Une affaire d'état.
La triste fin d'une boite de caviar.
Je viens de rentrer de ma soirée d'anniversaire et je suis content et crevé. Tout le monde autour de moi le dit qu'il faut que je note les péripéties d'un convive pour le blog. Succès d'hilarité garanti. Mais je dois assurer la discrétion, car cette affaire est si grotesque qu'elle en devient compromettante pour tous. La bétise à ce point c'est inquiétant. La bureaucratie atteint des niveaux d'absurdité, surclassant nettement le père UBU. Mais je suis hors d'état de travailler... Plus tard sans doute.
Chronique
Boulimie
La cavale Ovalac avala l'eau du lac
L'eau du lac avala la cavale Ovalac
Comptine populaire que me contait mon père pendant mon enfance.
Hier soir, dîner d'anniversaire avec le cercle des plus proches. On m'a invité dans un restaurant de Poisson et j'ai cédé stupidement à ma fringale de fruits de mer, négligeant les avertissements de Marina. J'ai dû avaler bien 15 énormes huitres, et il m'a semblé avaler l'océan tout entier, jusqu'à ce que ce soit l'océan a son tour qui m'avale. J'ai passé une nuit d'enfer, d'où l'absence de billet sur le blog, et ma tête ne commence qu'à présent à émerger des vagues amères. Comble d'infortune, j'avais à 9heures une consultation particulèrement ardue, où on me sommait de pondre mon oracle, comme si j'étais la Pythie. J'ai dû puiser mes dernières bribes d'intelligence au plus profond de mes cellules. Puis, Alexandre est venu aux nouvelles le visage éclairé par la sympathie et cela m'a réchauffé le coeur. Mais il est reparti et je me suis mis à ressembler à ces corps éventrés, déchus que j'ai décrit dans "invocation à l'océan". J'ai hiberné et je commence seulement à reprendre mes esprits. Je relègue l'album de famille au fond d'un lien discret. Je me contente ici de reproduire la photo traditionnelle.
De gauche à droite, Alexandre, Sehran, Marina , John, Madame de Bournet. Mes amis les plus chers.
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