Partir de la parapsychologie pour explorer la psychologie
et non de la psychologie pour comprendre la parapsychologie.
Eléments pour une théorie de l’Information psychologique.
Introduction
Devant l’affluence que je constate pour tout ce qui concerne la parapsychologie et la physique quantique, je pense utile de consacrer des master classes spécifiques à cette branche sulfureuse de la psychologie . Je dois avertir le lecteur qu’il n'y trouvera rien que de très abstrait et de très ennuyeux. De surcroît, des idées qui étaient très nouvelles au moment des premières rédactions des
« éléments pour une théorie de l'information psychologique » furent progressivement « rattrapées » ou publiées postérieurement à mes travaux. Vu du côté positif, on pourrait dire que j’étais un précurseur, vu du côté négatif, que j’avais réinventé l’eau tiède. Quoi qu’il en soit, le travail original interrompu en 1970 alors que je devenais titulaire de ma chaire, ne fut jamais repris, sauf dans les travaux de l’ISD qui traitent davantage d’influence que de précognition.
Après une absence aussi longue, j’ai pensé utile de retracer la genèse qui m’a conduit à émettre un corpus exceptionnellement complexe de plus de 300 définitions et assertions, toutes reliées entre elles en un schéma cohérent. On comprendra aussi la raison qui m’a poussé à abandonner ce qui m’était le plus cher : contribuer à faire avancer la science dans ce domaine, Mais je surévaluais alors la capacité des parapsychologues, stériles du point de vue de la preuve et encore plus pour ce qui est des découvertes sensationnelles.
Je commençai à m’intéresser aux phénomènes psi, pendant que je faisais mes études d’ingénieur et je pensais que si l’on posait comme axiome, qu’ils correspondaient à la réalité, ce serait toute notre vision du monde qui s’effondrerait. Il était urgent d’explorer les retombées de psi, sur nos postulats béhavioristes, alors prédominants. En d'autres termes, il fallait inclure dans le corpus des faits psychologiques, les faits parapsychologiques en leur accordant un statut de réalité - du moins pour les plus probants comme la télépathie et la précognition - à égalité des autres phénomènes étudiés par les laboratoires scientifiques. Je posai comme principe pragmatique et révisable, l'axiome qu'un grand nombre de grands chercheurs, de Freud et Jung, à Murphy ou Soal, et des laboratoires sérieux utilisant des protocoles de plus en plus rigoureux ne peuvent pas tous se tromper et tromper pendant des décennies la communauté scientifique. Cet axiome tenait d'autant mieux la route que les critiques adressées aux chercheurs étaient visiblement plus animées par la volonté de désinformer que d'informer le public, le but plus ou moins avoué étant de décourager les recherches et de discréditer ceux qui les menaient.
Je n'ai pas voulu statuer sur le fond. Une seule certitude m'animait : l'enjeu à la fois théorique et pratique de la parapsychologie, exigeait que l'on engage des budgets importants pour explorer ses possibilités d'occurrence et la manière de provoquer des cas macroscopiques, plutôt que de les refuser à priori sous prétexte que les établissements sérieux refusent à priori toute étude sur la parapsychologie !
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