Chronique
Les vrais égalitaires : les vendeurs de cartes wi-fi, les horlogers de la place Vendôme.
Je me suis ruiné, je l'ai écrit dans un de mes blogs passés, en cartes météore et autres moyens d'accès au WiFi à Londres. On m'explique que l'Internet ne coûte rien dans des hôtel minables du style Formule 1 où la communication est , paraît-il, la télévision.
Il en est de même pour les frais de changement de pile dans les bracelets montres. Une modeste révision et remplacement de piles chez Cartier coûte plus cher que l'achat d'une Swatch très solide. Noblesse oblige. Quand on achète une montre de 20.000 euros, on ne peut demander 20 euros pour les piles! En revanche un juge de province, qui n'achète que l'annexe suivante , se contente d'une swatch, et ne peut raisonnablement juger.
Wagner clochardisé
Mon fils vient de me téléphoner de Londres, où il a assisté à Siegfried de Richard Wagner. Il était horrifié. Siegfried et Brünnhilde sont censés représenter la beauté des adolescents, cette splendeur des corps, cette ardeur du regard, qui ne dure d'un temps trop court pour qu'on puisse s'attarder à les contempler. Colette dans Chéri, écrivait que cette touchante beauté du jeune homme était triste parce que forcément fugace. Siegfried Idyll que Wagner dédia à son fils et à son jeune héros, est teinté de mélancolie. Dans L'amour cannibale, Jean-Pierre Tapie, comme Albert Cohen, célébrant un couple si beau, si parfait, que seul le suicide pouvait les protéger de la déchéance, (Belle du Seigneur), laissent un arrière goût de nostalgie douce-amère.
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