceptique) est le zénith à Paris, est en Nouvelle Zélande, au fond du ciel, ce qui évoque des associations peu glorieuses de fond de culotte, de fond de pantalon, de fond de bouteille, bas fonds, fondement etc. Il est vrai qu'on dit aussi le fond des choses. De toute matière, l'habitant des antipodes nous rend la politesse : notre zénith est à son nadir, son fond du ciel.
Commentaires