Le projet de Faust inversé.
La subversion du bien
**** La séquence 220
Volume XV du codex éléphant, p.1639. 353 jours avant l'an 2000 D'une certaine manière, le projet original contient sa propre inversion. C'est en enfreignant le covenant qui le condamne, qu'il gagne le Paradis au grand dépit de Mephisto. Certes il accomplit le mal, certes il a cédé au pêché d'orgueil, mais
son but a fini par s'affiner et son bonheur il l'a trouvé dans le bonheur du genre humain, auquel il a tout sacrifié. Comme dans La Tempête, le notion de conversion, de pardon, de dépassement des rancoeurs, et des jugements à l'emporte-pièce est centrale.
J'ai eu l'idée d'inverser le schéma. Que se passerait-il si au lieu de laisser le diable manipuler un sage pour le pire, Dieu lui rendait la pareille et manipulant l'homme le plus cruel pour éveiller en lui le sens du bien et du mal? Cette dernière année je poursuivis cette obsession; montrer qu'en tout homme supérieur, même cruel et violent, il se tapit caché quelque part une étincelle divine, qu'il ignore et que les poids des biens matériels ont étouffé : l'argent, l'argent, le pouvoir, le pouvoir, le sexe, l'égo et la vanité. Voici donc cette version de Faust à l'envers.
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